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SEGOLENE NOTRE ESPOIR VIDEO

Posté par goalexandre le 28 décembre 2007

http://www.dailymotion.com/video/x21bd1

Publié dans Ségolène Présidente en 2012 | Pas de Commentaire »

site anti sarko torapamavoa 7 mois d’emprisonnement pour jet de yaourt sur la voiture de Sarkozy !!!

Posté par goalexandre le 27 décembre 2007

 

source:

http://torapamavoa.blogspot.com/2007/12/olivier-thron-7-mois-demprisonnement.html

Olivier Théron : 7 mois d’emprisonnement pour jet de yaourt sur la voiture de Sarkozy !!!

Communiqué de Vélorution Toulouse
Le 30 novembre dernier Olivier Théron, fondateur de la vélorution toulousaine, a été incarcéré à la Maison d’Arrêt de Seysses sur la décision du Procureur de Toulouse pour purger une peine de 7 mois d’emprisonnement.

Nous ne connaissons pas encore les circonstances exactes dans lesquelles Olivier a été mis sous écrou cependant nous savons que les policiers sont venus l’aborder le mardi précédent au marché bio du Capitole où il venait s’installer pour le « garage-volant » et ont confisqué �volé- la charrette et les caisses à outils de l’association. Ils ont été retrouvés plus tard dans un garage de dépôt de la police, sans qu’aucun signalement de cette intervention n’ait été enregistré au commissariat. Olivier s’étant rendu lui-même au commissariat mercredi 28 novembre, suite à la disparition de la charrette, il lui a été signifié qu’il n’y avait pas de mandat de dépôt à son égard.
Jeudi après-midi les policiers l’ont de nouveau approché à l’atelier ou aux alentour de l’atelier de l’association situé à Mix’Art Myrys. Les éléments pour relater la suite sont encore partiels, mais ce qui se dessine, ce sont des conditions d’incarcération tout à fait en dehors de la procédure « normale » avec un passage au commissariat caractérisé par de nouvelles violences et lors duquel il est apparu que les policiers ont délibérément profité des obsèques du fils d’un proche qui rassemblait beaucoup de personnes de son entourage, vendredi, pour agir contre Olivier.

Olivier et les membres de l’association Velorution n’ont jamais cessé de contester et de dénoncer les condamnations à la peine de prison prononcés à l’égard d’Olivier. Les condamnations mises en exécution aujourd’hui par le procureur sont celles pour
- outrage à ministre par jet de yaourt sur la voiture de Sarkosy (4 mois)
- entrave à la circulation et rébellion lors de son arrestation sauvage en avril 2005 à la fin d’une manifestation de cyclistes (2 mois)
- outrage à magistrat sous forme de lettre envoyé au juge (1 mois), lettre dénonçant les multiples entraves aux droits élémentaires de la défense comme le refus systématique de fournir la copie du dossier d’accusation, l’écartement de toutes pièce et témoignage attestant de l’harcèlement et des méthodes irrégulières employées par la police, le refus d’instruire les plaintes déposées par l’association et Olivier lui-même, et, de manière générale, les conditions dans lesquelles se sont déroulés les procès.

Les démêlés d’Olivier avec la justice toulousaine ont commencé en 2002, année de l’ouverture du premier atelier de la Vélorution lorsqu’il a été inculpé pour « outrage à agent » suite à une interpellation avec garde à vue pour avoir grillé un feu à vélo. Après avoir dénoncé publiquement quelques mensonges et machinations de la police suite à sa garde à vue, il s’est retrouvé dans le collimateur d’une petite frange de cette corporation professionnelle à Toulouse. Le jet de yaourt sur la voiture ministérielle en février 2004 suivi de ses confessions publiques et médiatiques sur la nature de son acte, a donné le point de départ pour un acharnement policier et judiciaire inaugurant déjà la France de l’ère de Sarkosy.

La décision du procureur de mettre en exécution des peines de prison à l’encontre d’Olivier est une décision politique. Aucun des faits incriminés n’a causé des dommages corporels, matériels ou financiers si ce n’est ceux essuyés par l’association et Olivier lui-même. La seule raison pour laquelle il se trouve aujourd’hui en prison, c’est qu’il n’a jamais voulu se soumettre, ni aux injustices ni aux intimidations ni aux pratiques de certains policiers qui prennent leurs aises avec les lois et jouissent d’un privilège de plus en plus insupportable dans ce pays, celui de n’être jamais inquiétées ou mis en cause. Il est allé jusqu’au bout dans sa démarche, sans jamais perdre son courage. C’est la raison pour laquelle il est aujourd’hui en prison. Car pour le reste, il s’occupe de bicyclettes et consacre son temps et son énergie à ceux et celles qui les empruntent. Avec les ateliers de réparation, de récup et de recyclage, il a mis en place un outil collectif précieux pour l’autonomie des cyclistes. Rejoint par d’autres vélorutionnaires, il a ouvert une brèche, une alternative concrète, pour rompre la logique automodébile et ses répercussions néfastes sur la maîtrise de nos vies.

