Ségolène Royal lance un nouveau vaisseau amiral sur le web!

Posté par goalexandre le 21 juin 2010

Ségolène Royal lance un nouveau vaisseau amiral sur le web!

Par RichardTrois sur LE POST
le 20/06/2010 à 01:26,

 

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Alors que Ségolène Royal est à New York où elle doit intervenir lors du Conseil de l’Internationale Socialiste, ses équipes viennent de mettre en ligne son nouveau vaisseau amiral sur le web. Un site riche, complètement opérationnel et plein de promesses pour l’avenir. A première vue, il émane de cette nouvelle plateforme à la fois toute l’énergie d’une force citoyenne et toute la sérénité d’une force tranquille.

 

Une de Désirs D'Avenir 2010

 

En effet ce nouveau site Désirs D’Avenir a été développé de manière participative depuis plusieurs mois. Son développement a mobilisé de nombreux adhérents de l’association. Il s’agit d’une démarche qui ne surprend guère de la part de Ségolène Royal qui met toujours l’investissement du plus grand nombre au centre de son action politique.

Comme observé à la première visite, il y a fort à parier que cette interface continue d’être une source principale d’information pour des dizaines de milliers de sympathisants et de citoyens tant les rubriques sont riches et équilibrées. Débats participatifs et consultations citoyennes, espace fraternité, réseau social ou encore magazine web, cette nouvelle mouture de Désirs d’avenir est une promesse de réflexion et d’action !
Cette démarche montre la capacité de l’association que préside Ségolène Royal à construire dans la durée et le sérieux ses propres outils pour les batailles à venir; la première de ces batailles étant celle contre la « réforme » injuste et inefficace des retraites.

Ségolène Royal continue, au sein de Désirs d’Avenir comme en Poitou-Charentes, à travailler par la preuve, en démontrant au jour le jour comment ses idées et sa vision peuvent être mise en pratique pour changer la vie et demain la France.

Vous noterez que le bandeau dynamique fait passer quelques messages qui représentent à la fois l’ADN en politique de Ségolène Royal et la promesse tranquille d’une France humaine, fraternelle et réconciliée.
Beau projet.

Désirs d'Avenir - la Force Citoyenne

Site Désirs d'Avenir - La France

 

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Compte-rendu de la réunion de travail entre DA92 et DA93 Freddy Pambou

Posté par goalexandre le 20 juin 2010

http://www.da92.com/index.php?option=com_content&view=article&id=202:compte-rendu-de-la-reunion-de-travail-entre-da92-et-da93&catid=25:le-projet&Itemid=50

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Jun

02

2010

Compte-rendu de la réunion de travail entre DA92 et DA93

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Cher(e)s ami(e)s,

Une réunion de travail s’est tenue le mardi 1 juin de 19 à 21h30 entre des militants de DA92 et de DA93.

Etaient présents Alexandre Gomez, Stéphanie Pouliquen, Nadine Dupuy et moi-même.

L’ordre du jour a porté sur les futures actions militantes au niveau de la Boucle Nord, couvrant les quartiers populaires des Hauts-de-Seine et de la Seine-St-Denis.

Après avoir fait le tour de l’actualité politique et des récentes déclarations de Ségolène Royal, nous avons convenu:

  • d’organiser à partir de la semaine prochaine des micro-trottoirs sur les retraites entre les territoires des Hauts-de-Seine et de la Seine-St-Denis
  • d’organiser à la rentrée un débat participatif sur la thématique des retraites, du chômage des jeunes et l’exploitation de la jeunesse au travail

Les dates pour les micro-trottoirs seront communiquées à la fin de la semaine.

Nous en profitons également pour vous informer que nos camarades de Paris organisent deux micro-trottoirs les samedi 5 juin et 12 juin (de 14h à 18h). Un certain nombre d’entre nous de DA92 se sont engagés à aller leur prêter mains fortes et échanger les résultats de nos consultations.

