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Cinq personnes ont été touchés par ces tirs de flashball, tous au dessus de la taille.

Posté par goalexandre le 19 juillet 2009

 

rappel des faits

À Montreuil, la police vise les manifestants à la tête

Le matin du mercredi 8 Juillet, la police avait vidé une clinique occupée dans le centre-ville. La clinique, en référence aux expériences venues d’Italie, avait pris la forme d’un « centro sociale » à la française : logements, projections de films, journal, défenses des sans papiers, repas… Tous ceux qui réfléchissent au vivre ensemble regardaient cette expérience avec tendresse. L’évacuation s’est faite sans violence. Les formidables moyens policiers déployés ont réglé la question en moins d’une heure. En traversant le marché le matin, j’avais remarqué leurs airs affairés et diligents.

 


Intérêts communsPolitique

Description :

Pour envoyer un signe fraternel à Joachim Gatti, cinéaste :

http://jesigne.fr/pourjoachimgatti

RAPPEL DES FAITS

SUR JOACHIM GATTI (À DIFFUSER LARGEMENT). Lettre ouverte de Stéphane Gatti (son père)
samedi 11 juillet 2009

Pour info complémentaire sur Joachim Gatti, il est aussi l’acteur qui a tenu le rôle de Joachim Rivière dans le film « La Commune de Paris » de Peter Watkins, il a fait des études de philosophie à Nanterre avec Etienne Balibar, un Grand Projet sur la sémiotique de la stratégie urbaine de la ville de Gênes (histoire et contemporain dont les grandes manifestations altermondialistes). Etc…

Il va de soi qu’il faut prendre en compte tous les « cyclopes » comme disait La Louve ici, des balles de plastique ou autres coups envoyés dans la figure des manifestants, activistes et/ou autres résistants ou non conformes, dont les gars les plus défavorisés des banlieues qui ont été aux premières loges, ou simples contestataires solidaires de l’insoumission et de la liberté du mode de vie, premières victimes de la défiguration générale entreprise par le nouveau Président depuis qu’il fut ministre de l’intérieur, corps vivants et réformes institutionnels compris.

Défigurer pour marquer à vie, c’est un crime autorisé depuis que la police est engagée par le pouvoir dans des voies miliciennes contre l’altérité sociale et nationale (ici je parle aussi de l’émigration). Et notamment contre ceux qui agissent pour sauver les libertés à l’acte. Sans doute est-ce la structuration d’un fascisme sur l’alterophobie générale des lois et des ordres exécutifs, jusqu’à leur application sans contestation par les forces de l’ordre, n’étant en réalité que celles du désordre des divisions les plus graves.

Mais il faut savoir que l’état dans lequel se trouve le visage du dernier des « cyclopes » de la population en voie de mutation sous les actes de défiguration de l’humain par le président actuel, est certainement le plus grave de ceux qui se sont produits jusqu’ici. L’escalade est claire et il faut voir et comprendre en quoi…

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article88906

rappel des faits

À Montreuil, la police vise les manifestants à la tête

Le matin du mercredi 8 Juillet, la police avait vidé une clinique occupée dans le centre-ville. La clinique, en référence aux expériences venues d’Italie, avait pris la forme d’un « centro sociale » à la française : logements, projections de films, journal, défenses des sans papiers, repas… Tous ceux qui réfléchissent au vivre ensemble regardaient cette expérience avec tendresse. L’évacuation s’est faite sans violence. Les formidables moyens policiers déployés ont réglé la question en moins d’une heure. En traversant le marché le matin, j’avais remarqué leurs airs affairés et diligents.

Ceux qui s’étaient attaché à cette expérience et les résidents ont décidé pour protester contre l’expulsion d’organiser une gigantesque bouffe dans la rue piétonnière de Montreuil.

Trois immenses tables de gnocchi (au moins cinq mille) roulés dans la farine et fabriqués à la main attendaient d’être jetés dans le bouillon. Des casseroles de sauce tomate frémissaient. Ils avaient tendu des banderoles pour rebaptiser l’espace. Des images du front populaire ou des colonnes libertaires de la guerre d’Espagne se superposaient à cette fête parce que parfois les images font école. J’ai quitté cette fête à 20h en saluant Joachim.

