Royal: « la droite panique » (Garot, PS)

Posté par goalexandre le 30 juin 2010

pour info

il n’y a que la verité qui blesse

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/30/97001-20100630FILWWW00487-royal-la-droite-panique-garot-ps.php

Royal: « la droite panique » (Garot, PS)


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Le député PS Guillaume Garot, porte-parole de Ségolène Royal, a estimé aujourd’hui que « la droite panique et perd ses nerfs » après les multiples réactions indignées des dirigeants de droite aux propos de l’ex-candidate à la présidentielle sur un « système Sarkozy corrompu ».

« Les attaques de la droite contre Ségolène Royal montrent une chose : la droite panique et perd ses nerfs », affirme dans un communiqué le député-maire de Laval. Selon lui, « Ségolène Royal a touché juste, en dénonçant les dérives du système Sarkozy, servile devant l’argent-roi ». « Soirée au Fouquet’s, dîner au Bristol des donateurs de l’UMP en présence du président de la République, affaire Woerth-Bettencourt : les rapports de l’argent et du pouvoir n’ont jamais été si étroits et si confus », ajoute-t-il.

« Les Français attendent aujourd’hui d’autres comportements de leurs dirigeants, fondés sur une morale publique exigeante, respectueuse de l’éthique républicaine »,

conclut Guillaume Garot.

 

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FIERS D’ETRE SOCIALISTES FRANCAIS ESPOIR A GAUCHE

Posté par goalexandre le 27 juin 2010

http://www.fraternite-royal.com/article-32497307.html

 

De la social-démocratie au social-humanisme.

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la democratie  doit etre respecté   un résultat

 

démocratique  resultant de la  volontée d’un collectif

 

doit etre respecté 

 

Le résultat des élections européennes aura été une gifle pour l’ensemble des social-démocraties. Celles qui gouvernent avec la droite et pour lesquelles on dit que droite ou gauche de toutes façons c’est pareil. La social-démocratie est morte ce 7 Juin officiellement. Vous me direz nous étions nombreux à dire qu’elle était déjà morte depuis longtemps, depuis au moins 2006 et l’événement médiatique de Ségolène Royal.

Car contrairement à ce que disent avec insistance nos détracteurs, nous ne sommes pas des idolâtres.

Nous sommes des convaincus de la nécessité d’un changement de paradigme pour la gauche

qui met l’humain devant les valeurs financières.

Et si nous avons cru en ségolène Royal c’est parce qu’elle propose très concrétement les outils du changement.
La social-démocratie a cru pouvoir s’étendre au reste du monde à partir d’un cas particulier: celui des démocraties anglo-saxonnes et nordiques qui connaissent un fort taux de syndicalisation. Il a été ainsi possible d’inventer un équilibre des pouvoirs entre le patronat et les salariés basé sur la recherche de compromis. Cette logique a pu fonctionner mais elle est en train d’échouer.

Pourquoi? Parce que c’est ressenti par les citoyens comme un compromis avec le libéralisme et pas un vrai changement de société donc de rapport de force. On l’a vu en France avec l’époque Jospin qui a fait des avancée sociales indéniables mais qui a dans le même temps privatiser comme jamais et signer la mise en concurrence des services publics.

Un crime contre l’idée socialiste et un abandon de nos valeurs. Depuis nos électeurs ne nous font plus confiance et ne croit pas que nous avons les capacités d’incarner un vrai projet de société alternatif à la droite, qui sait elle aussi faire quelques mesures sociales pour faire passer la pilule. Alors droite ou gauche où est la différence?

La solution à nos problèmes est de renouer avec nos fondamentaux et l’origine de notre création qui a été de défendre la liberté individuelle tout en donnant la possibilité à toutes et tous de réussir sa vie.

Le fondement de l’histoire de la gauche est le respect de l’être humain. Respect économique, social, environnemental, familial, international. L’être humain et son environnement sont les causes à défendre pour la gauche humaniste.
Dans le domaine économique il s’agit donc de respecter les travailleurs comme les patrons, les ouvriers comme les cadres. Nous ne portons pas en nous des germes de violence révolutionnaire mais nous voulons changer de système en instaurant le respect.

Et pour cela l’outil indispensable est le gagnant-gagnant. A chaque avancée humaniste dans l’entreprise celle-ci se voit récompensée par l’octroi de baisse d’impôts, de charges sociales. Parce que chaque avancée fait correspondre une augmentation du bien-être dans l’entreprise.

Donc moins de tensions sociales, moins de conflits, moins de stress, moins d’arrêts maladies etc… Tout bénéfice pour l’ensemble de la société car on ne peut construire un projet gouvernemental en pensant favoriser une catégorie plus qu’une autre. Nous devons être le parti qui représente l’ensemble de la société. Cela s’applique naturellement dans tous les domaines. Et c’est pourquoi nous pouvons dire que nous ne sommes pas le parti de l’assistanat. Puisque l’assistanat c’est tout le contraire du respect de la dignité humaine.

