Au Congrès socialiste de Reims, une puissante force de proposition et de rénovation s’est mise en mouvement.
Notre motion, « l’Espoir à gauche, fiers d’être socialistes », est arrivée en tête lors du vote sur l’orientation politique,
puis, autour de Ségolène Royal et son équipe nous avons rassemblé la moitié des suffrages militants au plan national
.Au plan local, dans le 5è arrondissement de Paris, notre groupe est le plus important en nombre.
Les camarades qui ont soutenu cette motion sont entrés nombreux à la Commission Administrative de la section où ils entendent inscrire leur action dans la durée et contribuer à transformer le Parti Socialiste en renouvelant les pratiques de militance afin d’attirer de nouveaux militants trop longtemps tenus à l’écart
.Le but de ce site est d’informer tous ceux qui se reconnaissent dans notre demarche et de les inviter à mener à bien ce travail avec nous. Rejoignez-nous :
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Qu’est-ce que « Désirs d’avenir » ?
L’association « Désirs d’avenir » se propose de fédérer toutes celles et tous ceux qui trouvent que notre société devrait aller mieux et qu’il faut se donner les moyens qu’elle aille mieux, pour débattre et construire ensemble des propositions. Elle s’est constituée autour d’un premier groupe de proches de Ségolène Royal, qui ont déjà travaillé ou milité avec elle, qui la connaissent et apprécient ses convictions et sa manière de se saisir à bras-le-corps des problèmes.
Vous pouvez également faire un don à Désirs d’Avenir en adressant un chèque à l’ordre de « Désirs d’avenir » et en l’envoyant à Désirs d’avenir, 95, boulevard Raspail, 75
Depuis la création de la SFIO en 1905 par Jean Jaurès, le socialisme s’est imposé en France comme l’une des forces combatives contre le capitalisme et son modèle de société, mais également comme un parti de gouvernement.
Jean Jaurès déclarait dans un discours à Lille en 1900 :
« Si les prolétaires, si les travailleurs ne concevaient pas la possibilité d’une société différente, si tout en constatant la dépendance où ils sont tenus, la précarité dont ils souffrent, ils n’entrevoyaient pas la possibilité d’une société nouvelle et plus juste ; s’ils croyaient, s’ils pouvaient croire à l’éternelle nécessité du système capitaliste, peu à peu cette nécessité s’imposant à eux, ils renonceraient à redresser un système d’injustices ».
Il entendait ainsi ne pas se cantonner dans la condamnation d’un système mais permettre au socialisme d’accéder au pouvoir pour transformer la société, un idéal indispensable pour éviter une acceptation de ce « système d’injustice ».
Le socialisme, parti gouvernemental, avec Léon Blum en 1936 puis François Mitterrand sous les présidences de 1981 à 1995, accédait au pouvoir pour mettre en pratique son idéal et réaliser une société plus juste. Si le bilan des ces phases gouvernementales n’est pas tout « rose », beaucoup de réalisations ont été toutefois faites pour améliorer les conditions de vie et de travail des salariés.
La difficulté pour le socialisme une fois au pouvoir, confronté à la gestion des affaires, est de maintenir son idéal de transformation de la société. Le gouvernement de Lionel Jospin entre 1997 à 2002 a fini par se fondre dans l’acceptation de ce « système d’injustices » se transformant aux yeux des électeurs en socialisme comptable.
Une expérience qui s’acheva en fiasco lors de l’élection présidentielle de 2002, Lionel Jospin laissant Le Pen au deuxième tour face à Jacques Chirac.
L’entrée en scène de Ségolène Royal en 2006, propulsée par la volonté populaire, contre l’appareil du Parti, provoquait une rupture.
La candidate refusait de reprendre le discours orthodoxe du socialisme pour proposer de construire un socialisme du XXIè.s. axé sur un humanisme, en replaçant l’homme au cœur du projet pour assurer à chacun un avenir meilleur, un réalisme économique dans un système globalisé et une prise en compte de la révolution verte imposant une mutation de tout l’appareil économique.
Echouant face à Nicolas Sarkozy, faute d’avoir pu disposer d’un parti en ordre de bataille, Ségolène Royal entendait poursuivre son action de refondation. Mais lors du congrès de Reims,
le triumvirat, Martine Aubry – Dominique Strauss-Kahn – Laurent Fabius,
constitué dans les arrières salles, réussissait dans des conditions « pas très catholiques » à lui faire barrage pour maintenir un socialisme conservateur dans son vocable historique « de gauche » et dans ses finalités de « bon gestionnaire ».
La question va immanquablement se reposer, après les régionales, dans la préparation des primaires et l’enjeu ne sera pas seulement autour d’une personne mais bien sur la forme de socialisme :
un socialisme gestionnaire ou un socialisme du XXIè siècle, c’est-à-dire offrant un nouvel idéal pour construire une autre société en rupture avec le capitalisme, ce « système d’injustices ».
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