Il faut craindre que rien ne lui sera épargné en termes de pénibilité des conditions de détention car l’objectif et non seulement de l’isoler, mais de briser l’individu.

C’est pourquoi la seule exigence que nous avons et que nous allons faire entendre, est qu’il sorte de prison ! Tout de suite !

Vélorution Toulouse

Technorati Links

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NON AUX FICHIERS INFORMATIQUES CENTRALISEE DES 3 ANS

Posté par goalexandre le 27 décembre 2007

 

 

Le collectif Pyrénées-Atlantiques « Non à base élèves » lance la campagne citoyenne de refus du logiciel base élèves.

Les conseils d’école et les conseils municipaux sont appelés à se prononcer. Les citoyens peuvent signer et faire signer la pétition départementale jointe.

Collectif Pyrénées-Atlantiques « Non à base élèves » : SNUipp-FSU, SGEN-Cfdt, CGT-Éduc’action ; FCPE, MRAP, Ligue des Droits de l’Homme Bayonne, Ligue des Droits de l’Homme Pau, Collectif anti-délation, Réseau Éducation Sans Frontières 64


 

Qu’est-ce c’est ?

Depuis 2004, le ministère de l’Éducation nationale a décidé, sans concertation, de mettre en place un fichier informatique centralisé nationalement et dont les données sont partageables entre école, mairie et autres administrations. Ce fichier s’appelle base élèves premier degré. L’admin­ist­ration entend passer en force pour généraliser le dispositif d’ici 2009.

Des outils informatiques existent bien entendu déjà pour la gestion des élèves et le fonctionnement des écoles mais ils ne sont pas centralisés ni partageables. Il s’agit de fichiers dont les données ne sortent pas des écoles ou des mairies. Le suivi pédagogique est fait, lui, grâce au livret scolaire qui doit être communiqué aux familles.

Avec base élèves, les choses sont différentes.

C’est un fichier national, centralisé et conçu pour partager des données concernant la scolarité des élèves (cursus scolaire, aides médicales, suivi RASED) mais aussi la situation familiale et administrative des familles (nationalité, situation matrimoniale par exemple). La communication du contenu des dossiers aux familles concernées est facultative (et ne fonctionne pas à ce jour !).

Dès l’âge de 3 ans, les enfants se voient attribuer un numéro qui ne les quittera plus. Tout ce qui concerne leur scolarité, mais aussi leurs difficultés, leurs besoins éducatifs et une partie de leur vie familiale sera inscrit dans un fichier informatisé. Des données relevant du secret professionnel comme le suivi psychologique des enfants seront partageables par une multitude d’intervenants. Le nom même de base élèves est trompeur car de nombreux renseignements stockés n’ont rien à voir avec la scolarité. Tout cela, pour une durée inconnue.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, 25 % des élèves des écoles sont déjà entrés dans le système, souvent à l’insu des parents, l’administration dépense une énergie intense pour étendre rapidement le dispositif à toutes les écoles.

Pourquoi base élèves ?

La loi instaure maintenant le partage obligé d’informations entre les administrations, les maires et les différents acteurs sociaux, elle autorise le maire à constituer des fichiers à partir des données transmises par les établissements scolaires (changements d’établissement, avertissements, sanctions, absentéisme).

La volonté affichée du président de la République est de reconduire à la frontière des dizaines de milliers de familles sans papiers. Il ne fait aucun doute que les données de ce fichier pourront être utilisées un jour par la police. Ça peut être pour les sans papiers aujourd’hui, mais aussi pour toute autre tâche, tout autre service de l’État, demain. Avec l’interconnexion des fichiers, les espaces de vie privée disparaissent les uns après les autres. Base élèves s’inscrit donc dans la logique du contrôle de l’ensemble de la société.

Nous refusons le principe d’un fichier informatisé national et partageable des enfants.

Que faire ?

L’action a déjà donné des résultats : les mobilisations de parents et enseignants, le refus de certaines mairies (Paris, Grenoble..) ont conduit le ministre de l’Éducation nationale X. Darcos à annoncer début octobre 2007 le retrait des rubriques à caractère éthnique. Mais aucune instruction écrite n’est toutefois encore venue confirmer cette annonce.

Dans les écoles, dans les mairies, des oppositions s’élèvent. Base élèves ne sert à rien pour améliorer la réussite scolaire des élèves, base élèves est par contre l’outil idéal pour un contrôle renforcé de la population.

Faisons appliquer le droit au respect de la vie privée et le droit à la protection des données individuelles !

