VIVE SEGOLENE ROYALE FEMME SOCIALISTE A GAUCHE TOUTES
Posté par goalexandre le 29 mai 2008
Ségolène Royal: « Non, je ne suis pas morte »
C’est un moment rare. Ségolène Royal s’exprime et elle le fait dans VSD. Pour dire qu’elle est toujours là, qu’il faudra compter sur elle. Dans un entretien, elle donne son point de vue et juge que les réactions de certains membres du parti socialiste à son encontre sont « inutilement brutales ». « On se permet de parler de moi en des termes que je ne me permettrais jamais […] Certains se disent : “Pourquoi elle ? Mais, au fait, elle est encore vivante ?” C’est un fait, je ne suis pas morte. » Candidate à la succession de François Hollande à la tête du PS, elle précise, en des termes forts, qu’il ne sera plus possible de le traiter (le PS, NDLR) de « pétaudière ».
Des sanctions au PS
Elle envisage même de prendre des sanctions à l’encontre de ceux qui pourraient diverger de la ligne. « Est-il normal que ceux qui insultent leur parti puissent rester candidats au nom de ce parti ? explique-t-elle. Les militants ne tolèrent pas que des élus portent atteinte à la dignité du parti ou aux règles élémentaires de fraternité au sein du PS, alors qu’ils lui doivent leur élection. Il faut instaurer un système de droits et de devoirs. On est élu parce qu’on bénéficie d’un parti, de ses militants, de son histoire, eh bien, on a des devoirs à l’égard de ce parti. Et ce système, si j’étais désignée, je le mettrai en place. Si le risque de perdre son investiture parce que l’on se comporte mal en dénigrant son parti ou en injuriant d’autres socialistes existait, nous n’assisterions pas à ce type de dérapages. Seul doit nous animer le débat d’idées. Mais, lorsque le parti aura décidé sa ligne politique, il faudra s’y tenir. Les militants ne supportent pas le brouhaha actuel, d’autant moins que ce sont des responsables politiques qui se permettent de porter atteinte à l’image du parti. »
Retour sur sa séparation d’avec François Hollande
Par ailleurs, l’ex-candidate à la présidentielle revient sur l’annonce de sa séparation d’avec François Hollande, intervenue au second tour des législatives : « Ce n’est pas moi qui ai lancé ce communiqué, c’est l’AFP. Je le sais parce que j’ai eu en direct le directeur de l’agence au téléphone pour lui dire de ne pas communiquer. Il l’a fait quand même. » Pour quelle raison ? demande VSD « D’où croyez-vous que de telles instructions puissent venir, répond Ségolène Royal, pour que, dans un timing aussi précis destiné à brouiller, vous avez raison, une information politique, une telle nouvelle, d’ordre privé, soit lancée ? C’est tombé juste après la défaite d’Alain Juppé. Nous avions prévu, François Hollande et moi, de faire un communiqué commun le lendemain. Le pire, c’est que beaucoup ont pensé que j’étais responsable de cette dépêche ! Comme si, m’étant retirée des législatives, j’avais intérêt à brouiller la bonne nouvelle du soir pour mon parti… C’est redoutable ».
Lire la suite dans VSD n°1605 du 28 mai au 3 juin 2008
27/05/2008 19:17
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