Pourquoi Jean Sarkozy a renoncé à briguer la présidence de l’EPAD
Posté par goalexandre le 24 octobre 2009
http://www.dailymotion.com/video/xawbwl
PENDANT CE TEMPS LA QUI SE PREOCCUPE DES SDF DES CHOMEURS BIENTOT LE FROID
ET LA DROITE SARKOZYSTE NE SE PREOCCUPPE QUE DE SES INTERETS PARTISANS
MR SARKOZY NON SEULMENT VOUS ETES UN MAUVAIS GESTIONNAIRE DE LA FRANCE MAIS EN PLUS VOUS ETES UN MAUVAIS PERE
FAITES VOTRE TRAVAIL ET LAISSEZ LES ENFANTS TROUVER LEUR PLACE EUX MEMES DANS LA SOCIETE
MON FILS A MOI N’auront jamais les memes relations que les votrs alors svp stop a la republique bananiere
vive la FRANCE humaniste et fraternelle
Pourquoi Jean Sarkozy a renoncé à briguer la présidence de l’EPAD
Posté par da77crecy dans : Actualite , trackback Posté le 23 10 09 par francis lefebvre
Il a fallu cinq jours pour les décider. Cinq jours pour intégrer que la réprobation suscitée, jusque dans l’électorat de droite, par la candidature de Jean Sarkozy, 23 ans, sans diplôme, à la tête de l’Etablissement public de la Défense (EPAD), ne se calmerait pas si facilement. Cinq jours pour que Nicolas Sarkozy envisage de renoncer.
Et que son fils Jean, soucieux, disait-il, de “ne pas gêner papa”, se décide à jeter l’éponge, en direct sur le plateau du journal de 20 heures de France 2.
Le chef de l’Etat et son fils ont commencé à vraiment s’inquiéter dimanche 18 octobre. Ce jour-là, Nicolas et Jean Sarkozy se retrouvent autour d’un déjeuner. Le père et le fils avaient évoqué, avant l’été, la polémique que pourrait susciter la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD. Mais cet orage-là… ils ne l’avaient pas imaginé.
Le président de la République n’ignore rien de ce qu’écrit la presse depuis dix jours. La cellule élyséenne qui relève quotidiennement les “buzz” a rapporté que les radios croulent sous les appels d’auditeurs choqués. Le courrier des lecteurs du Figaro est lui aussi submergé de lettres outrées.
Le conseil général des Hauts-de-Seine a par ailleurs alerté l’Elysée sur un phénomène jamais vu dans cette assemblée: près de deux cents journalistes, “dont des équipes de télévision de la presse russe et chinoise”, se sont accrédités pour suivre, vendredi 23 octobre, le vote qui doit propulser Jean Sarkozy comme administrateur de l’EPAD, première étape de sa candidature à la présidence de la Défense.
Il va donc falloir se décider avant vendredi.
Lors des réunions du matin, autour de Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, bien conscient des effets désastreux de la polémique, répète cependant aux conseillers:
“On tient bon. On continue.”
Mercredi 21 octobre, une nouvelle réunion est cependant organisée à l’Elysée. Cette fois, ont pris place autour du président de la République et de Jean Sarkozy, le secrétaire général Claude Guéant, le conseiller opinion du président Patrick Buisson, le conseiller en communication de l’Elysée, Franck Louvrier, et le publicitaire Christophe Lambert que le chef de l’Etat a dépêché auprès de son fils dès les premières secousses. Cette fois, ce n’est plus seulement la presse qui est évoquée.
Mais l’électorat de droite.
Dans toutes les enquêtes commandées par l’Elysée, la candidature de Jean Sarkozy est un sujet majeur de mécontentement parmi les électeurs UMP. Patrick Buisson, qui fût l’artisan de la stratégie de siphonnage de l’électorat d’extrême droite, en 2007, note par ailleurs une inquiétante remontée du Front national. La polémique lancée par Marine Le Pen sur Frédéric Mitterrand a exaspéré. L’élection annoncée de Jean Sarkozy est prise comme un retour des faveurs et des prébendes.
Ces enquêtes ne font cependant que confirmer ce que les parlementaires font remonter de leurs circonscriptions depuis dix jours.
Le 13 octobre, lors de la réunion du groupe UMP, à l’Assemblée, Jean-François Copé a coupé court au mécontentement des députés.