Nous refusons le fichage généralisé des enfants.

Documents joints


Descriptif :

Je demande l’arrêt du logiciel base élèves premier degré

Identifiants personnels

Lien hypertexte :

Si vous avez un site Web, vous pouvez l’indiquer ci-dessous

Date Nom Message
26 décembre goalexandre
26 décembre TEZBU
26 décembre ALAVA Begoña
26 décembre soulier
26 décembre Asha Gopaul-Pfau
24 décembre BARRIERE Anne-Claire
23 décembre sandoz denis
23 décembre Marie-Jo
23 décembre METAYER AGEST
22 décembre dauphinot
22 décembre caroline Brulefert, éducatrice spécialisée, Toulouse
22 décembre Jonery
21 décembre Filaire
21 décembre marcaillou
21 décembre etcheber

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VIDEOS DES ENFANTS SANS PAPIERS

Posté par goalexandre le 26 décembre 2007

Image de prévisualisation YouTube

 

 Pour la suite voir le site :

http://www.educationsansfrontieres.org/?article4633

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CHANTONS TOUS UNIS LE CHIFFON ROUGE

Posté par goalexandre le 24 décembre 2007

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CHANTONS TOUS UNIS    LE CHIFFON ROUGE  dans Ségolène Présidente en 2012 titre-t7_3
nav dans Ségolène Présidente en 2012
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bloctrans En 1977, contacté par le Directeur artistique de la ville du Havre pour intervenir dans le cadre de  » Juin dans la rue, mois de la jeunesse « , Michel Fugain conçoit un immense défilé où chaque quartier ou communauté de la ville est représenté par une chanson et une couleur. Le Rouge est celle des mal lotis. Rappelant que la ville a été quasiment détruite au cours de la dernière guerre, la manifestation s’intitule  » Un jour d’été dans un Havre de paix « . A cette occasion  » Le Chiffon rouge  » est créé. C’est avec les premiers licenciements massifs dans la sidérurgie, à la fin des années 70 que la chanson connaît son succès. D’abord à Longwy où, à l’annonce de la suppression de 20500 postes en deux ans, les ouvriers des usines du groupe Usinor, en font l’hymne de leur radio libre, une des premières de l’époque. Puis lors des manifestations des sidérurgistes de Lorraine et du Nord, organisées à Paris par la CGT, contre les plans de restructuration annoncés en 1978. Dans le milieu ouvrier, cette chanson est aujourd’hui presque aussi célèbre que l’Internationale.
© Le Hall de la chanson

 

source   http://www.lehall.com/galerie/travail/t7_3.html


 

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Segolène Royal « Dépenser plus pour manger moins »par nos desirsdavenir

Posté par goalexandre le 20 décembre 2007

DEPENSER PLUS POUR GAGNER MOINS  

 L’INDICE DES PRIX INSEE EST FAUX  LES PRIX DES PRODUITS 1ERE NECESSITEE ONT AUGMENTE FORTEMENT

 VIDEO A VOIR

http://www.dailymotion.com/video/x3srox

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DESINFORMATION METHODE PROSARKOZY

Posté par goalexandre le 20 décembre 2007

http://www.dailymotion.com/video/x3pusi

 VIDEO FAITES CONNAITRE LA DSINFORMATION NE PASSSERA PAS PAR NOUS

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l’origine des 35 heures avec la gauche

Posté par goalexandre le 17 décembre 2007

bonjour a tous

http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=I04349047

 la droite attaque les 35 heures moi et nous defendons les

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MANIFESTATION a AMIENS ETUDIANTS CONTRE LA LOI PECRESSE

Posté par goalexandre le 16 décembre 2007

http://www.dailymotion.com/video/YtwRJZAFtcQIWp8cA

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liberté de la presse quinquennat sarkozy

Posté par goalexandre le 16 décembre 2007

Observatoire de la censure façon Nicolas Sarkozy

liberté de la presse quinquennat sarkozy | 9 novembre 2007 | Jean-Marc Manach sur Rewrinting.net ( 9 commentaires )

Voir en ligne : Rewriting.net


Les nouveaux censeursLa liberté de la presse ne s’use que si l’on ne s’en sert pas, mais elle s’use plus vite encore si l’on censure“, écrit le Canard, en introduction de son dossier consacré aux “nouveaux censeurs“.

Étonnamment, il n’existait pourtant pas, à ce jour, de site ni de page web recensant tous ces actes d’(auto-)censures dont l’ascension de Nicolas Sarkozy a été émaillée, ces deux dernières années.

Avec l’un de mes compères d’Aporismes (le “traducteur officiel de la novlangue de droite décomplexée“), nous nous y sommes donc attelés, pour le Canard Enchaîné. De quoi entamer ce qui pourrait à t’erme constituer une forme d’observatoire de la censure attribuée à Nicolas Sarkozy.