Freddy PAMBOU

 

Reférencement

Notre site Les hauts de Seine avec Ségolène Royal est listé dans la catégorie Politique : e-democratie de l’annuaire Le portail WebRankInfo

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L’alternative de gauche à la mondialisation : un autre monde est possible et c’est urgent

Posté par goalexandre le 11 avril 2010

Intervention de Ségolène Royal à l’Université Candido Mendes (Brésil)

 

 

Leçon inaugurale de Ségolène Royal à l’Université Candido Mendes : l’alternative de gauche à la mondialisation

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Leçon inaugurale de Madame Ségolène Royal

Rio de Janeiro, le 8 Avril 2010 à l’Université Candido Mendes

 

 

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Mes chers amis, mes chers camarades, chers étudiants

 

C’est d’abord à vous, chers étudiants, que je veux m’adresser. Vous remercier d’être venus , ici, pour m’écouter.

Vous remercier pour cet esprit de recherche.

Vous êtes la jeunesse étudiante , vous êtes en partie l’avenir de ce pays.

Vous êtes cette génération de la crise, qui a grandi dans cette mondialisation dont je vais reparler, celle qui écrira les pages des 50 prochaines années.

Vous êtes la jeunesse qui se développe à cette croisée des chemins.

Quelle direction prendrons nous ensemble ?

Celle de la sagesse et de l’avènement d’une véritable civilisation humaine, garante des droits humains ?

Ou bien celle de la barbarie ?

C’est de nos choix de dirigeants mais aussi de votre apprentissage, de votre éthique, de votre morale que dépend en partie le monde qui vient.

 

Vous, la jeunesse étudiante brésilienne, mais plus largement la jeunesse du monde entier, vous êtes la chance des nations, d’où que vous veniez, quel que soit votre milieu social d’origine.

Chaque fois que je dialogue avec des jeunes, j’ai toujours envie de restituer ces très beaux encouragements donnés par Nelson Mandela à la jeunesse d’Afrique du sud, il y a quelques années, à l’université de Johannesbourg

« Soyez les auteurs de votre propre destinée et représentez vous comme les étoiles qui éclairent le chemin d’un avenir meilleur »

 

Je voudrais saluer tout particulièrement Candido Mendes, le recteur de cette université fondée par sa famille. Candido Mendès, je veux le dire ici, est un humaniste authentique. Et dans les mots et dans les actes.

 

J’ai lu avec beaucoup de passion le livre sur Lula et l’autre Brésil son ouvrage de dialogue intitulé «  le défi de la différence », Entretiens sur la Latinité » préfacé par Alain Touraine avec lequel j’ai écrit en 2008 un livre de dialogue « Si la gauche veut des idées » – cela nous fait un point commun.

 

Vous y décrivez le Brésil, et c’est très convaincant, comme le laboratoire d’un avenir possible à l’antidote à un monde globalisé au bénéfice des nantis. Vous montrez de façon très originale le Brésil de Lula l’éveil « d’un long sommeil austral », d’une puissance – continent bienveillante dressée contre l’hégémonie d’un seul monde, d’un seul modèle.

Je veux saluer, cher Candido Mendes votre indéfectible espoir qui porte votre action pour établir une véritable alliance des civilisations basée sur une nouvelle démocratie planétaire. Ce défi de la différence, cette dynamique entre la diversité et l’unité, vécu comme un enrichissement mutuel….

Candido Mendès vous êtes aussi un grand amoureux et connaisseur de la France.

Je veux vous remercier de jeter inlassablement, depuis des années, des ponts entre nos deux pays, vous vous qui êtes à la fois philosophe, juriste, sociologue, chercheur en science politique. J’ai eu la joie de vous recevoir à Poitiers, la capitale de la région que je préside, avec notre ami commun, le grand sociologue Edgar Morin, qui a créé à Poitiers son laboratoire des politiques de civilisation.

 

La dernière fois que je suis venue au Brésil c’est au Forum Social de Bélem en janvier 2009. Les hasards du calendrier ont fait se succéder en janvier deux évènements majeurs que j’ai voulu vivre sur place et dont, sur fond de crise globale, les leçons convergentes me frappent : l’investiture de Barack Obama et le Forum social mondial de Bélem, à l’occasion duquel j’ai également rencontré le Président Lula que je me réjouis de revoir demain.

 

J’ai vu, dans la capitale américaine, l’immense mobilisation populaire et l’espérance qui unissaient fraternellement des Américains de toutes origines, de toutes conditions, de tous âges ; leur fierté d’avoir contribué à élargir l’univers des possibles. J’ai vu, à Belém, l’exceptionnelle participation à ce Forum social : 130 000 citoyens engagés de 142 nations, 3 000 Indiens de tous les pays qui ont l’Amazonie en partage, la forte présence des délégations françaises. J’ai vu ces jeunes si nombreux, rétifs aux injustices et conscients d’habiter un monde commun, assoiffés de politique en phase avec son temps. J’ai vu la richesse des témoignages et des expériences éclairant trois grands thèmes transversaux : justice sociale, développement durable et démocratie participative. J’ai vu discuter ensemble toutes les gauches que l’on appelle là-bas « utopistes, révolutionnaires et réformistes » car, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare.