A quelques mètres de là, c’était le dernier jour dans les locaux de la Parole errante à la Maison de l’arbre rue François Debergue, de notre exposition sur Mai 68. Depuis un an, elle accueille des pièces de théâtres, des projections de films, des réunions, La nuit sécuritaire, L’appel des Appels, des lectures, des présentations de livres… Ce jour-là, on fermait l’exposition avec une pièce d’Armand Gatti « L’homme seul » lu Pierre Vial de la Comédie Française et compagnon de longue date. Plusieurs versions de la vie d’un militant chinois s’y confrontent : celle de la femme, des enfants, du père, du lieutenant, du général, des camarades…

C’était une lecture de trois heures. Nous étions entourés par les journaux de Mai. D’un coup, des jeunes sont arrivés dans la salle, effrayés, ils venaient se cacher… ils sont repartis. On m’a appelé. Joachim est à l’hôpital à l’hôtel Dieu. Il était effectivement là. Il n’avait pas perdu conscience. Son visage était couvert de sang qui s’écoulait lentement comme s’il était devenu poreux. Dans un coin, l’interne de service m’a dit qu’il y avait peu de chance qu’il retrouve l’usage de son œil éclaté. Je dis éclaté parce que je l’apprendrais plus tard, il avait trois fractures au visage, le globe oculaire fendu en deux, la paupière arrachée…

Entre ces deux moments; celui où je l’ai quitté à la fête aux gnocchi et l’hôtel Dieu que s’était-il passé ? Il raconte : Il y a eu des feux d’artifice au dessus du marché. Nous nous y sommes rendus. Immédiatement, les policiers qui surveillaient depuis leur voiture se sont déployés devant. Une minute plus tard, alors que nous nous trouvions encore en face de la clinique, à la hauteur du marché couvert, les policiers qui marchaient à quelques mètres derrière nous, ont tiré sur notre groupe au moyen de leur flashball.
A ce moment-là je marchais et j’ai regardé en direction des policiers. J’ai senti un choc violent au niveau de mon œil droit. Sous la force de l’impact je suis tombé au sol. Des personnes m’ont aidé à me relever et m’ont soutenu jusqu’à ce que je m’assoie sur un trottoir dans la rue de Paris. Devant l’intensité de la douleur et des saignements des pompiers ont été appelés.

Il n’y a pas eu d’affrontement. Cinq personnes ont été touchés par ces tirs de flashball, tous au dessus de la taille. Il ne peut être question de bavures. Ils étaient une trentaine et n’étaient une menace pour personne. Les policiers tirent sur des images comme en témoigne le communiqué de l’AFP.

Un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui occupait, avec d’autres personnes, un squat évacué mercredi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a perdu un œil après un affrontement avec la police, a-t-on appris de sources concordantes vendredi. Le jeune homme, Joachim Gatti, faisait partie d’un groupe d’une quinzaine de squatters qui avaient été expulsés mercredi matin des locaux d’une ancienne clinique. Ils avaient tenté de réinvestir les lieux un peu plus tard dans la soirée mais s’étaient heurtés aux forces de l’ordre. Les squatters avaient alors tiré des projectiles sur les policiers, qui avaient riposté en faisant usage de flashball, selon la préfecture, qui avait ordonné l’évacuation. Trois personnes avaient été arrêtées et un jeune homme avait été blessé à l’œil puis transporté dans un hôpital à Paris, selon la mairie, qui n’avait toutefois pas donné de précision sur l’état de gravité de la blessure. »Nous avons bien eu connaissance qu’un jeune homme a perdu son œil mais pour le moment il n’y a pas de lien établi de manière certaine entre la perte de l’œil et le tir de flashball », a déclaré vendredi la préfecture à l’AFP.

La police tire sur l’image d’un jeune de 20 ans qui essayent de reprendre son squat. Et pour la police et les médias, cela vaut pour absolution, et c’est le premier scandale.
Faut-il rétablir la vérité sur l’identité de Joachim Gatti ne serait-ce que pour révéler la manipulation des identités à laquelle se livre la police pour justifier ses actes , comme s’il y avait un public ciblé sur lequel on pouvait tirer légitimement ?

Joachim n’a pas 20 ans mais 34 ans.
Il n’habitait pas au squat, mais il participait activement aux nombreuses activités de la clinique
Il est cameraman
Il fabrique des expositions et réalise des films.
Le premier film qu’il a réalisé s’appelle « Magume ». Il l’a réalisé dans un séminaire au Burundi sur la question du génocide. Aujourd’hui, il participe à la réalisation d’ un projet dans deux foyers Emmaüs dans un cadre collectif.