Forcément, c’est un peu long, et il eut été intéressant de le présenter en mode wiki, afin de pouvoir suivre cette longue litanie dont la chronologie qui suit ne prétend pas (ou pas encore) à l’exhaustivité : & si d’aucuns se sentent de reprendre le flambeau, de combler les trous, d’assurer un suivi, qu’ils me contactent, ou contribuent dans les commentaires.

En attendant, ce lundi 5 novembre est aussi la journée d’action européenne pour la défense du journalisme. L’intersyndicale française a quant à elle lancé une série de Propositions pour la liberté de la presse, également disponible sous forme de pétition. Faites tourner !

Chronique de censures assumées

S’il lui est arrivé de s’impliquer lui-même pour faire à des journalistes ou des éditeurs « une proposition qu’ils ne pouvaient pas refuser », façon Don Vito Corleone dans Le Parrain de Coppola, ce n’est même plus la peine aujourd’hui… Les patrons de presse qui sont généralement des patrons d’industrie proches de Nicolas Sarkozy se chargent très bien eux-mêmes de contrôler les éventuels “dérapages” des rédactions de leurs media. Il leur arrive même d’aller au devant des désirs du président, comme lorsque Paris Match a offert l’été dernier aux Français une bonne tranche de rigolade en gommant sur une photo ses bourrelets présidentiels.

En août 2005, lorsque Paris Match fait sa “une” sur l’escapade amoureuse de Cécilia avec le publicitaire Richard Attias, Nicolas Sarkozy reçoit un coup de fil de son “frère” Arnaud Lagardère, actionnaire de référence de l’hebdomadaire. Le Canard avait alors rapporté les propos de Sarko : « Je croyais qu’Arnaud était un ami. Je ne m’attendais pas à ça de sa part. Il m’a appelé jeudi (le jour de la sortie de Paris-Match) pour me dire qu’il était désolé. Je lui ai fait remarquer qu’il aurait pu interdire cette publication. Il m’a assuré qu’il n’était pas au courant, qu’il a découvert le journal comme tout le monde. Soit il est nul, parce qu’il aurait du être au courant, soit il est malhonnête parce qu’il savait ». En juin 2006, Lagardère virait Alain Génestar, quand bien même celui-ci avait tenté de se racheter, comme l’avait rapporté le Canard en décembre 2005, en gommant une phrase lors d’une interview de Yannick Noah : « Une chose est sûre : si jamais Sarkozy passe, je me casse ! ». En pure perte visiblement…

En octobre 2005, les émissions “Tout le monde en parle” de Thierry Ardisson, et “On a tout essayé”, de Laurent Ruquier, toutes deux produites par la boîte de production d’Ardisson pour France 2, décommandent au dernier moment le passage prévu des auteurs du livre “Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus”, au motif que « le livre pose des questions sans apporter de réponses » (sic) et qu’il était « impossible de trouver des contradicteurs à leur opposer » (re-sic).

Ironie de l’histoire, le livre cherchait précisément à lever la “relative omerta” qui entoure Nicolas Sarkozy, de pointer du doigt la brutalité verbale avec laquelle il traitait ses opposants. Ou encore le peu de temps de parole accordé auxdits opposants. Sans oublier ses directives visant à faire en sorte qu’il se produise un événement par jour autour de lui, afin que l’on ne parle que de lui.

Ce même mois, un autre décryptage de ses discours, sous forme de documentaire cette fois, intitulé “Sarkozy mot à mot” et réalisé par un journaliste de France 2 et une autre du JDD, est annoncé sur France 2. Il n’y sera jamais diffusé, pas plus que sur France 5, au motif que, après avoir été placardisé des mois durant, il était “daté” lorsqu’il s’est agi de le diffuser.

A défaut de le voir à la télé, on le découvrit sur internet, mais pas longtemps : DailyMotion, la plateforme française de diffusion de vidéos qui l’hébergeait, l’a finalement “retiré pour cause de non-respect des conditions d’utilisation”. Séverin Naudet, son “directeur des contenus et de la communication”, chargé des relations presse pour Hervé Gaymard en 2003 et 2004 et conseiller au ministère de la Communication jusqu’en 2006, a depuis rejoint le pôle communication de François Fillon en tant que conseiller technique chargé de la presse. Son poste chez Dailymotion fut quant à lui attribué à l’ancien chef du pôle multimédia au ministère de la Culture…

Surtout pas d’émeutes en novembre 2005

Nicolas Sarkozy sait aussi s’investir personnellement lorsque l’affaire lui semble grave. Alors ministre de l’Intérieur, le Canard Enchaîné avait révélé comment il avait convoqué, en novembre 2005, Vincent Barbare, responsable des éditions F1rst et l’avait “menacé de foudres judiciaires et variées” s’il publiait la biographie de Cécilia Sarkozy signée Valérie Domain, une journaliste de Gala, alors même que la promotion du livre était bien entamée : un tirage annoncé de 25.000 exemplaires, des préventes sur internet, des exclusivités sur RTL, France 3… Gala dénoncera même, dans son édito, “cette méthode arbitraire qui porte un nom : la censure”. Les menaces ont été prises très au sérieux par l’éditeur, qui imposa à l’auteur, Valérie Dolmain, de « romancer » son livre.

