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LA VERITEE TRIOMPHERA Il est temps de dénoncer cette manipulation des consciences dont Opinionway est le moteur. Cet institut fonctionne avec l’Elysée, TF1, LCI, Le Figaro.

Posté par goalexandre le 18 juillet 2009

LA VERITEE TRIOMPHERA  Il est temps de dénoncer cette manipulation des consciences dont Opinionway est le moteur. Cet institut fonctionne avec l'Elysée, TF1, LCI, Le Figaro. dans Democratie http://www.dailymotion.com/video/x9w728 

Opinionway payé par

 

Publifact dont le dirigeant est

 

décoré de la légion d’honneur

par sarkozy…

 

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Nouvelle révélation dans ce qui s’apparente à une affaire d’état de collusion médiatique pour manipuler l’opinion. La société chargée de faire l’interfact entre l’élysée et Opinionway serait Publifact détenue majoritairement par Patrick Buisson, opportunément décoré de la légion d’honneur par Sarkozy en 2007! Pour services rendus?

Voir l’article du Point et de Mediapart.

 

 

Enfin la vérité éclate au grand jour et elle est insupportable même pour les journalistes, responsables, du Figaro qui trouvent que leur journal est devenu un simple instrument de propagande à la gloire de Sarkozy. Il faut dire que leur titre outrancier pur le célébrer à coup s de sondages Opinionway ont fait le tour de la planète du rire.
Alors voici comment Opinionway fonctionne et manipule l’opinion:

Article pris sur le site Libertes Internet.

« Il suffit de taper Opinion Way sur le moteur de recherche du gratuit Métro. Les résultats ? “Les Français plébiscitent la majorité” ; “Le gouvernement Fillon 2 plaît aux Français” ; “Les Français satisfaits à 64% de l’action de Sarkozy”, etc.

Tentons la même opération au Figaro. “Les Français demandent à l’exécutif de ne pas céder” ; “Les Français plébiscitent le style et l’action de Sarkozy” ; “Politoscope : la nomination de François Fillon approuvée” ; “Politoscope : Sarkozy plus crédible que Royal” ; “Sarkozy creuse l’écart avec Royal”, etc.

Réitérons, parce qu’on comprend vite mais qu’il faut nous expliquer longtemps, l’opération sur LCI, autre client d’Opinion Way. “Trois quarts des Français convaincus par Sarkozy” ; “Les réformes, il faut les faire !” ; “Débat : Sarkozy jugé “le plus convaincant” » ; “Sarkozy convaincant, même à gauche” ; “L’ouverture, les Français aiment ça” ; “Sarkozy grand gagnant de la semaine”, etc.

Opinion Way bouffe du Sarkozy tous les jours, à toutes les sauces. C’est également Opinion Way qui a établi que “les Français” n’étaient pas choqués par les vacances sur le yacht de Bolloré ; ou qu’ils approuvaient en masse le fameux “Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale” et les bienheureux tests ADN (relire notre article sur ce sujet).

Le sondage est une technologie de maîtrise symbolique des opinions et des représentations médiatiques de la politique. Nicolas Sarkozy l’a bien compris, qui, en plus de consommer plus de sondages et d’enquêtes qu’aucune autre bête politique, s’est tout simplement créé un institut de sondage bien à lui – c’est pratique.

La société de sondage Opinon Way est dirigée par Hugues Cazenave. Celui-ci travaillait précédemment à Infométrie, boîte de conseil en communication politique qui a déjà eu pour client l’ancêtre de l’UMP : le RPR. “Quand je rencontre mes clients du RPR ou du CDS, explique Hugues Cazenave, directeur général d’Infométrie (conseil en communication politique), je dois montrer que j’appartiens au même monde qu’eux”, explique l’homme à l’Expansion – c’est Sabotage qui souligne.

Quel était exactement le “cœur de métier” d’Infométrie ? “Cette dernière société a été créée vers 1980 par deux universitaires, Jean-Marie Cotteret (qui fut membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de 1985 à 2001), et Gérard Ayache, actuel président [...]. Infométrie semble maintenant plutôt spécialisée en optimisation de sites web, mais elle était à l’époque « conseil en communication politique ». Il semble que M Cazenave ait été un « coach » de l’UMP concernant la « lexicologie », c’est à dire le bon langage à utiliser pour toucher les foules.” peut-on lire ici.

Quant au Canard Enchaîné, il révèle que Cazenave a tout simplement commencé sa carrière au cabinet de Gérard Longuet en 1986 (source). Gérard Longuet est un RPR-UMP, ancien d’Occident (le groupuscule d’extrême droite où était également Devedjian et quelques autres), et accessoirement beau-frère de Bolloré himself.

Comme tout homme de droite, Cazenave dispose de beaucoup d’amis à droite. Au sein de la société Novosphère, qu’il codirigeait, on compte parmi les administrateurs Thierry Laurens et Alexandre Basdereff, proches de Jacques Chirac, ou encore un conseiller municipal UMP du 17ème arrondissement (source, 25/05/2007).