J’ai retiré de tout cela, un texte d’une soixantaine de pages « Obama, Lula, Forum social dix leçons convergentes (publié par la Fondation Jean Jaurès et que vous pouvez lire sur le site Désirs d’Avenir) et la première d’entre elle, c’est une phrase du Président Lula, l’une des premières remarques qu’il m’a faite lors de notre entretien à Belém : « Belém, c’est beaucoup plus sérieux que Davos !

On est là au cœur de notre sujet. La crise globale qui ébranle la planète disqualifie les donneurs de leçons, qui moquaient les mises en garde des altermondialistes et nous vantaient les charmes de l’Etat minimal, de l’abaissement des protections sociales, du productivisme prédateur et des prouesses des traders.

 

Oui, il est vrai qu’à Davos, on se contentait de constater les dégâts d’une crise générée avant tout par l’avidité du capitalisme financier sauvage, en évitant le moindre mea culpa, la moindre remise en cause du système, la moindre réforme de comportement, alors qu’à Bélem, on traçait des pistes pour des solutions.

 

Un an après, les traders touchent à nouveau leur bonus, les banques ont utilisé la puissance publique pour reconstituer leur capacité de nuisance, et recommencent, de plus belle, les mêmes montages financiers douteux, le même esprit d’enrichissement frénétique…. Rien ne semble avoir servi de leçon.

Oubliées, les images des émeutes de la faim, dans les rues de Bombay ou de Dakar ou du Caire

Oubliés, l’effondrement des empires financiers, à l’image de Lehman Brothers, les visages paniqués, les larmes des salariés licenciés.

Oubliées les entreprises qui ferment, les emplois qui disparaissent par milliers, en Amérique, en Europe, en Asie.

Les salariés broyés par les mâchoires de fer du capitalisme financier.

Comme si de rien n’était …

La voilà, la loi de fer de l’oubli, la déconnexion du réel, le retour du virtuel et de l’abstraction. 

Cela me fait penser à cette observation de Gandhi toujours d’actualité «  Il y a bien assez dans le monde pour satisfaire les besoins de tous mais pas assez pour satisfaire l’avidité de tous »

Je crois vraiment un autre monde possible, une alternative à gauche pour imposer le respect de l’être humain et de son environnement dans toutes les décisions politiques. Je vous propose cinq propositions à relever qui se traduisent par cinq lois du nouvel ordre mondial.

Première proposition : Faire de l’efficacité économique et de la justice sociale un couple inséparable

 Si je commence par cette première loi c’est parce qu’ici, dans le Brésil de Lula, nous avons le laboratoire de la fusion entre l’efficacité économique et justice sociale.

La preuve en est le très ambitieux « programme d’accélération de la croissance » que viennent de lancer le Président Lula et Dilma Roussef – dont j’admire l’itinéraire, le courage et l’efficacité – et qui met sur l’énergie et le social notamment les services publics de base : eau, électricité, tout à l’égout, éclairage, poste de santé, crèches, postes de police, soit 160 milliards d’euros dans les quartiers qui en sont démunis.

Le programme des maisons populaires « ma maison, ma vie » double et passe à 2 millions de logements d’ici 2014. « Le plan ce n’est pas un chiffre, un chantier ou une liste, c’est la transformation de l’argent public et privé en qualité de vie et développement » comme l’a très bien résumé Dilma Roussef.

Deuxième proposition : Réhabiliter le rôle de l’Etat

Qui eût cru que l’on discuterait aujourd’hui aux Etats-Unis de la nationalisation temporaire des banques ? Qui aurait pu imaginer que l’Etat américain plafonnerait d’autorité les rémunérations des plus hauts dirigeants des entreprises aidées par la puissance publique ? A l’aube de la révolution conservatrice, Ronald Reagan désignait le coupable : l’Etat. A l’aube d’un possible « post-libéralisme » qui ne se contente pas de panser les plaies et d’atténuer les chocs (ce qui, vu de France, serait toutefois appréciable !), c’est à la volonté politique de reprendre la main. Ce n’est pas d’Etat brancardier mais d’Etat anticipateur, porteur d’une vision à long terme de l’intérêt général, que les pays malmenés par la crise ont impérieusement besoin pour s’en sortir et surtout ne pas y retomber.