Toujours en novembre 2005, le cabinet de Nicolas Sarkozy demande à la direction de Canal + une cassette de l’émission “Nous ne sommes pas des anges”, où une invitée à osé dresser un parallèle entre le couvre-feu annoncé par Dominique de Villepin la veille et celui de Papon en octobre 1961, dénonçant « la gestion coloniale de cette crise » des banlieues. Canal + exige de la maison de production, filiale de Lagardère, qu’elle invite deux jours plus tard un maire UMP afin de contrebalancer les propos outranciers.

Deux jours plus tard, la direction de France 2 retire de son site web le reportage de son JT où l’on voyait des policiers tabasser des jeunes des cités afin, déclare Arlette Chabot, de ne « pas tomber dans la surenchère […] au risque d’envenimer les choses à la veille d’un week-end à risque ».

Nicolas Sarkozy décrochera d’ailleurs son téléphone afin de remercier Robert Namias et Arlette Chabot de leur discrétion : à l’instar de France 3, elles ont en effet levé le pied de leur couverture des émeutes de banlieues, et ne donnent plus, ni chiffres ni images des voitures incendiées. En mars 2007, accueillant Nicolas Sarkozy dans son émission “A vous de juger”, Arlette Chabot évitera soigneusement de poser quelque question que ce soit à Nicolas Sarkozy à propos de la polémique soulevée par Le Canard Enchaîné au sujet des frais de réfection “offerts” par le promoteur immobilier qui lui avait vendu son appartement de Neuilly.

En décembre 2005, Plantu, le dessinateur-vedette du Monde, reçoit un courrier de Nicolas Sarkozy des mains d’un policier en tenue, après la parution d’un dessin agrémentant l’alors ministre de l’Intérieur d’une petite mouche, petit “détail” qui accompagnant d’ordinaire les caricatures de Jean-Marie Le Pen. Le lendemain, Plantu lui accole trois mouches. Depuis, Sarkozy, qui avait déclaré préférer “un excès de caricature à un excès de censure” au moment de l’affaire des caricatures de Mahomet parues dans Charlie Hebdo, s’est plaint auprès de la direction du Monde pour avoir été caricaturé en petit chien, “en roquet”, ou encore pour avoir été affublé du brassard “I. N.” (pour “Identité Nationale”).

Certains savent ne pas prendre le risque de voir débouler un coursier porteur d’une missive de ce genre… En février 2006, le Canard révélait comment Jean-Pierre Elkabbach, patron d’Europe 1, n’avait rien trouvé de mieux que de demander par téléphone à Nicolas Sarkozy son avis sur le journaliste chargé de suivre la campagne de l’UMP. Celui-ci n’y voyait rien à redire non plus : « Bien sûr. (…) J’ai été ministre de la Communication. Je suis ça de près, ça fait partie du travail politique. (…) Si vous saviez. Il n’y a pas qu’Elkabbach qui fait cela… ».

Mieux vaut ne pas oublier que Sarkozy a un oeil partout : en août 2006, ce dernier passe un savon à un rédacteur en chef de TF1 pour un reportage, jugé trop complaisant, sur les sans-papiers de Cachan.

En septembre 2006, un sondage commandé par La Tribune sur les préférences « en matière économique et sociale » des Français révèle que 54% des sondés font confiance à Ségolène Royal, contre 49% à Nicolas Sarkozy. la “une” du quotidien, qui devait titrer « Royal en tête sur l’économique et le social », est réintitulée « Économie : les Français se montrent moins pessimistes », le passage sur la candidate du PS étant soigneusement caviardé. Faut-il préciser que La Tribune appartient à Bernard Arnault, témoin au mariage de Nicolas et Cécilia ?

Suivre de très près ce que font les journalistes, c’est logique lorsque l’on est un homme politique qui aspire à la magistrature suprême. S’énerver du traitement médiatique s’il est négatif, cela peut se comprendre. Mais parvenir à influer sur ce traitement médiatique à ce point, c’est plus inhabituel. Le réseau d’amitiés avec les plus grands patrons de presse tissé par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était maire de Neuilly l’y aide grandement. Ainsi, lorsque Laurent Bazin, journaliste de iTélé, relate en décembre 2006 sur son blog les menaces à peine voilées exercées par Nicolas Sarkozy sur les journalistes de la chaîne, à l’occasion d’un déjeuner « off » organisé par la rédaction de sa chaîne, la direction de celle-ci lui demande de retirer cet article.