On devrait pouvoir réécrire le faux produit par l’AFP en leur réclamant de le publier. Il serait écrit :
Joachim Gatti, un réalisateur de 34 ans a reçu une balle de flashball en plein visage alors qu’il manifestait pour soutenir des squatteurs expulsés. Il a perdu un œil du fait de la brutalité policière.

Stéphane Gatti

Pour envoyer un signe fraternel à Joachim Gatti, cinéaste :

http://jesigne.fr/pourjoachimgatti

A diffuser le plus largement possible.

Bonsoir Joachim

En cette veille du 14 Juillet nous étions tous et toutes là, à Montreuil
Pour vous témoigner de notre affection
Et pour dénoncer la spirale de la répression
Comment peut-on en arriver à une agression aussi violente
Les hommes libres feraient-ils peur ? Auraient-ils plus de poids que nous le croyions ?

Ce soir nous étions tous là
Et nous tenons par ces quelques mots à vous apporter un peu de réconfort
pour vous dire que nous pensons à vous

Une lettre de vous appelant à la poursuite du combat a été lue.
Vous nous avez ouvert une voie
Et nous ne comptons pas rester dans le silence

Nous tenons à dire qu’il est révoltant de vous savoir ce soir à l’hôpital
Amputé de votre outil de travail, votre œil. Il n’est pas supportable de savoir qu’en 2009
Une scène du « Potemkine » , que nous avons tous vue enfant ou adolescent
Peut avoir lieu aujourd’hui dans la France républicaine. Une balle pour pourfendre la révolte
Une femme attaquée à la baïonnette comme aujourd’hui vous et vos camarades au flash-ball
Une balle sur les escaliers et le landau avec le bébé qui dévale les marches

Mais justement, pour dire qu’on n’arrête pas la révolution.

Une pensée va aussi aux expulsés de Montreuil, à votre famille, vos amis et
vos proches qui comme vous, doivent souffrir de cet acte d’une violence inadmissible

L’œuvre magistrale de vos grands-parents et parents, que nous admirons profondément,
Qui compte tant de personnages, de paroles et de raccords clairvoyants,
Y compris ces yeux soudain ouverts d’Hélène dans « La Jetée » de Chris Marker,
Soudain prennent une signification encore plus cruciale

Du fond de son arbitraire opaque, la police ne s’y est pas trompée
En vous elle a tenté d’aveugler une lignée d’artistes-combattants à la puissance incomparable.

Mais comme toujours quand elle assassine ou mutile les artistes,
De facto elle rend hommage à leur puissance critique

Nous vous embrassons.

Tous et Toutes qui partout pensons à Vous

à Joachim Gatti

« Face à une dictature, comment agir politiquement quand on est un créateur ? »
Marie-José Mondzain

Marie-José Mondzain posait cette question au printemps 2009 dans un entretien accordé à la revue Cassandre [1]. Les sbires de la « démocratie Potemkine » [2] qui nous régit ont montré de quelle façon ils voulaient accueillir la réponse.

Ce mercredi 8 juillet 2009, Joachim Gatti a été touché au visage d’un tir de flashball qui lui a fait perdre son oeil droit. Que faisait-il donc qui puisse déclencher cette atrocité ? Joachim témoignait pacifiquement son soutien aux expulsés de « la Clinique ». « La clinique, en référence aux expériences venues d’Italie, avait pris la forme d’un « centro sociale » à la française : logements, projections de films, journal, défenses des sans papiers, repas… Tous ceux qui réfléchissent au vivre ensemble regardaient cette expérience avec tendresse. » (Sur Joachim Gatti, lettre ouverte de Stéphane Gatti son père <http://juralibertaire.over-blog.com/article-33714273.html> )

Une manifestation de solidarité s’est déroulée hier pacifiquement à Montreuil jusqu’à ce que les forces de police ne décident de charger un cortège dont, « Dans un souci d’apaisement, les organisateurs (…) ont cherché à modifier le parcours pour éviter que le face à face ne se prolonge, repartant vers la Croix de Chavaux », ainsi que le souligne le communiqué de ce jour de l’AFP, repris par les éditions en ligne de journaux tels que Le Monde et Le Figaro. Les gardes mobiles se sont alors acharnés avec une violence qui a choqué la population de Montreuil sur des manifestants qui s’étaient contentés de porter des banderoles en évitant toute action agressive.

Le 22 mars 2009, Stéphane Gatti accueillait la deuxième journée nationale de l’Appel des appels dans les locaux de La Parole errante à la Maison de l’Arbre, à Montreuil. Nous nous y rencontrions « décidés à combattre une idéologie de la norme et de la performance qui exige notre soumission et augure d’une civilisation inique et destructrice de l’humain » [3].

