Aborder la question environnementale en dehors de la pensée unique
Posté par goalexandre le 20 décembre 2009
Aborder la question environnementale en dehors de la pensée unique
En France, pour les grands moyens d’information, tout se passe comme si les débats sur « le Mur de Berlin », sur « l’identité française » ou sur « le réchauffement climatique »
avaient été conçus comme des points de fixation, afin de détourner l’attention
des sujets fâcheux comme la crise, le renflouement des banques, les privatisation des services publics, les délocalisations, le chômage, la fermeture des hôpitaux, l’attaque contre la laïcité, les droits des migrants ignorés, les syndicalistes victimes de violences, etc….
Certains scientifiques [4], souvent liés aux industriels eux même liés aux politiques forment un triumvirat sociologique qui cherche par une nouvelle croisade à convaincre que l’avenir est incertain, sauf de nous serrer la ceinture toujours plus.
Ce sommet aurait-il pour but en Europe d’invalider le cadre national au profit de l’Union européenne ? Ce sommet aurait-il pour but de créer une gouvernance mondiale (c’est complémentaire avec la précédente question), vrai projet totalitaire qui permettrait de choisir l’avenir de sept milliards d’être humains sans que ceux-ci aient leur mot à dire, quitte à ce que ces citoyens d’un nouveau monde soient peinturlurés en martiens, couleur d’espoir comme chacun sait
Revenons à Copenhague, d’un point de vue capitaliste, cette diversion se justifie. Quelques remarques non exhaustives. Socialement, la moitié de l’humanité vit au-dessous du niveau de misère.
Les chiffres sont terrifiants :
20 % des plus riches consomment 82,49 % de toutes les richesses de la Terre, les 20 % les plus pauvres doivent se contenter d’un minuscule 1,6 %
Selon ATTAC,
les 84 individus les plus riches du monde détiennent une richesse supérieure au PIB de la Chine et de ses 1,3 milliards d’habitants.
En France, selon l’observatoire des inégalités,
un ménage sur deux a moins de 1 800 euros par mois de revenus alors que les grands patrons on des revenus annuels de 2 millions à plus de 3 millions d’euros (en 2008, 3,53 millions d’euros pour le PDG de l’Oréal, Jean-Paul Agon).
S’il s’agissait de sauver la planète, pourquoi ne pas ajouter à la lutte contre l’effet de serre, celle contre le nucléaire à des fins militaires ? Pourtant, un accident, une guerre, aurait des effets néfastes sur l’environnement et vraisemblablement sur le climat.
Si nous prenons l’exemple de la chimie, notons deux mouvements contradictoires parmi d’autres :
Pour le positif, le progrès médical qui permet d’avoir en moyenne depuis l’an mille, en France, doublé l’espérance de vie ;
pour le négatif la recherche du profit par le productivisme qui conditionne la pollution des nappes phréatiques par les nitrates, les produits phytosanitaires, notamment les herbicides, et les solvants chlorés qui mettent en cause la vie des personnes et des animaux, notamment le long des cours d’eau. Notons que ce sont les choix économiques et politiques qui déterminent la recherche et ensuite l’application de cette recherche.
Dans ces conditions si la planète est en danger, les participants du sommet de Copenhague devraient, presque tous, comparaître devant le tribunal de l’humanité.
C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré le président bolivien Evo Morales,
pour lui les responsables du réchauffement de la
planète doivent indemniser leurs victimes et être
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