Elections : silence dans les rédactions

Sarkozy ira même jusqu’à juger en direct le travail des journalistes : lors de son passage dans le journal de France 3 Nord Pas-de-Calais, en mars 2007, il déclare ainsi “J’ai déjà vu des reportages malhonnêtes, mais celui-ci… félicitations”.

Ce même mois, il menace carrément de virer la direction de France 3, accusée de ne pas l’avoir traité avec suffisamment d’égards : comme l’avait alors révélé le Canard, il n’avait pas bénéficié d’une loge personnelle pour préparer son maquillage et son passage à France Europe Express.

Peur de déplaire au futur prince ? En avril 2007, les éditions Michalon avaient quant à elles refusé au magistrat Serge Portelli la publication de son dernier livre sur le bilan Sarkozy en tant que ministre de l’Intérieur et les dramatiques perspectives en matière judiciaire s’il venait à être élu. Motif : le livre était mauvais. Mal écrit ? Mal documenté ? A côté de la plaque ? On ne le saura jamais. L’auteur, brillant juriste et contradicteur efficace de Nicolas Sarkozy dans l’émission Ripostes du 10 décembre 2006, a trouvé un autre éditeur et le livre est paru. Pas si mauvais visiblement…

Le fait que Yves Michalon soit un ami personnel du candidat UMP à la présidentielle n’avait évidemment rien à voir avec le refus du livre par sa maison d’édition.

On se souvient également de la tirade de François Bayrou, évoquant des pressions exercées par Nicolas Sarkozy, dans l’entre-deux tours des présidentielles de 2007, pour que son débat télévisé avec Ségolène Royal n’ait pas lieu : « Je n’en ai pas la preuve mais j’en ai la certitude ». Il enfonçait le clou un peu plus tard : « Lorsque j’ai tenu une conférence de presse mercredi j’ai parlé de la part de Nicolas Sarkozy d’intimidation et de menace. C’est exactement là où on en est ». Et forçait même, en direct, l’animateur dudit débat à valider du bout des lèvres sa théorie.

Ses opposants, et notamment François Bayrou, ont plusieurs fois dénoncé la sureprésentation médiatique dont faisait l’objet Nicolas Sarkozy. Mais il y a plus subtil que les Unes complaisantes : la « coupe légère ». Un nouveau concept journalistique inventé par Patrick Poivre d’Arvor, présentateur vedette de TF1 qui avait d’ailleurs débouché le champagne dans les locaux de la chaîne le 6 mai 2007.

Après le deuxième tour, les discours de François Bayrou et de François Hollande ont été amputé de leur dernière minute. « Une coupe légère », pas bien grave donc, selon PPDA.

Sur France 2, le journalisme nouveau se pratique autrement. Plus finement. Lorsque l’on fait un reportage sur l’élection à Bordeaux, on cite quatre fois le nom d’Alain Juppé (en ballottage) et pas une seule fois celui de sa concurrente qui devient “la candidate socialiste”. Il faut savoir lire pour découvrir son nom qui apparaît deux fois écrit à l’écran.

L’intégration dans certains reportages télévisés d’images fournies par la société de production ETC suscita bien quelques remous à France Télévisions, mais pas de quoi fouetter un chat. La société ETC, chargée par Nicolas Sarkozy de filmer ses meetings de campagne, bénéficiait en effet de conditions privilégiées pour tourner des images du ministre-candidat, notamment une caméra réalisant des travellings spectaculaires, tandis que les journalistes télé, parqués sur les côtés de la salle, n’avaient que de mauvais angles de vue. Les journalistes CGT de France Télévisions protestèrent contre les « images de propagande » d’ETC qui sont parfois reprises dans les journaux télévisés, sans mention du fait qu’elles viennent du staff de campagne du candidat.

Déterminer d’où vient le vent et où il peut les porter est une activité difficile mais pas impossible pour les rédactions. A Elle, autre titre de la galaxie Lagardère, les articles très positifs sur Ségolène Royal se sont multipliés au début de la campagne. Après l’élection, l’objet de toutes les attentions est désormais Cécilia Sarkozy. Les limites du ridicule sont parfois allègrement franchies lorsque -par exemple- le journal compare sur plusieurs pages, en mai 2007 et photos à l’appui (mais ayant un effet contraire à celui souhaité), la désormais première négociatrice de France pour les prises d’otages, à Jacqueline Kennedy.