C’est une des significations majeures de la victoire d’Obama et de son plan de relance énergétique, auquel les Etats-Unis vont consacrer 5,6% de leur PIB – alors que la France et l’Europe peinent à mobiliser 1,5% de leur richesse produite. Ce qui frappe, dans les propos et les actes du président américain, c’est le rôle désormais stratégique de la puissance publique. L’important, a-t-il souvent dit, n’est pas de savoir si l’Etat est trop gros ou trop maigre, mais s’il remplit correctement ses missions. C’est pourquoi, ajoute-t-il, nous arrêterons ce qui ne marche pas et développerons ce qui marche, y compris en recrutant les fonctionnaires qualifiés dont nous avons besoin pour accompagner et contrôler les investissements et les programmes publics que nous lancerons. Affaiblis en France, les services publics renaissent au pays où la droite prétendit s’en passer au nom de la lutte contre « la bureaucratie fédérale » et de l’abandon du bien commun aux intérêts particuliers.

Ici, le Brésil a admirablement surmonté deux crises comme l’explique Alain Rouquié, ancien ambassadeur au Brésil et actuel président de la Maison de l’Amérique latine, dans son livre intitulé « le Brésil au 21ème siècle, naissance d’une nouveau grand » :

-   La crise de 2002, orchestrée par une droite prédisant le chaos si Lula était élu, qui vit l’affolement des marchés financiers et conduisit le pays au bord de la banqeroute. Lula compris que la priorité était à la restauration de la confiance et son Ministre des Finances, réussit un redressement spectaculaire.

Trois ans plus tard, le Brésil remboursait par anticipation sa dette au FMI et annonçait se passer désormais de ses coûteux services avant, plus récemment, de renflouer le FMI.

Il s’enorgueillit aujourd’hui que les prêts bonifiés de sa Banque Nationale du développement économique et social (BNDES) dépassent ceux de la Banque Mondiale ;

-  la crise de 2008 a laquelle le pays a particulièrement résisté et dont il est rapidement sorti, renouant après une brève récession avec une croissance de l’ordre de 5 %.

Les raisons de cet amortissement du choc : un système bancaire sain, non contaminé par les subprimes du fait de sa faible internationalisation et de règles prudentielles protectrices + des politiques contra-cycliques efficaces couplant un soutien à la consommation populaire (relèvement du salaire minimal et des retraites, élargissement des Bolsas Familia, desserrement du crédit et aides à l’équipement ménager des plus pauvres) et un programme soutenu d’investissements publics.

 

On voit bien par ces exemples que l’Etat n’est pas le problème mais au contraire une partie de la solution.

 

Troisième proposition : Accélérer la croissance verte

 

C’est le gisement d’emplois et de qualité de vie de demain. Ma conviction sur ce sujet ne date pas d’aujourd’hui. En 1992, j’étais à Rio, il y a 18 ans, ministre de l’Environnement qu sommet de la Terre ! Je suis une écologiste convaincue et active avec la priorité de l’excellence environnementale. En six ans, j’ai d’ailleurs fait de la région que je préside, la première région d’Europe pour le plan sur l’énergie solaire, soutenu la production de la voiture électrique de l’entreprise Heuliez, en faisant entrer la Région – cas unique en France – au capital de l’entreprise, développé fortement l’agriculture biologique, construit le premier lycée 100 % énergie propre, expérimenté le biocarburant dans les trains etc.

 

Tout cela pour vous dire qu’à Copenhague, où j’étais invitée en tant que présidente d’une région exemplaire (70 % des actions concrètes contre le réchauffement planétaire se font au niveau local), je peux vous dire, que Lula est apparu comme un grand leader…

 

Lula est apparu, alors que le Brésil est le 4ème plus gros émetteur de gaz à effet de serre, comme un grand leader du 21ème siècle appelant le monde à assumer sa responsabilité et donnant l’exemple avec les engagements pris dans la foulée par son pays.