Aussi, les participant-e-s au comité de Paris de l’Appel des appels tiennent à témoigner à Joachim et Stéphane Gatti, leur émotion, leur sympathie tout autant que leur détermination à lutter contre cette barbarie qui vient et qui a déjà meurtri bien trop d’entre nous.

Il nous appartient, toutes et tous, d’élaborer les cadres dans lequels pourront prendre forme les résistances et ripostes qui mettront en échec ceux qui déclament sur les écrans du Spectacle : « Nous devons protéger nos concitoyens les plus fragiles, ceux qui souffrent le plus », « L’exclusion, c’est ce que la crise peut engendrer de plus grave » [4] et qui, dans le même temps, assument le bon fonctionnement d’un Etat qui peut mettre en garde à vue simultanément 74 syndicalistes d’une même entreprise (EDF-GDF) et qui réserve aux plus démunis et aux plus précaires l’assurance d’une constante brutalité répressive.

L’Appel des appels nous donne un de ces cadres où nous pouvons nous retrouver, un lieu où nous pouvons construire la confiance face à la déshumanisation.

Ce mardi 14 juillet 2009
Comité de Paris de l’Appel des appels <http://www.appeldesappels.org/spip.php?rubrique36>

[1] Cassandre Horschamp <http://www.horschamp.org/breve.php3?id_breve=168> , no 77, p. 49
[2] Villages Potemkine, luxueuses façades érigées à la demande du ministre russe Potemkine destinées à masquer la pauvreté des villages lors de la visite de l’impératrice Catherine II en Crimée en 1787.
[3] Charte de l’Appel des appels <http://www.appeldesappels.org/spip.php?article62>
[4] Discours présidentiel devant le Parlement réuni en Congrès <http://www.elysee.fr/>

MAIS QUE FAIT LA POLICE?

Et oui, ma bonne dame, mon bon monsieur, que fait la police ?

Nous sommes bien à Montreuil, vous et moi : Montreuil, Seine-Saint-Denis. Qu’on y habite ou qu’on y passe, on a des yeux pour voir que ça ressemble peu à l’image qu’en donnent les journaux et les politiques. Aucune ville ne saurait ressembler à ces images abruties(-santes), alors j’ai décidé de commencer à décrire ce que c’est, aberrations optiques comprises.

Montreuil, c’est grand, ça fourmille de monde, c’est très complexe et c’est étonnamment tranquille. Sinon, ça ressemble beaucoup aux autres villes où j’ai vécu : l’Etat est partout et son administration nous octroie (ou pas) le droit d’être là, au prix de tous ces comptes à rendre sans cesse en montagnes de paperasse et de justifications d’existence. Il fait régner sa loi, sous l’infinie variété de ses uniformes, pour assurer le maintien d’un ordre réglé par le profit.

Comme partout ailleurs, c’est ça que fait la police.

L’argent est partout, mais pas pour tout le monde, évidemment. Le travail ne manque pour personne – il faut réussir à survivre dans la métropole -, c’est le salaire qui est rare, puisqu’on n’arrive pas à échapper vraiment à toute cette marchandise qui s’étale. Même les besoins les plus primaires, se nourrir, se loger, se déplacer, sont soumis à la propriété que tout l’arsenal répressif sert à protéger.

Comme partout ailleurs, c’est ça que fait la police.

Malgré cela, ici, je connais des gens un peu partout. Ils sont très différents les uns des autres, mais ils me ressemblent plus que ceux des panneaux publicitaires (que l’on trouve en nombre grandissant dans la commune voisine de P., et qui sont blancs, jeunes, minces et dynamiques…). En général, à leur façon, ils font comme moi : ce qu’ils peuvent. Et ils s’entraident. Ils s’organisent pour ne pas (trop) subir face aux patrons, aux Assedic, aux HLM, aux contrôleurs de tous poils. Souvent, ils travaillent à construire quelque chose qui leur plait : une maison, une crèche, un livre… Parfois, on partage une aversion certaine pour tout ce qui précède, on essaye de comprendre comment s’en débarrasser et quand on trouve une petite idée, on s’empresse de la mettre en oeuvre. ça non plus, ce n’est pas vraiment une pratique spécifiquement montreuilloise. Ces derniers temps, ça a donné en vrac : des occupations de maisons, de CAF, de tours de la mairie, des manifs, des actes de résistance aux rafles de sans-papiers, de solidarité avec des grévistes, des assemblées, des bouffes, des chansons… et j’en passe…

Mercredi soir, à Montreuil, c’est sur tout cela que la police a dégainé. Ce qui s’est passé ce soir-là arrive dans beaucoup d’autres villes et dans des situations très diverses (manifestation, intimidation des habitants de certains quartiers…). Une fois de plus, parler de bavure serait tout simplement mensonger.