Pour que ce social-humanisme puisse voir le jour il lui faut une méthode politique crédible. Une méthode qui fasse intervenir l’être humain là où il est dans le processus de décision. Cette méthode c’est la démocratie participative citoyenne.

On le voit cette méthode finit par s’imposer comme incontournable au parti socialiste, enfin, et même au gouvernement. Mais il ne faut pas qu’elle soit un gadget ou un pis-aller. L’application politique de cette méthode demandera à ce que l’on change de république pour y intégrer toutes les formes de démocratie et à tous les niveaux: entreprise, territoriale, institutionnelle, sociale,culturelle, etc..

Tous les domaines de la vie en société sont concernés. Cela va donc plus loin que la social-démocratie qui s’arrêtait en chemin et qui n’allait pas plus loin que le corps social. Nous social-humanistes nous croyons que l’individu est assez intelligent et autonome pour faire valoir ses droits et ses devoirs .

Notre postulat de départ est de faire confiance à l’être humain, à son environnement et donc à la vie tout simplement. Toutes les formes de vies doivent être privilégiées sur les valeurs financières et économiques.

C’est ce social-humanisme que Ségolène Royal, et son équipe, construit avec application depuis 2007. Depuis d’ailleurs sa campagne participative car le tour de France a déjà été fait. Et bien lors de ce tour de France Ségolène Royal a compris le message des français. Leur aspiration, leurs envies, leurs craintes.

Il lui a manqué du temps, de la préparation, du soutien pour faire valoir son désir d’avenir. C’est pourquoi depuis 2007 elle se prépare, elle consulte, elle écoute, elle échange, elle construit ce social-humanisme qu’elle met d’ailleurs en place très concrétement dans sa région.

Je vous invite à voir ce qu’elle dit sur les points importants depuis 2006 sur le site Désirs d’avenir.

Le social-humanisme n’hésite pas à parler d’amour et de fraternité. C’est sa grande force car il est le seul à pouvoir le faire et le dire. Pour cela Ségolène Royal n’a jamais hésité:

Discours de Ségolène Royal au Congrès de Reims du PS
envoyé par lespoiragauche. – L’info internationale vidéo.

Et la devise du social-humanisme vous la connaissez sûrement: Le progrès pour tous, le respect pour chacun.

 

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visite de chantier du Lycée kyoto en octobre 2008 UNE ENERGIE D’AVANCE

Posté par goalexandre le 26 juin 2010

http://www.dailymotion.com/video/x8sccd

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Lycée pilote pour l’accessibilité aux handicapés… DE LA PAROLE AUX ACTES

Posté par goalexandre le 26 juin 2010

http://www.dailymotion.com/video/x8sl7m

Développer l’accessibilité des lycées

Pour la Région Poitou-Charentes, faciliter l’accueil de chacun dans les établissements de l’éducation est une priorité. L’accessibilité est une condition essentielle pour exercer, en toute autonomie, le droit à l’éducation. C’est pourquoi, afin d’améliorer la qualité de vie de tous, lycéens et acteurs de la vie éducative (enseignants, personnels administratifs, techniques, médico-sociaux, parents), en situation de handicap ou non, la Région Poitou-Charentes a lancé des travaux de construction ou de rénovation des lycées en tenant compte de l’accessibilité des établissements et des équipements.

En 2007 et 2008, les 93 lycées de Poitou-Charentes ont fait l’objet d’un diagnostic d’audit d’accessibilité. En outre, pour rendre effectif le droit à l’éducation pour tous, la Région a financé en 2008 la rémunération d’interprètes en Langue des Signes Française pour accompagner 18 lycéens sourds et malentendants (convention avec l’Éducation Nationale), l’assistance à domicile de 80 lycéens malades ou accidentés ou bien encore une dizaine de projets « handicap » portés par les établissements ou par les lycéens.

Parce que le droit à l’éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental, la Région Poitou-Charentes s’est donné pour objectif d’apporter des aides concrètes et efficaces pour que les jeunes en situation de handicap soient pleinement intégrés dans le milieu scolaire ordinaire.

Un exemple de concrétisation : le lycée pilote accessible Thomas-Jean Main de Niort

Les travaux au lycée Thomas-Jean Main de Niort, conçus avec la participation des usagers et des personnes en situation de handicap, ont été achevés en 2008. Ils permettent une accessibilité pour tous, notamment :

  • au handicap moteur : création de rampes d’accès ; élargissement de portes ; équipement en tables de hauteur réglable ; aménagement de sanitaires et douches ;
  • au handicap visuel : installation au sol de plaques « podotactiles » pour marquer tous les cheminements intérieurs et extérieurs de l’établissement ;  bandes réfléchissantes ; signalétique en braille ;
  • au handicap auditif : sonorisation des salles de réunions/conférénces en vue de l’accueil de personnes appareillées ; équipement de sonorisation mobile pour les enseignants intervenant devant des élèves appareillés.