Rompant avec le traditionnel discours de défausse sur les pays riches tout en soulignant leur responsabilité particulière, le Brésil a été, en décembre 2009, le premier pays émergent (ou récemment émergé) à s’engager aussi résolument dans la lutte contre le changement climatique puis à passer à l’acte en s’imposant unilatéralement à lui-même des objectifs ambitieux en dépit de l’issue décevante du Sommet.

 

Brillant, volontariste, sans notes, le discours de Lula à Copenhague a été plusieurs

fois interrompu par des applaudissements. Il a vivement dénoncé le G2 américanochinois, l’accusant de s’entendre sur le dos des 190 autres pays participants et de « ne prendre pour base que les réalités économiques de leurs seuls pays, sans tenir compte des responsabilités que nous devons assumer avec l’ensemble de l’humanité ».

 

Avec des propositions :

– réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici 2050 (par rapport à

1990) ;

– création d’une Organisation mondiale de l’Environnement ;

– création d’un fonds apportant un soutien « nouveau et substantiel » aux pays

pauvres (Afrique en tête) et les plus vulnérables aux effets du changement

climatique (petits Etats insulaires notamment) car « c’est aux riches de financer les efforts de ceux qui ne le sont pas ».

 

Il a estimé aussi que, si chaque pays doit se mobiliser, il faut néanmoins faire la différence entre « les pays qui ont une politique industrielle depuis 150 ans » et ceux qui en sont encore à l’aube de leur développement. Il a annoncé que le Brésil était prêt à contribuer au financement de ce nouveau fonds d’aide à la participation des pays les moins riches à la lutte contre le changement climatique.

 

Joignant le geste à la parole, le Brésil a adopté en décembre 2009 une loi par laquelle il s’oblige à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 36% voire 39% à l’horizon 2020. Beaucoup d’autres sujets concernant l’environnement pourraient être abordés…

 

  

Quatrième proposition : définir et protéger biens publics mondiaux

La privatisation effrénée des services publics et la marchandisation croissante de tous les domaines de l’existence n’ont eu nulle part les effets vertueux que promettaient leurs partisans. Il y a plusieurs années, Ricardo Petrella, l’un des penseurs stimulants de l’altermondialisme, a théorisé la notion de « biens publics mondiaux », applicable par exemple à l’eau potable, à la santé, à l’éducation, à l’environnement, tous domaines justiciables d’autres logiques que celles de l’appropriation privée.

 

La droite nous dit, qui mieux que le marché peut valoriser ces domaines et en faire profiter le plus grand nombre ? On a vu !

 

Alors que des biens fondamentaux devraient être le patrimoine commun de l’humanité, on a vu, leur renchérissement, les ententes tarifaires et l’exclusion de ceux qui n’ont pas les moyens d’acquitter les nouveaux péages. On a vu les agriculteurs ligotés par les semenciers et les grandes entreprises promptes à breveter tout le vivant. Un exemple parmi bien d’autres : les prix pratiqués sur les médicaments par les trusts pharmaceutiques ont bafoué le droit à la santé et condamné les malades du sida dans les pays du Sud ; c’est la raison du bras de fer homérique qui a opposé le Brésil aux grands laboratoires, et de son engagement dans la fabrication de génériques qui en fait aujourd’hui, avec le renfort d’audacieuses politiques de prévention, un pays exemplaire en matière de lutte contre cette pandémie.

 

Le Forum social a abondamment débattu de l’accès à ces biens communs dont certains pourraient faire l’objet de financements issus d’une fiscalité mondiale encore balbutiante qui doit être imaginée et créée.

 

Comme le disent de longues dates les altermondialistes, « nos vies valent plus que leurs profits », ce qui, pour moi, ne signifie évidemment pas que tout profit soit illégitime, mais que ce n’est pas à l’aune de la rentabilité marchande que doivent s’apprécier les droits fondamentaux à garantir.

 

En 2010, du nord au sud, l’idée de biens communs de l’humanité, objets d’une responsabilité collective (le sens originel de « solidarité »…), a le vent en poupe, et c’est, pour le monde, une bonne nouvelle.


Cinquième proposition : la démocratie participative comme une condition de l’efficacité politique

 

Je suis partisane d’une proposition faite au Forum social : la possibilité, pour les clients comme pour les salariés des établissements bancaires, d’exercer eux aussi un droit de contrôle sur la manière dont les banques assument leur fonction d’intermédiation. Il en résulterait une dynamisation appréciable du crédit aux PME et une saine moralisation de la tarification bancaire ! D’une manière générale, les errements à l’origine de la crise renforcent l’exigence d’une association plus directe des citoyens aux décisions et au contrôle de leur application. C’est la condition d’un leadership légitime et d’une action publique efficace.