Car elle fait quoi la police, hein? Qu’est-ce qu’elle fait la police à Montreuil?

Elle joue au ball-trapp dans les rues de la ville, mon bon monsieur, ça tire sur tout ce qui bouge, sur tout ce qui ne rentre pas dans le rang. Avis aux amateurs de démocratie participative : pour garantir la pérennité de ce beau système, la police républicaine vise à la tête!

Et oui, la police républicaine…

Celle qui fait des auto-temponeuses avec les mobylettes des adolescents – moratoire sur les voitures de police! -, celle qui charge dans les avions des paquets humains en les étouffant avec des coussins – moratoire sur les coussins! -, celle qui tamponne un procès-verbal de mise en garde à vue à 22h et un certificat de décès à 6h du matin – moratoire sur les gardes-à-vue! – etc… La spécificité du recours systématique aux tirs de flash-ball, qui ont l’avantage pour les policiers qui les utilisent de mutiler sans tuer – ce qui les exposerait à quelques tracasseries administratives et à une légère prise de retard sur leurs points retraite -, doit certes être prise en compte mais il faudrait être particulièrement obtus ou parfaitement de mauvaise foi pour soutenir que la question de la violence de la police se résume à cela.

Car au fond, ma bonne dame, mon bon monsieur, tout le monde sait ce qu’elle fait la police.
Tout le monde le voit, ça crève les yeux.

/Un chat sauvage de la Boissière/

Pour plus d’infos :
http://laclinique.over-blog.net/
http://www.cip-idf.org/
http://la-parole-errante.org/index.php?cat=LPE-PRESENTATION
ainsi que le site de Resistons Ensemble…

Communiqué pour Joachim

L’Appel des appels a décidé, notamment lors d’une rencontre nationale réunie le Samedi 22 Mars 2009 à la Maison de l’Arbre à Montreuil, de constituer un lieu pérenne de pensée transversale.
Lieu visant à décrypter les mécanismes qui conduisent, qui nous conduisent à, souvent, accepter l’inacceptable, voir, parfois à s’en faire les agents, dans tous les métiers du lien social, du bien commun.
Mercredi 8 Juillet 2009, à Montreuil, alors que la Maison de l’Arbre démontait la seule exposition nationale d’ampleur sur Mai 1968, Joachim Gatti, fils de Stéphane Gatti qui nous avait reçus avec D. Voynet, Maire de Montreuil, a été avec quatre autres personnes, très gravement blessé-il a perdu un œil-suite à des violences policières.
Car aux populations de banlieue qui manifestent démocratiquement l’État oppose de plus en plus fréquemment, le tir tendu du flash Ball, la figure normée des jeunes comme nouvelle classe dangereuse, comme pour nous habituer à passer des bornes. Joachim, cameraman de 34 ans, en est l’une des victimes.
L’Appel des appels assure à Joachim, Stéphane et aux quatre autres personnes « visées » par une police de trop grande proximité non seulement son émotion, sa solidarité fraternelle, mais sa volonté de penser et d’agir contre les sinistres politiques d’aveuglement où la passion mortifère de l’ordre force une société toute entière au désordre de la déshumanisation.

L’Appel des appels
Paris le 13 Juillet 2009

Coordonnées

Bureau :

http://jesigne.fr/pourjoachimgatti

Adresse :

Montreuil, France

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VIDEO Mitterrand remonte les bretelles à François Fillon…dans mon rêve

Posté par goalexandre le 19 juillet 2009

 

Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, mais depuis le congrès de Versailles et la nomination de Frédéric Mitterrand au poste de ministre de la culture, je fais des rêves vraiment très étranges.

Alors, comme j’ai la possibilité de pouvoir enregistrer mes rêves, vous allez peut-être pouvoir me dire en le visionnant, si je suis encore normal ou bien?

source

http://www.lepost.fr/article/2009/06/28/1597396_mitterrand-remonte-les-bretelles-a-francois-fillon-dans-mon-reve.html

http://www.dailymotion.com/video/x9phsz

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