 

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Les Nuits Romanes 2010 : entre Musiques et Voix

Posté par goalexandre le 26 juin 2010

http://nuitsromanes.poitou-charentes.fr/

http://www.dailymotion.com/video/x8sl29

Les Nuits Romanes 2010 : entre Musiques et Voix

Après le succès de l’édition 2009, qui a réuni plus de 25 000 personnes, les Nuits Romanes préparent déjà leur été 2010. Voulu par Ségolène Royal, Présidente de Région, ce festival mêlera pour la sixième année le patrimoine roman régional et des concerts autour de la musique et de la voix, au cours de 70 rendez-vous gratuits et tous publics sur tout le territoire.

Les ensembles musicaux régionaux (l’Orchestre Poitou-Charentes, l’Orchestre des Champs-Elysées, Ars Nova), des collaborations avec l’Abbaye Royale de Saintes et les Jeudis Musicaux du Pays Royannais, l’implication de nombreuse structures culturelles régionales (chorales, danse, théâtre, arts de la rue…), vont donner toute sa qualité à cette édition 2010.

Les Nuits Romanes 2010 vont également célébrer à leur manière l’Année Jacquaire, plusieurs rendez-vous étant prévus les jours même de l’étape des marcheurs sur la Via Turonensis.

Vous retrouverez ici, dans les prochaines semaines, le programme complet, ainsi que de nombreuses informations sur les Nuits Romanes et sur l’art roman en Poitou-Charentes.

Retrouvez ici le programme des Nuits Romanes 2010
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Pénibilité au travail : les mesures concrètes de la Région

Posté par goalexandre le 26 juin 2010

http://www.poitou-charentes.fr/accueil.html

Pénibilité au travail : les mesures concrètes de la Région

reunion avec les partenaires sociaux pour les retraites

Suite à la réunion avec les partenaires sociaux qui s’est tenue mercredi 16 juin autour de Ségolène Royal, Présidente de Région, et de plusieurs conseillers régionaux, la Région s’engage dans la mise en œuvre de mesures concrètes pour faire avancer la question de la pénibilité au travail dans le cadre de la réforme des retraites.
Réunis, les partenaires sociaux (syndicats de salariés et représentants des employeurs), des organismes intéressés par la question de la pénibilité au travail, des médecins du travail et Serge Volkoff, membre du Conseil d’orientation des retraites et spécialiste de ce thème, se sont retrouvés autour de plusieurs propositions :

  • promouvoir clairement une vision sociale de la compétitivité, induisant que les salariés sont plus efficaces, et donc plus rentables, lorsqu’ils travaillent dans de bonnes conditions ;
  • aidées les entreprises qui expérimenteront de nouvelles organisations du travail ;
  • s’attacher à réduire les conditions de pénibilité du travail.

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Ségolène Royal invitée de Dimanche+ le 13 Juin…video

Posté par goalexandre le 26 juin 2010

 

http://www.dailymotion.com/video/xdnyl9

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Ségolène Royal alerte sur le risque de récession porté par les politiques aveugles de rigueur

Posté par goalexandre le 21 juin 2010

Désirs d'Avenir - la Force Citoyenne

Site Désirs d'Avenir - La France

 

Ségolène Royal alerte sur le risque de

récession porté par les politiques aveugles de rigueur
 

ar les politiques aveugles de rigueur

En déplacement au siège de l’ONU à New-York où elle participe à la réunion du Conseil de l’Internationale socialiste, présidé par George Papandreou, Premier ministre grec, Ségolène Royal, quelques jours avant le début du G20, souligne la pertinence de la prise de position de Barack Obama concernant les risques que fait courir la rigueur budgétaire.

Dans une lettre adressée aux chefs d’Etats et de gouvernements du G20, le Président américain appelle les pays du G20 à agir ensemble pour renforcer la reprise, à l’encadrement très strict du secteur financier et à lui « faire payer les dommages qu’il peut causer».


 

Ségolène Royal souhaite que les pays européen et les institutions internationales écoutent avec attention ce point de vue du Président Obama qui rejoint celui de l’Organisation Internationale du Travail ainsi que les prises de position de plus en plus nombreuses d’économistes dont certains révisent d’ailleurs leur doctrine à la lumière de la persistance des dérives de l’économie financière.

La brutalité des plans de rigueur en train de se mettre en œuvre partout en Europe, y compris en France, loin d’éloigner le risque du sur-endettement, va au contraire le rendre encore plus dangereux.

Le monde, et particulièrement l’Europe en retard de croissance, a besoin aujourd’hui de manière urgente de règles du jeu qui mettent la finance au service de l’économie et l’économie au service de la croissance créatrice d’activités et d’emplois.

Les politiques de rigueur aveugles sont un contresens économique qui peuvent déboucher sur une récession comme celle des années 30.