 

Nous sommes à la croisée des chemins, je le disais en préambule , à vous , la jeunesse de ce pays, et celle de tous les pays.

 

Nous avons les clés, nous avons la capacité d’opérer une véritable métamorphose selon le mot d’Edgar Morin, si nous avançons avec courage, si nous faisons inlassablement tomber la barrière des idées reçues, bien plus dure à briser que les barrières de pierres.

Pour cela, nous nous appuyons sur la plus belle des forces : la force citoyenne. Qui émerge partout sur la planète. Interpelle, questionne, revendique, propose. Et à laquelle, ici, au Brésil, vous avez offert et ouvert une démocratie participative authentique que j’ai également instaurée dans ma Région, à chaque échelon de la décision politique, qu’il s’agisse des budgets participatifs, des jurys citoyens, des forums. J’ai également fait toute ma campagne, présidentielle et régionale sur la base de cette démocratie participative.

Ce modèle que le Brésil a offert au monde.

Parce que nous croyons à la politique, Parce que nous croyons au pouvoir de la politique,

Parce que nous faisons de la politique.

Parce que nous sommes engagés dans des associations, des syndicats, des partis, des cercles de réflexions, parce que nous créons des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité là où nous sommes.

Voilà la réalité, cachée derrière ces images qui nous découragent parfois.

La réalité, c’est que le 21ème siècle est le siècle des citoyens, de la parole citoyenne, de la force citoyenne.

Je crois à l’écoute des citoyens, à l’intelligence des citoyens, à la lucidité et au désir d’avenir des citoyens.

Je crois à cette force qui propulse, bouscule les gouvernants et impose la valeur humaine au cœur de toutes les décisions à venir.

Bien sur nous tâtonnons, nous cherchons, dans la confusion de l’époque mais je crois à la métamorphose, à la mutation positive.

 

Si nous sommes de plus en plus nombreux à agir.

 

L’accès au bien être, aux droits humains fondamentaux, se nourrir, habiter, s’éduquer, élever ses enfants suppose la sécurité chez soi et à l’international.

Le Brésil qui a inscrit dans sa constitution, l’interdiction d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins militaires est exemplaire.

Je m’inscris totalement dans ce mouvement de dénucléarisation de la planète, auquel le Président Barack Obama a donné un élan supplémentaire, lors de son discours de Prague, il y a un an, en Avril 2009, à oeuvrer pour un monde sans arme nucléaire.

C’est une déclaration majeure qui fait déjà écho dans le monde et nous invite à repenser le rôle de chaque Etat dans sa diplomatie pour passer du siècle des destructions et des pires horreurs, ce 20ième siècle qui a coûté la vie à près de 100 millions d’êtres humains au siècle de la vie, dont nous voulons promouvoir l’avènement.

Rien n’est plus précieux que la paix civile, la paix économique, la paix sociale. Et on le sait, il n’y a pas de paix sans justice.

 

Voilà l’utopie réalisable à laquelle la gauche doit nous conduire, à travers le monde.


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Ségolène Royal : le socialisme du XXIè. siècle ? en avant la famille a gauche toutes

Posté par goalexandre le 6 mars 2010

Au Congrès socialiste de Reims, une puissante force de proposition et de rénovation s’est mise en mouvement.

Notre motion, « l’Espoir à gauche, fiers d’être socialistes », est arrivée en tête lors du vote sur l’orientation politique,

puis, autour de Ségolène Royal et son équipe nous avons rassemblé la moitié des suffrages militants au plan national

.Au plan local, dans le 5è arrondissement de Paris, notre groupe est le plus important en nombre.

Les camarades qui ont soutenu cette motion sont entrés nombreux à la Commission Administrative de la section où ils entendent inscrire leur action dans la durée et contribuer à transformer le Parti Socialiste en renouvelant les pratiques de militance afin d’attirer de nouveaux militants trop longtemps tenus à l’écart

.Le but de ce site est d’informer tous ceux qui se reconnaissent dans notre demarche et de les inviter à mener à bien ce travail avec nous. Rejoignez-nous : 

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Qu’est-ce que « Désirs d’avenir » ?