Bref. Un homme de droite, travaillant avec la droite : jusque là rien de choquant. Le cas de Cazenave est assez répandu. Les instituts de sondage sont des entreprises à but lucratif, on voit mal pourquoi leurs dirigeants seraient de grands déontologues au cœur gros comme ça. Quand bien même le chef de l’institut est également “lexicologue” pour l’UMP ? Quand on dirige une entreprise médiatique, on tente un minimum de se donner une apparence d’indépendance. Visiblement, Cazenave s’en tape. De même que Lagardère ne nie pas être le “frère” de Sarkozy.

Les méthodes d’Opinion Way, qui donnent de si (d)étonnants résultats, sont il est vrai légèrement spécifique. Car ces sondages, qui sont éructés en Une du Parisien, de Métro ou du Figaro, ou bien assénés dans quelques journaux télévisés ; et bien ces sondages se font, tenez-vous bien, par internet. En échange de cadeaux. Un procédé on ne peut plus scientifique et objectif (quand on pense que même les sondages traditionnels, faits in vivo et sans cadeaux sont à peu près aussi scientifiques que la méthode de relaxation par ouverture des Shakras, ça prête à sourire).
Dans un Stratégie de 2001, voici ce que répond Cazenave :
“Les internautes sont-ils rémunérés pour participer aux enquêtes ?

Hugues Cazenave : En général, oui. Les Français savent que leur avis a une valeur. Proposer un incentive (ces cadeaux, promotions, points de fidélités que nous offrons aux gens en échange de leur participation à nos enquêtes) est devenu incontournable. Mais il convient de suivre quelques règles : choisir l’incentive qui correspond à sa cible (une bouteille de vin séduira plus les hommes que les femmes), savoir le doser en valeur (un cadeau trop cher attirera un certain type de population), etc. De manière générale, la pratique de l’incentive devrait se généraliser, quel que soit le type d’étude. C’est la seule façon de lutter contre la baisse tendancielle des taux d’acceptation des enquêtes sur échantillon.

Les résultats ne risquent-ils pas du coup d’être un peu faussés ?

Hugues Cazenave : Soyons clairs : il n’y a pas d’étude parfaitement neutre. Mais ne nous y trompons pas : ceux qui acceptent de répondre sans incentive ont également un profil un peu marqué : ils sont généralement âgés ou à la retraite, etc.”

En un mot : on peut faire n’importe quoi, tout bien mélanger dans un grand shaker sarkozyste, peu importe puisque de toutes les façons on est jamais neutre à 100%. D’ailleurs, Opinion Way est fondé par des anciens d’Ipsos et est membre du SYNTEC (syndicat patronal de la branche d’activité des études informatiques et technologies de l’information), branche du Medef (dont la présidente est Laurence Parisot) – (source). Neutre ? Certes non ! Mais puisque c’est par nature impossible, assumons notre gai sarkozysme !

Il nous semble qu’il faudra rappeler à Opinion Way qu’un sondage qui se fonde sur la volontariat et la rémunération des répondants fausse de façon ahurissante ses résultats. Tout le monde ne dispose pas d’une connexion internet. Tout le monde n’a pas envie de répondre à des dizaines de questions hebdomadaires portant sur le “style” de Nicolas Sarkozy et de son fringuant gouvernement (naïvement, on serait tenté de dire que les militants UMP doivent être plus motivés à participer à Opinion Way que, disons, les artisans taxi n’ayant aucun intérêt pour la politique). D’autant que l’internaute peut dire à peu près ce qu’il veut sur sa catégorie socio-professionnelle, son âge, son sexe et son “background politique” (et d’ailleurs, la gauche et les sympathisants de gauche adorent Sarkozy, avec Opinion Way).

Cazenave, “lexicologue”, sait très exactement quels termes il faut choisir pour faire dire à un pseudo-sondage ce qu’on veut qu’il dise. C’est ce que disaient Rebsamen et Bianco, les deux codirecteurs de campagne de Royal après le débat : Opinion Way avait volontairement choisi ses termes pour favoriser la soi-disante maîtrise de soi de Sarkozy contre l’impulsivité de Ségolène Royal. Si le terme en avant avait été “dominé” – (qui a dominé le débat ?), le résultat n’aurait sans doute pas été le même qu’avec le mot “maîtriser”. On connait les autres biais des instituts de sondage : “Acceptez-vous d’être pris en otage par les grévistes ?”, etc. Soyons-en certains, Opinion Way ne se prive pas de ces grossières ficelles pour créer des sondages qui fonctionnent comme autant de self-fulfilling prophecies.

Opinion Way fonde ses “sondages” sur un super-panel d’internautes. La méthode de l’institut sarkozyste a récemment été disséquée dans un hebdomadaire centriste-libéral, celui de Jean-François Kahn, et la scientificité des méthodes et l’objectivité sautent aux yeux. »

Il est temps de dénoncer cette manipulation des consciences dont Opinionway est le moteur. Cet institut fonctionne avec l’Elysée, TF1, LCI, Le Figaro…Qu’on arrête de nous faire croire que ces médias là sont indépendants. Certes il peut travailler avec d’autres et ainsi se couvrir mais il ne se construira pas une légitimité pour autant.

Delphine Batho dénonce le système de connivence. Postée par Europe1fr.

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