Ségolène Royal mettra l’accent sur ce risque demain à la tribune de l’Internationale socialiste et mettra en avant les 6 clefs pour construire un autre monde :

Faire de l’efficacité économique et de la justice sociale un couple inséparable : les politiques aveugles de rigueur deviennent un danger. Elles creusent les inégalités et entraînent un recul du pouvoir d’achat, et donc conduisent à la récession. Une autre voie est possible

Réhabiliter le rôle de la puissance publique : l’Etat n’est pas le problème mais une partie de la solution. C’est à la volonté politique de reprendre la main pour en finir avec les désordres de la finance mondialisée. Ce n’est pas d’Etat brancardier mais d’Etat anticipateur, porteur d’une vision à long terme de l’intérêt général, que les pays malmenés par la crise ont impérativement besoin pour s’en sortir et surtout ne pas y retomber.

Accélérer la croissance verte et la sociale-écologie qui constitue le gisement d’emplois et de qualité de vie de demain

Définir et protéger nos biens publics mondiaux : La privatisation effrénée des services publics et la marchandisation de tous les domaines de l’existence n’ont eu nulle part les effets vertueux que promettaient leurs partisans

La démocratie comme condition de l’efficacité politique : Nos peuples aspirent à autre chose que ces décisions prises sans eux et du coup mal pensées, mal appliquées, parfois brutales et toujours verticales. Nous devons, nous socialistes, tirer lucidement les leçons de ce qui ne marche plus et aussi comprendre de quelles frustrations se nourrissent les succès des partis qui s’affichent comme anti-système, alternative aux partis traditionnels et à l’écoute des aspirations populaires

Contre la violence des marchés et les hégémonies dépassées : construire un ordre juste à plusieurs voix

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Compte-rendu de la réunion de travail entre DA92 et DA93 Freddy Pambou

Posté par goalexandre le 20 juin 2010

http://www.da92.com/index.php?option=com_content&view=article&id=202:compte-rendu-de-la-reunion-de-travail-entre-da92-et-da93&catid=25:le-projet&Itemid=50

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Jun

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2010

Compte-rendu de la réunion de travail entre DA92 et DA93

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Cher(e)s ami(e)s,

Une réunion de travail s’est tenue le mardi 1 juin de 19 à 21h30 entre des militants de DA92 et de DA93.

Etaient présents Alexandre Gomez, Stéphanie Pouliquen, Nadine Dupuy et moi-même.

L’ordre du jour a porté sur les futures actions militantes au niveau de la Boucle Nord, couvrant les quartiers populaires des Hauts-de-Seine et de la Seine-St-Denis.

Après avoir fait le tour de l’actualité politique et des récentes déclarations de Ségolène Royal, nous avons convenu:

  • d’organiser à partir de la semaine prochaine des micro-trottoirs sur les retraites entre les territoires des Hauts-de-Seine et de la Seine-St-Denis
  • d’organiser à la rentrée un débat participatif sur la thématique des retraites, du chômage des jeunes et l’exploitation de la jeunesse au travail

Les dates pour les micro-trottoirs seront communiquées à la fin de la semaine.

Nous en profitons également pour vous informer que nos camarades de Paris organisent deux micro-trottoirs les samedi 5 juin et 12 juin (de 14h à 18h). Un certain nombre d’entre nous de DA92 se sont engagés à aller leur prêter mains fortes et échanger les résultats de nos consultations.

Freddy PAMBOU

 

Reférencement

Notre site Les hauts de Seine avec Ségolène Royal est listé dans la catégorie Politique : e-democratie de l’annuaire Le portail WebRankInfo

Qui est en ligne?

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L’alternative de gauche à la mondialisation : un autre monde est possible et c’est urgent

Posté par goalexandre le 11 avril 2010

Intervention de Ségolène Royal à l’Université Candido Mendes (Brésil)

 

 

Leçon inaugurale de Ségolène Royal à l’Université Candido Mendes : l’alternative de gauche à la mondialisation

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Leçon inaugurale de Madame Ségolène Royal

Rio de Janeiro, le 8 Avril 2010 à l’Université Candido Mendes

 

 

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Mes chers amis, mes chers camarades, chers étudiants

 

C’est d’abord à vous, chers étudiants, que je veux m’adresser. Vous remercier d’être venus , ici, pour m’écouter.

Vous remercier pour cet esprit de recherche.

Vous êtes la jeunesse étudiante , vous êtes en partie l’avenir de ce pays.

Vous êtes cette génération de la crise, qui a grandi dans cette mondialisation dont je vais reparler, celle qui écrira les pages des 50 prochaines années.

Vous êtes la jeunesse qui se développe à cette croisée des chemins.

Quelle direction prendrons nous ensemble ?

Celle de la sagesse et de l’avènement d’une véritable civilisation humaine, garante des droits humains ?

Ou bien celle de la barbarie ?

C’est de nos choix de dirigeants mais aussi de votre apprentissage, de votre éthique, de votre morale que dépend en partie le monde qui vient.