Côté ciseaux magiques pour protéger Cécilia, le Journal du Dimanche avait donné le ton peu après le deuxième tour des présidentielles. Un article expliquant qu’elle n’avait pas voté au premier tour a été mis à la trappe sur demande expresse d’Arnaud Lagardère (encore). Que sa propre femme n’ait pas jugé utile de voter pour Nicolas relevait, paraît-il, du domaine de la vie privée. Que cela puisse éclairer ou pas l’électeur lambda importait peu à ce patron de presse.

Autre groupe, autre patron prévenant. Vincent Bolloré, qui devait offrir des vacances royales sur son yacht au président fraîchement élu, avait pris soin, toujours en mai 2007, de faire sucrer un vilain article hongrois -repris de Courrier International par son gratuit Matin Plus- insinuant que la police française avait eu un comportement peu amène avec un groupe de musiciens roms à Roissy, et se permettant même de rajouter qu’“il y a trente ans, à l’époque brejnévienne, les autorités soviétiques agissaient de manière plus démocratique que ne l’ont fait, il y a quelques jours, les fonctionnaires français”.

En mai, fais ce qu’il te plaît

La complaisance journalistique pour le président peut parfois se muer en une sorte de protection rapprochée. Lorsque la polémique enfle sur les vacances de Nicolas Sarkozy offerte par Vincent Bolloré au lendemain de son élection, le Figaro publie un article expliquant à la France d’en bas que tous les présidents se sont offerts des vacances luxueuses. L’auteur de l’article n’est autre que Anne Fulda, avec qui Nicolas Sarkozy s’était consolé du départ de Cécilia à New York, où elle vivait une romance avec Richard Attias. Pas rancunière et prévenante…

Le silence est d’or, dit-on. C’est sans doute pourquoi aucun journalisme ne remet en question certaines énormités du nouveau locataire de l’Elysée. Les vacances de Nicolas Sarkozy sur le yacht de Vincent Bolloré provoquent une toute petite et courte (le temps d’en déclencher une autre et ainsi de suite) polémique. Pour se défendre, le Président indique que Vincent Bolloré n’a « jamais travaillé avec l’Etat ». Toute la presse reprend en coeur cette information. Une simple lecture du Bulletin des annonces légales obligatoires démontre pourtant qu’il s’agit d’un mensonge grand comme une talonnette présidentielle, mais personne ne tique.

Pas plus lorsque le président évoque son bilan de chef de la police : “En quatre années de ministre de l’Intérieur, il n’y a pas eu une seule bavure”. Silence des journalistes qui l’interrogent. La Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité n’est pas de cet avis, pourtant : « Depuis le début de son activité, la Commission a enregistré 419 saisines. Au 1er septembre 2006, 129 dossiers restent à instruire. Son activité est marquée par une augmentation continue, passant de 19 saisines enregistrées en 2001 à 40 en 2002, à 70 en 2003 puis à 97 en 2004, et 108 en 2005. En cinq ans, le volume d’activité de la Commission a donc été multiplié par cinq. La progression semble se confirmer puisque entre le 1er janvier et le 1er septembre 2006, elle avait déjà reçu plus de 85 saisines”.

(…)

« Dans de nombreux dossiers, elle a relevé de la part des fonctionnaires des irrégularités dans les pratiques professionnelles : usage indu de la coercition (conduite au commissariat sans procédure ultérieure, placement en garde à vue injustifié, parfois en l’absence évidente d’une infraction, durée de garde à vue excessive) ; utilisation abusive des mesures de coercition (fouille de sécurité systématique et menottage serré contraires aux prescriptions de la circulaire ministérielle du 11 mars 2003 relative au respect de la dignité des personnes gardées à vue) ; emploi exagéré de gestes techniques professionnels d’intervention (GTPI) aboutissant à des blessures (notamment dans le cadre de reconduites à la frontière). Certains dossiers ont fait état de blessures graves et de séquelles irréversibles (traumatisme crânien, fractures de bras, du nez, de dents cassées, tympan perforé, lésions testiculaires), et deux affaires ont concerné le cas d’étrangers décédés dans l’avion à la suite de gestes de contrainte excessivement prolongés ».

Etc.

Connu pour être un tantinet rancunier (il avait par exemple promis « d’accrocher à un croc de boucher » les responsables de son implication involontaire dans l’affaire Clearstream), le président incite visiblement les responsables des rédactions à lisser… A éviter les problèmes, les conflits avec lui. Exit donc les émissions un peu trop impertinentes. Arrêts sur Images de Daniel Schneidermann sur France 5 ou La bande à Bonnaud sur France Inter semblent ainsi avoir fait les frais de la tendance au lissage à l’occasion de la nouvelle grille de rentrée 2007-2008.