Mais le même jour, le président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet a préféré laisser les sénateurs s’exprimer, tant le “malaise” était manifeste. Un mot est revenu: “Indéfendable”. Longuet, qui a accompagné Nicolas Sarkozy à Gandrange, jeudi 15 octobre, puis à Saint-Dizier, mardi 20, lui en a glissé quelques mots en tête à tête.
Au sortir de la réunion, ce mercredi, le choix de Jean Sarkozy n’est pourtant pas complètement arrêté. Nicolas Sarkozy, surtout, par orgueil politique autant que par affection paternelle, se refuse à obliger son fils à se retirer.
“Je soutiendrai ta décision quelle qu’elle soit”, lui a-t-il dit. Parmi les conseillers de Jean Sarkozy, personne ne sait très bien sur quel pied danser. Une interview au Monde est calée pour jeudi 22 octobre.
ENTRETIEN ANNULÉ POUR DES “RAISONS PERSONNELLES”
Jean Sarkozy, pourtant, est très ébranlé. Les caricatures dans la presse l’ont blessé.
Il a détesté les éditoriaux qui le présentaient en “fils de”, les portraits qui le montrent si bien encadré par l’Elysée, les articles expliquant que les alliés de son père n’osent plus parler au président parce qu’“il n’écoute plus rien”. On lui a rapporté qu’au cœur même du procès Clearstream, l’avocat du jeune stagiaire Florian Bourges a fait rire la salle lâchant dans sa plaidoirie:
“Il a 23 ans, il n’a pas fini ses études, il est immature… avez-vous dit, monsieur le procureur. Je trouve que c’est une conclusion audacieuse de votre part ! Enfin, pour ce qui est de Florian Bourges, c’est vrai!”
Jeudi, un éditorial du New York Times explique encore: “Le jeune Sarkozy n’est tout simplement pas le candidat approprié pour le poste.”
Jeudi 22octobre au matin, après une dernière conversation avec son père, Jean Sarkozy décide de renoncer.
En réunion de cabinet, à l’Elysée, le sujet n’est même pas abordé par un Claude Guéant devenu laconique. Quelques minutes avant le rendez-vous prévu avec Le Monde, le jeune conseiller général annule son entretien, pour des “raisons personnelles” mais promet une entrevue après 19 heures… qui sera définitivement annulée en fin d’après-midi.
Très rares sont les proches du jeune conseiller général mis dans la confidence. Pas même Isabelle Balkany ou Thierry Solère ne sont informés. Ils ne l’apprendront qu’en fin d’après-midi.
Vers 19h15, Jean Sarkozy arrive avec son épouse Jessica, enceinte de six mois et son conseiller Christophe Lambert dans les studios de France 2. Il a téléphoné quelques instants auparavant à son parrain Brice Hortefeux, invité le soir même de l’émission A vous de juger, pour le prévenir.
A 20heures, il se lance: “Je serai candidat au poste d’administrateur de l’EPAD, mais si je suis élu je ne briguerai pas la présidence.”
Il explique avoir entendu “beaucoup d’excès, de caricatures, d’outrances” avant de reconnaitre: “Et puis, il y a aussi du vrai.” Le ton, le timbre font irrésistiblement penser à son père. Sur le fond, il cherche cependant à protéger le chef de l’Etat, assurant: “Est-ce que j’en ai parlé au président? Non. Est-ce que j’en ai parlé à mon père? Oui.”
A l’Elysée, où l’on a suivi la prestation, chacun respire. Les amis, les alliés qui téléphonent Nicolas Sarkozy l’entendent dire: “Jean a pris la bonne décision.” “Pour son père, voir son fils ainsi attaqué était devenu insupportable”, confie un intime du chef de l’Etat. Surtout, le président avait fini par comprendre que l’image de son fils, comme la sienne, serait durablement abimée.
Dès jeudi soir, la droite s’est affirmée soulagée. “Il était important de ménager l’avenir de Jean, explique Xavier Bertrand. “Il s’est libéré d’une pression monstrueuse, assure désormais Isabelle Balkany.
“Il a pris date pour la suite, dit-elle. Jean Sarkozy n’a pas dit qu’il ne serait pas candidat en 2011 à la présidence du conseil général.”
Publié dans Connaître SARKO pour mieux le combattre, Faits et méfaits du sarkozysme, insecurite, Intelligences collectives socialistes, Politique, Sarkozy un an de folie, Société | Pas de Commentaire »