 

Vous, la jeunesse étudiante brésilienne, mais plus largement la jeunesse du monde entier, vous êtes la chance des nations, d’où que vous veniez, quel que soit votre milieu social d’origine.

Chaque fois que je dialogue avec des jeunes, j’ai toujours envie de restituer ces très beaux encouragements donnés par Nelson Mandela à la jeunesse d’Afrique du sud, il y a quelques années, à l’université de Johannesbourg

« Soyez les auteurs de votre propre destinée et représentez vous comme les étoiles qui éclairent le chemin d’un avenir meilleur »

 

Je voudrais saluer tout particulièrement Candido Mendes, le recteur de cette université fondée par sa famille. Candido Mendès, je veux le dire ici, est un humaniste authentique. Et dans les mots et dans les actes.

 

J’ai lu avec beaucoup de passion le livre sur Lula et l’autre Brésil son ouvrage de dialogue intitulé «  le défi de la différence », Entretiens sur la Latinité » préfacé par Alain Touraine avec lequel j’ai écrit en 2008 un livre de dialogue « Si la gauche veut des idées » – cela nous fait un point commun.

 

Vous y décrivez le Brésil, et c’est très convaincant, comme le laboratoire d’un avenir possible à l’antidote à un monde globalisé au bénéfice des nantis. Vous montrez de façon très originale le Brésil de Lula l’éveil « d’un long sommeil austral », d’une puissance – continent bienveillante dressée contre l’hégémonie d’un seul monde, d’un seul modèle.

Je veux saluer, cher Candido Mendes votre indéfectible espoir qui porte votre action pour établir une véritable alliance des civilisations basée sur une nouvelle démocratie planétaire. Ce défi de la différence, cette dynamique entre la diversité et l’unité, vécu comme un enrichissement mutuel….

Candido Mendès vous êtes aussi un grand amoureux et connaisseur de la France.

Je veux vous remercier de jeter inlassablement, depuis des années, des ponts entre nos deux pays, vous vous qui êtes à la fois philosophe, juriste, sociologue, chercheur en science politique. J’ai eu la joie de vous recevoir à Poitiers, la capitale de la région que je préside, avec notre ami commun, le grand sociologue Edgar Morin, qui a créé à Poitiers son laboratoire des politiques de civilisation.

 

La dernière fois que je suis venue au Brésil c’est au Forum Social de Bélem en janvier 2009. Les hasards du calendrier ont fait se succéder en janvier deux évènements majeurs que j’ai voulu vivre sur place et dont, sur fond de crise globale, les leçons convergentes me frappent : l’investiture de Barack Obama et le Forum social mondial de Bélem, à l’occasion duquel j’ai également rencontré le Président Lula que je me réjouis de revoir demain.

 

J’ai vu, dans la capitale américaine, l’immense mobilisation populaire et l’espérance qui unissaient fraternellement des Américains de toutes origines, de toutes conditions, de tous âges ; leur fierté d’avoir contribué à élargir l’univers des possibles. J’ai vu, à Belém, l’exceptionnelle participation à ce Forum social : 130 000 citoyens engagés de 142 nations, 3 000 Indiens de tous les pays qui ont l’Amazonie en partage, la forte présence des délégations françaises. J’ai vu ces jeunes si nombreux, rétifs aux injustices et conscients d’habiter un monde commun, assoiffés de politique en phase avec son temps. J’ai vu la richesse des témoignages et des expériences éclairant trois grands thèmes transversaux : justice sociale, développement durable et démocratie participative. J’ai vu discuter ensemble toutes les gauches que l’on appelle là-bas « utopistes, révolutionnaires et réformistes » car, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare.

J’ai retiré de tout cela, un texte d’une soixantaine de pages « Obama, Lula, Forum social dix leçons convergentes (publié par la Fondation Jean Jaurès et que vous pouvez lire sur le site Désirs d’Avenir) et la première d’entre elle, c’est une phrase du Président Lula, l’une des premières remarques qu’il m’a faite lors de notre entretien à Belém : « Belém, c’est beaucoup plus sérieux que Davos !

On est là au cœur de notre sujet. La crise globale qui ébranle la planète disqualifie les donneurs de leçons, qui moquaient les mises en garde des altermondialistes et nous vantaient les charmes de l’Etat minimal, de l’abaissement des protections sociales, du productivisme prédateur et des prouesses des traders.

 

Oui, il est vrai qu’à Davos, on se contentait de constater les dégâts d’une crise générée avant tout par l’avidité du capitalisme financier sauvage, en évitant le moindre mea culpa, la moindre remise en cause du système, la moindre réforme de comportement, alors qu’à Bélem, on traçait des pistes pour des solutions.

 

Un an après, les traders touchent à nouveau leur bonus, les banques ont utilisé la puissance publique pour reconstituer leur capacité de nuisance, et recommencent, de plus belle, les mêmes montages financiers douteux, le même esprit d’enrichissement frénétique…. Rien ne semble avoir servi de leçon.