Toujours en mai 2007, le Parisien décidait carrément de passer à la trappe un dossier consacré à l’influence de Sarkozy sur les médias : on y voyait une infographie rappelant que Lagardère contrôle 25% du groupe Amaury. Le quotidien préféra finalement publier des photos de Ségolène Royal de retour de Djerba, et de Nicolas à Brégançon. En août, c’est TF1 qui décide de passer à la trappe une interview exclusive, prévue pour être diffusée dans l’émission 7 à 8, de l’un des frères de Rachida Dati, récidiviste qui venait d’être condamné à un an de prison pour trafic de drogue.

Les médias traditionnels ne sont pas les seuls concernés. La SACEM avait ainsi demandé aux Inrocks, en janvier 2006, qu’ils retirent de l’une de leurs compilations la chanson “Tous les tizenfants” du collectif La Voix Off, détournement d’une interview de Sarkozy, au motif que “le montage des propos de Nicolas Sarkozy rappellerait certains crimes commis par les nazis, comme la sélection d’êtres humains ou leur suppression pour inutilité”. L’ex-chanteur du groupe NTM, Joey Starr, aurait lui aussi vu l’une de ses chansons retirées, en octobre 2006, de son album au motif que Nicolas Sarkozy luttait alors aux côtés des majors contre les téléchargeurs, et que Sony, sa maison de disque, ne voulait pas l’offusquer avec ce titre délicatement intitulé “Sarko tiens ta femme et tu tiendras la France”.

En juin 2007, Nicolas Sarkozy qui tient beaucoup à l’image qu’il véhicule dans les media se retrouve à la une du Web avec une vidéo qui n’aura pas la même publicité à la télévision française. Il s’agit d’un extrait d’un journal télévisé belge dans lequel le journaliste s’interroge sur ce qu’à bien pu boire Nicolas Sarkozy au G8 vu son état lorsqu’il se présente à une conférence de presse dans un état très particulier.

Début septembre 2007, c’est Christine Albanel qui prend la plume pour s’offusquer de l’éditorial “particulièrement déplacé” de la plaquette 2007-2008 du théâtre du Granit à Belfort qui évoquait, avec humour, “les conséquences profondes, et probablement désastreuses, sur le cours de nos existences” de l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée : “J’ai par exemple découvert que mon voisin, avec lequel j’entretenais des rapports tout juste polis, n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy. Du coup, non seulement ça simplifie les questions de clôture et de mitoyenneté, mais en plus, s’il a besoin, je suis prêt à lui garder son chien”.

Mi-septembre, c’est une lettre manuscrite que Nicolas Sarkozy porte sous le bras à la sortie du conseil des ministres qui déclenche une petite discussion digne de la dictée de Pivot. Le magazine Choc (Lagardère) prévoit initialement de publier une double page sur le contenu amusant de cette missive. Mais se ravise au dernier moment. « J’ai l’impression de ne pas t’avoir vu depuis une éternité et tu me manques. Jeudi on part faire notre virée à Essaouira pour mon (illisible). Mais j’aimerais bien réussir à te voir la semaine ou le week-end suivant. Millions de Besitos. », peut-on lire sur la lettre. “C’est moi qui l’ai écrite”, explique après la polémique et les interrogations de la presse, Isabelle Balkany. Et elle l’adressait à Cécilia. Mais les puristes rappellent que dans ce cas, « vu » devrait être écrit « vue ». Mais à quoi pourrait bien servir l’orthographe pour une droite décomplexée qui estime par la voix du Premier ministre et de la ministre de l’Economie qu’il n’est plus nécessaire de perdre du temps à réfléchir ?

On aurait tort, pour autant, de se contenter de dénoncer les relents de censure et d’auto-censure liées à Nicolas Sarkozy. Il lui arrive parfois de dire du bien de journalistes, et même d’en embaucher certains, telles Myriam Lévy, qui avait couvert la campagne de Ségolène Royal pour le Figaro, et qui s’est retrouvée conseillère en communication de François Fillon, ou encore Catherine Pégard, qui avait couvert la campagne de Sarkozy pour Le Point, et qui a été nommée conseillère du nouveau président.

Nicolas Sarkozy s’était aussi illustré en prenant son téléphone pour défendre Karl Zéro lorsque la direction de Canal + voulait s’en séparer. C’est aussi lui qui, le premier, annonça l’arrivée d’Harry Roselmack au JT de 20 heures de TF1, laissant presque entendre que c’était lui qui en avait eu l’idée. Mais il a fait encore mieux : c’est en effet l’Elysée qui a annoncé l’arrivée de Laurent Solly, alors directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, à la direction de TF1. On n’est jamais mieux servi que par les siens. D’ailleurs, un mois plus tard, en juin, en introduction d’une interview que Nicolas Sarkozy allait lui accorder, PPDA présentait son JT depuis les salons de l’Elysée.


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