L’association « Désirs d’avenir » se propose de fédérer toutes celles et tous ceux qui trouvent que notre société devrait aller mieux et qu’il faut se donner les moyens qu’elle aille mieux, pour débattre et construire ensemble des propositions. Elle s’est constituée autour d’un premier groupe de proches de Ségolène Royal, qui ont déjà travaillé ou milité avec elle, qui la connaissent et apprécient ses convictions et sa manière de se saisir à bras-le-corps des problèmes.
Vous pouvez également faire un don à Désirs d’Avenir en adressant un chèque à l’ordre de « Désirs d’avenir » et en l’envoyant à Désirs d’avenir, 95, boulevard Raspail, 75

Ségolène Royal : le socialisme du XXIè. siècle ?

Depuis la création de la SFIO en 1905 par Jean Jaurès, le socialisme s’est imposé en France comme l’une des forces combatives contre le capitalisme et son modèle de société, mais également comme un parti de gouvernement.

Jean Jaurès déclarait dans un discours à Lille en 1900 :

« Si les prolétaires, si les travailleurs ne concevaient pas la possibilité d’une société différente, si tout en constatant la dépendance où ils sont tenus, la précarité dont ils souffrent, ils n’entrevoyaient pas la possibilité d’une société nouvelle et plus juste ; s’ils croyaient, s’ils pouvaient croire à l’éternelle nécessité du système capitaliste, peu à peu cette nécessité s’imposant à eux, ils renonceraient à redresser un système d’injustices ».

Il entendait ainsi ne pas se cantonner dans la condamnation d’un système mais permettre au socialisme d’accéder au pouvoir pour transformer la société, un idéal indispensable pour éviter une acceptation de ce « système d’injustice ».


Le socialisme, parti gouvernemental, avec Léon Blum en 1936 puis François Mitterrand sous les présidences de 1981 à 1995, accédait  au pouvoir pour mettre en pratique son idéal et réaliser une société plus juste. Si le bilan des ces phases gouvernementales n’est pas tout « rose », beaucoup de réalisations ont été toutefois faites pour améliorer les conditions de vie et de travail des salariés.

La difficulté pour le socialisme  une fois au pouvoir, confronté à la gestion des affaires, est de maintenir son idéal de transformation de la société. Le gouvernement de Lionel Jospin entre 1997 à 2002 a fini  par se fondre dans l’acceptation de ce « système d’injustices » se transformant aux yeux des  électeurs en socialisme comptable.

Une expérience qui s’acheva en  fiasco lors de l’élection présidentielle de 2002, Lionel Jospin laissant Le Pen au deuxième tour face à Jacques Chirac.

L’entrée en scène de Ségolène Royal  en 2006, propulsée par la volonté populaire, contre l’appareil du Parti, provoquait une rupture.

La candidate refusait de reprendre le discours orthodoxe du socialisme pour proposer de construire un socialisme du XXIè.s. axé sur un humanisme, en replaçant l’homme au cœur du projet pour assurer à chacun un avenir meilleur, un réalisme économique dans un système globalisé et une prise en compte de la  révolution verte imposant une mutation de tout l’appareil économique.

Echouant face à Nicolas Sarkozy, faute d’avoir pu disposer d’un  parti en ordre de bataille, Ségolène Royal entendait poursuivre son action de refondation. Mais lors du congrès de Reims,

le triumvirat, Martine Aubry – Dominique Strauss-Kahn  – Laurent Fabius,

constitué dans les arrières salles, réussissait dans des conditions « pas très catholiques » à lui faire barrage pour maintenir un socialisme conservateur dans son vocable historique « de gauche » et dans ses finalités de « bon gestionnaire ».