Oubliées, les images des émeutes de la faim, dans les rues de Bombay ou de Dakar ou du Caire

Oubliés, l’effondrement des empires financiers, à l’image de Lehman Brothers, les visages paniqués, les larmes des salariés licenciés.

Oubliées les entreprises qui ferment, les emplois qui disparaissent par milliers, en Amérique, en Europe, en Asie.

Les salariés broyés par les mâchoires de fer du capitalisme financier.

Comme si de rien n’était …

La voilà, la loi de fer de l’oubli, la déconnexion du réel, le retour du virtuel et de l’abstraction. 

Cela me fait penser à cette observation de Gandhi toujours d’actualité «  Il y a bien assez dans le monde pour satisfaire les besoins de tous mais pas assez pour satisfaire l’avidité de tous »

Je crois vraiment un autre monde possible, une alternative à gauche pour imposer le respect de l’être humain et de son environnement dans toutes les décisions politiques. Je vous propose cinq propositions à relever qui se traduisent par cinq lois du nouvel ordre mondial.

Première proposition : Faire de l’efficacité économique et de la justice sociale un couple inséparable

 Si je commence par cette première loi c’est parce qu’ici, dans le Brésil de Lula, nous avons le laboratoire de la fusion entre l’efficacité économique et justice sociale.

La preuve en est le très ambitieux « programme d’accélération de la croissance » que viennent de lancer le Président Lula et Dilma Roussef – dont j’admire l’itinéraire, le courage et l’efficacité – et qui met sur l’énergie et le social notamment les services publics de base : eau, électricité, tout à l’égout, éclairage, poste de santé, crèches, postes de police, soit 160 milliards d’euros dans les quartiers qui en sont démunis.

Le programme des maisons populaires « ma maison, ma vie » double et passe à 2 millions de logements d’ici 2014. « Le plan ce n’est pas un chiffre, un chantier ou une liste, c’est la transformation de l’argent public et privé en qualité de vie et développement » comme l’a très bien résumé Dilma Roussef.

Deuxième proposition : Réhabiliter le rôle de l’Etat

Qui eût cru que l’on discuterait aujourd’hui aux Etats-Unis de la nationalisation temporaire des banques ? Qui aurait pu imaginer que l’Etat américain plafonnerait d’autorité les rémunérations des plus hauts dirigeants des entreprises aidées par la puissance publique ? A l’aube de la révolution conservatrice, Ronald Reagan désignait le coupable : l’Etat. A l’aube d’un possible « post-libéralisme » qui ne se contente pas de panser les plaies et d’atténuer les chocs (ce qui, vu de France, serait toutefois appréciable !), c’est à la volonté politique de reprendre la main. Ce n’est pas d’Etat brancardier mais d’Etat anticipateur, porteur d’une vision à long terme de l’intérêt général, que les pays malmenés par la crise ont impérieusement besoin pour s’en sortir et surtout ne pas y retomber.

C’est une des significations majeures de la victoire d’Obama et de son plan de relance énergétique, auquel les Etats-Unis vont consacrer 5,6% de leur PIB – alors que la France et l’Europe peinent à mobiliser 1,5% de leur richesse produite. Ce qui frappe, dans les propos et les actes du président américain, c’est le rôle désormais stratégique de la puissance publique. L’important, a-t-il souvent dit, n’est pas de savoir si l’Etat est trop gros ou trop maigre, mais s’il remplit correctement ses missions. C’est pourquoi, ajoute-t-il, nous arrêterons ce qui ne marche pas et développerons ce qui marche, y compris en recrutant les fonctionnaires qualifiés dont nous avons besoin pour accompagner et contrôler les investissements et les programmes publics que nous lancerons. Affaiblis en France, les services publics renaissent au pays où la droite prétendit s’en passer au nom de la lutte contre « la bureaucratie fédérale » et de l’abandon du bien commun aux intérêts particuliers.

Ici, le Brésil a admirablement surmonté deux crises comme l’explique Alain Rouquié, ancien ambassadeur au Brésil et actuel président de la Maison de l’Amérique latine, dans son livre intitulé « le Brésil au 21ème siècle, naissance d’une nouveau grand » :

-   La crise de 2002, orchestrée par une droite prédisant le chaos si Lula était élu, qui vit l’affolement des marchés financiers et conduisit le pays au bord de la banqeroute. Lula compris que la priorité était à la restauration de la confiance et son Ministre des Finances, réussit un redressement spectaculaire.

Trois ans plus tard, le Brésil remboursait par anticipation sa dette au FMI et annonçait se passer désormais de ses coûteux services avant, plus récemment, de renflouer le FMI.

Il s’enorgueillit aujourd’hui que les prêts bonifiés de sa Banque Nationale du développement économique et social (BNDES) dépassent ceux de la Banque Mondiale ;

-  la crise de 2008 a laquelle le pays a particulièrement résisté et dont il est rapidement sorti, renouant après une brève récession avec une croissance de l’ordre de 5 %.

