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Si Nicolas Sarkozy n’entend rien, mardi 10 février nous crierons plus fort !
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L’appel des présidents d’universités : Appel du 9 février 2009,
L’enseignement supérieur et la recherche sont votre bien. Nous, personnels de l’université et des organismes, nous le défendons.
Labo en lutte !
Si Nicolas Sarkozy n’entend rien, mardi 10 février nous crierons plus fort !
Questionnaire sur le budget 2009 des unités de recherche des EPST
Isabelle THIS SAINT-JEAN
1. « En finir avec une organisation désastreuse » Nicolas Sarkozy, 22 janvier 2009. Répondons-lui ! Le 2 février, tout doit s’arrêter
Elargissement du mouvement : actions à venir
Chaires mixtes : Les équations merveilleuses et autres curiosités arithmétiques de Valérie Pécresse
Des dizaines de milliers de personnes, étudiants et personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, ont défilé jeudi dernier dans toutes les villes universitaires pour s’opposer à la destruction de leurs institutions, de leurs statuts et de leur condition de travail ou d’étude. Le rejet de la politique de Valérie Pécresse est massif, sans précédent.
Hélas, Nicolas Sarkozy reste incapable de prendre la mesure de cette colère. Après le discours de mépris du 22 janvier, son intervention du 5 février a confirmé que sa vision de l’université et de la recherche était à la fois marquée par une méconnaissance de ce secteur et par l’obsession idéologique de mettre au pas ses institutions. Il a réaffirmé sa volonté de démanteler les grands organismes de recherche. Face à la demande quasi unanime du monde universitaire d’annuler le décret modifiant le statut d’enseignant chercheur, la ministre propose la mise en place d’une « charte de bonne conduite », un texte sans valeur légale. Nous refusons ce marché de dupes. Valérie Pécresse affirme vouloir consulter les principaux acteurs de notre secteur : nous n’avons pas été invités !
Au septième jour de la grève déclenchée le 2 février, c’est désormais l’ensemble du monde universitaire qui est entré dans le mouvement ; dans ces conditions, le mouvement ne peut que s’amplifier et la grève se développer.
1 – Appel à la manifestation de mardi 10 février
Nous invitons donc tous les citoyens, tous nos élus, aux côtés de l’ensemble des personnels et des étudiants, à faire de la manifestation nationale de MARDI prochain (le 10 février), appelée par la coordination nationale des universités et l’ensemble des organisations, un événement d’une telle ampleur que nul ne pourra l’ignorer. Dans le rapport de forces qui est en train de s’établir, cette journée sera essentielle.
La manifestation partira à 14h de la Place Edmond Rostand (niveau Luxembourg sur le boulevard Saint-Michel) en direction de l’Assemblée Nationale par les boulevards Saint-Michel, du Montparnasse et des Invalides.
2 – AG des personnels du CNRS et des laboratoires associés.
- CNRS logo
- pas chauffé
Les personnels du CNRS, dont le plus grand nombre travaille sur les sites universitaires, sont partie prenante de la mobilisation actuelle. C’est dans ce contexte que nous appelons l’ensemble des personnels du CNRS et tous les personnels des laboratoires associés à se réunir en AG à Paris, le Jeudi 12 février à 10h, au siège du CNRS, 3 rue Michel-Ange, Paris 16, Métro Michel-Ange Auteuil.
Nous invitons les laboratoires qui le souhaitent à envoyer des délégués pour participer à cette AG. Cette assemblée aura pour objectif de définir des objectifs concrets permettant de mettre un coup d’arrêt au démantèlement du CNRS. Des moyens d’action seront décidés qui pourront être adoptés ensuite par les laboratoires et les personnels. Le CNRS est un organisme central pour la recherche française et donc aussi pour l’ensemble du monde universitaire. Nous n’accepterons pas sa disparition. Pour sauver le CNRS, il est urgent d’agir !
Continuons à mettre la ministre face à nos revendications. Poursuivons la signature du moratoire des expertises ANR et AERES (ici).
Ecrivons tous à nos élus pour les alerter de la situation (ici) et expliquons à tous nos concitoyens les raisons de notre colère. Suivez la mobilisation partout en France (par date et par ville) : (ici)
Ensemble nous devons obtenir
(1) le rétablissement des postes supprimés et un plan pluri-annuel d’emplois,
(2) le retrait des projets de réforme sur la modification des statuts des enseignants-chercheurs et la mastérisation,
(3) la fin du démantèlement des grands organismes de recherche.
Encore et toujours exigeons la mise en place d’un débat et d’une véritable négociation avec les personnels, leurs organisations et les instances représentatives existantes (comité national du CNRS, CNU, conseils universitaires et conseils d’organismes, etc.).
Pour SLR, Isabelle This-Saint-Jean
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