Les raisons de cet amortissement du choc : un système bancaire sain, non contaminé par les subprimes du fait de sa faible internationalisation et de règles prudentielles protectrices + des politiques contra-cycliques efficaces couplant un soutien à la consommation populaire (relèvement du salaire minimal et des retraites, élargissement des Bolsas Familia, desserrement du crédit et aides à l’équipement ménager des plus pauvres) et un programme soutenu d’investissements publics.

 

On voit bien par ces exemples que l’Etat n’est pas le problème mais au contraire une partie de la solution.

 

Troisième proposition : Accélérer la croissance verte

 

C’est le gisement d’emplois et de qualité de vie de demain. Ma conviction sur ce sujet ne date pas d’aujourd’hui. En 1992, j’étais à Rio, il y a 18 ans, ministre de l’Environnement qu sommet de la Terre ! Je suis une écologiste convaincue et active avec la priorité de l’excellence environnementale. En six ans, j’ai d’ailleurs fait de la région que je préside, la première région d’Europe pour le plan sur l’énergie solaire, soutenu la production de la voiture électrique de l’entreprise Heuliez, en faisant entrer la Région – cas unique en France – au capital de l’entreprise, développé fortement l’agriculture biologique, construit le premier lycée 100 % énergie propre, expérimenté le biocarburant dans les trains etc.

 

Tout cela pour vous dire qu’à Copenhague, où j’étais invitée en tant que présidente d’une région exemplaire (70 % des actions concrètes contre le réchauffement planétaire se font au niveau local), je peux vous dire, que Lula est apparu comme un grand leader…

 

Lula est apparu, alors que le Brésil est le 4ème plus gros émetteur de gaz à effet de serre, comme un grand leader du 21ème siècle appelant le monde à assumer sa responsabilité et donnant l’exemple avec les engagements pris dans la foulée par son pays.

Rompant avec le traditionnel discours de défausse sur les pays riches tout en soulignant leur responsabilité particulière, le Brésil a été, en décembre 2009, le premier pays émergent (ou récemment émergé) à s’engager aussi résolument dans la lutte contre le changement climatique puis à passer à l’acte en s’imposant unilatéralement à lui-même des objectifs ambitieux en dépit de l’issue décevante du Sommet.

 

Brillant, volontariste, sans notes, le discours de Lula à Copenhague a été plusieurs

fois interrompu par des applaudissements. Il a vivement dénoncé le G2 américanochinois, l’accusant de s’entendre sur le dos des 190 autres pays participants et de « ne prendre pour base que les réalités économiques de leurs seuls pays, sans tenir compte des responsabilités que nous devons assumer avec l’ensemble de l’humanité ».

 

Avec des propositions :

– réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici 2050 (par rapport à

1990) ;

– création d’une Organisation mondiale de l’Environnement ;

– création d’un fonds apportant un soutien « nouveau et substantiel » aux pays

pauvres (Afrique en tête) et les plus vulnérables aux effets du changement

climatique (petits Etats insulaires notamment) car « c’est aux riches de financer les efforts de ceux qui ne le sont pas ».

 

Il a estimé aussi que, si chaque pays doit se mobiliser, il faut néanmoins faire la différence entre « les pays qui ont une politique industrielle depuis 150 ans » et ceux qui en sont encore à l’aube de leur développement. Il a annoncé que le Brésil était prêt à contribuer au financement de ce nouveau fonds d’aide à la participation des pays les moins riches à la lutte contre le changement climatique.

 

Joignant le geste à la parole, le Brésil a adopté en décembre 2009 une loi par laquelle il s’oblige à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 36% voire 39% à l’horizon 2020. Beaucoup d’autres sujets concernant l’environnement pourraient être abordés…

 

  

Quatrième proposition : définir et protéger biens publics mondiaux

La privatisation effrénée des services publics et la marchandisation croissante de tous les domaines de l’existence n’ont eu nulle part les effets vertueux que promettaient leurs partisans. Il y a plusieurs années, Ricardo Petrella, l’un des penseurs stimulants de l’altermondialisme, a théorisé la notion de « biens publics mondiaux », applicable par exemple à l’eau potable, à la santé, à l’éducation, à l’environnement, tous domaines justiciables d’autres logiques que celles de l’appropriation privée.

 

La droite nous dit, qui mieux que le marché peut valoriser ces domaines et en faire profiter le plus grand nombre ? On a vu !

 

Alors que des biens fondamentaux devraient être le patrimoine commun de l’humanité, on a vu, leur renchérissement, les ententes tarifaires et l’exclusion de ceux qui n’ont pas les moyens d’acquitter les nouveaux péages. On a vu les agriculteurs ligotés par les semenciers et les grandes entreprises promptes à breveter tout le vivant. Un exemple parmi bien d’autres : les prix pratiqués sur les médicaments par les trusts pharmaceutiques ont bafoué le droit à la santé et condamné les malades du sida dans les pays du Sud ; c’est la raison du bras de fer homérique qui a opposé le Brésil aux grands laboratoires, et de son engagement dans la fabrication de génériques qui en fait aujourd’hui, avec le renfort d’audacieuses politiques de prévention, un pays exemplaire en matière de lutte contre cette pandémie.

 

Le Forum social a abondamment débattu de l’accès à ces biens communs dont certains pourraient faire l’objet de financements issus d’une fiscalité mondiale encore balbutiante qui doit être imaginée et créée.

 

Comme le disent de longues dates les altermondialistes, « nos vies valent plus que leurs profits », ce qui, pour moi, ne signifie évidemment pas que tout profit soit illégitime, mais que ce n’est pas à l’aune de la rentabilité marchande que doivent s’apprécier les droits fondamentaux à garantir.

 

En 2010, du nord au sud, l’idée de biens communs de l’humanité, objets d’une responsabilité collective (le sens originel de « solidarité »…), a le vent en poupe, et c’est, pour le monde, une bonne nouvelle.


Cinquième proposition : la démocratie participative comme une condition de l’efficacité politique

 

Je suis partisane d’une proposition faite au Forum social : la possibilité, pour les clients comme pour les salariés des établissements bancaires, d’exercer eux aussi un droit de contrôle sur la manière dont les banques assument leur fonction d’intermédiation. Il en résulterait une dynamisation appréciable du crédit aux PME et une saine moralisation de la tarification bancaire ! D’une manière générale, les errements à l’origine de la crise renforcent l’exigence d’une association plus directe des citoyens aux décisions et au contrôle de leur application. C’est la condition d’un leadership légitime et d’une action publique efficace.

 

Nous sommes à la croisée des chemins, je le disais en préambule , à vous , la jeunesse de ce pays, et celle de tous les pays.

 

Nous avons les clés, nous avons la capacité d’opérer une véritable métamorphose selon le mot d’Edgar Morin, si nous avançons avec courage, si nous faisons inlassablement tomber la barrière des idées reçues, bien plus dure à briser que les barrières de pierres.

Pour cela, nous nous appuyons sur la plus belle des forces : la force citoyenne. Qui émerge partout sur la planète. Interpelle, questionne, revendique, propose. Et à laquelle, ici, au Brésil, vous avez offert et ouvert une démocratie participative authentique que j’ai également instaurée dans ma Région, à chaque échelon de la décision politique, qu’il s’agisse des budgets participatifs, des jurys citoyens, des forums. J’ai également fait toute ma campagne, présidentielle et régionale sur la base de cette démocratie participative.

Ce modèle que le Brésil a offert au monde.

Parce que nous croyons à la politique, Parce que nous croyons au pouvoir de la politique,

Parce que nous faisons de la politique.

Parce que nous sommes engagés dans des associations, des syndicats, des partis, des cercles de réflexions, parce que nous créons des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité là où nous sommes.

Voilà la réalité, cachée derrière ces images qui nous découragent parfois.

La réalité, c’est que le 21ème siècle est le siècle des citoyens, de la parole citoyenne, de la force citoyenne.

Je crois à l’écoute des citoyens, à l’intelligence des citoyens, à la lucidité et au désir d’avenir des citoyens.

Je crois à cette force qui propulse, bouscule les gouvernants et impose la valeur humaine au cœur de toutes les décisions à venir.

Bien sur nous tâtonnons, nous cherchons, dans la confusion de l’époque mais je crois à la métamorphose, à la mutation positive.

 

Si nous sommes de plus en plus nombreux à agir.

 

L’accès au bien être, aux droits humains fondamentaux, se nourrir, habiter, s’éduquer, élever ses enfants suppose la sécurité chez soi et à l’international.

Le Brésil qui a inscrit dans sa constitution, l’interdiction d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins militaires est exemplaire.

Je m’inscris totalement dans ce mouvement de dénucléarisation de la planète, auquel le Président Barack Obama a donné un élan supplémentaire, lors de son discours de Prague, il y a un an, en Avril 2009, à oeuvrer pour un monde sans arme nucléaire.

C’est une déclaration majeure qui fait déjà écho dans le monde et nous invite à repenser le rôle de chaque Etat dans sa diplomatie pour passer du siècle des destructions et des pires horreurs, ce 20ième siècle qui a coûté la vie à près de 100 millions d’êtres humains au siècle de la vie, dont nous voulons promouvoir l’avènement.

Rien n’est plus précieux que la paix civile, la paix économique, la paix sociale. Et on le sait, il n’y a pas de paix sans justice.

 

Voilà l’utopie réalisable à laquelle la gauche doit nous conduire, à travers le monde.


Publié dans conseil municipal, Democratie, Elles et ils chantent la Liberte, Europe, Intelligences collectives socialistes, International, Local, LOGEMENT, Municipales 2008 Saint-Denis, Poésie, Politique, Ségolène Présidente en 2012, Société | Pas de Commentaire »

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