La question va immanquablement se reposer, après les régionales, dans la préparation des primaires et l’enjeu ne sera pas seulement autour d’une personne mais bien sur la forme de socialisme :

un socialisme gestionnaire ou un socialisme du XXIè siècle, c’est-à-dire offrant un nouvel idéal pour construire une autre société en rupture avec le capitalisme, ce « système d’injustices ». 
006 Pari

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Ségolène Royal au chevet des éleveurs

Posté par goalexandre le 5 février 2010

http://www.dailymotion.com/video/xc3gnl
Lors de sa visite en Charente-Maritime jeudi 28 janvier, la présidente du Conseil Régional a tenu à apporter son soutien à Didier et Véronique Lévêque qui ont perdu 40 chevrettes dans un incendie le 27 janvier au matin

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Segolene Royal presidente de la republique Française

Posté par goalexandre le 9 janvier 2010

Segolene Royal  presidente de la republique Française  dans Democratie 20468_1179931697677_1209709187_30414922_7612276_noui segolene  nous peuple modeste  nous avons voté en masse pour que  tu sois elue  car tu es des notres  tu nous ecoutes tu es humble   tu nous connais tu sais nos galeres  de fins de mois

oui segolene ce n’est pas l’argent roi qui doit  etre le moteur de notre pays la France  pays des droits de l’homme et de la femme

par notre choix  en ta faveur nous voulions  une France plus fraternelle  ou le partage des valeurs humanistes est tres important  ou  le collectif l’emporte sur  les individualismes et les egoismes  capitalistes

pour nous  hommes et femmes humanistes désinteressés  il nous est insupportable  de voir encore des gens dans la rue  au froid   qui n’ont pas de toit sur la tete

oui segolene royal tu as porté nos espoirs a gauche   et on compte sur toi pour les porter encore  car tu as muri  tu as encore acquis plus d’experience en tant que presidente de region  nous voyons bien que  un seul mandat est largement sufisant  et le travail ne manque  pas merci encore pour les travailleurs de heuliez et les autres

merci pour avoir tenu tes prommesses  et d’avoir agit en conformité avec  tes promesses electorales  merci pour la democratie participative

vive  la gauche  vive le socialisme  vive segolene royale

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ARIANE MNOUCHKINE le 28 Juin, lors de la présentation de la Contribution « Combattre et Proposer »

Posté par goalexandre le 27 décembre 2009

  • Une petite lumière

    Un chemin, un chemin à trouver ensemble, à gravir ensemble, à débroussailler ensemble. Pas de feux d’artifice, ils aveuglent. Une petite lumière, il nous faut juste cela, une petite lumière. Que nous soyons providentiels les uns aux autres. Que chaque citoyen le soit pour tous les citoyens. Que notre pays le soit pour l’Europe. Que l’Europe le soir pour le monde. Quelle cause plus exaltante? Quel chantier plus magnifique pour cette Gauche que nous représentons aujourd’hui? Et quel plus bel espoir? ………………………………………………………………….. ARIANE MNOUCHKINE le 28 Juin, lors de la présentation de la Contribution « Combattre et Proposer »

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L HOMME PARLE – La crise video chanson

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

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Le socialisme est la voie du salut de la planète – Hugo Chavez

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

Ne changez pas le climat, changez le système. »

Le socialisme est la voie du salut de la planète – Hugo Chavez

Sommet des Nations unies sur le changement climatique,

vendredi 18 décembre 2009, par


Voir en ligne : Chavez à Copenhague première partie awardglobehandseditfr151laterre.jpg

http://www.dailymotion.com/video/video

Discours prononcé par Hugo Chavez Frias, président de la République bolivarienne du Venezuela, au Sommet des Nations unies sur le changement climatique, à Copenhague, le 16 décembre 2009

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Excellences, chers amis,

Je vous promets de ne pas parler plus longuement que celui qui a parlé le plus ici, cet après-midi.

Permettez-moi un premier commentaire, que j’aurais voulu aborder avec le point précédent, traité par les délégations du Brésil, de Chine, de l’Inde et de la Bolivie. Depuis notre place, nous avons demandé la parole, mais il ne nous a pas été possible de la prendre.

La représentante de Bolivie a dit –j’en profite pour saluer le camarade président Evo Morales, ici présent (Applaudissements), président de la République de Bolivie-, elle a dit entre autres choses ce qui suit –je l’ai noté sur ce papier : « Le texte présenté n’est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

A peine suis-je arrivé que nous avons entendu la présidente de la séance précédente, la ministre, dire qu’il y avait un document, mais personne ne le connaît. J’ai réclamé le document, mais il ne nous est pas encore parvenu. Je crois que personne ne sait au juste ce que c’est que ce document, il doit être « top secret ». La camarade bolivienne n’avait donc pas tort de dire : « Il n‘est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

Mais, Mesdames et Messieurs, ceci n’est-il pas justement à l’image de la réalité du monde ? Vivons-nous dans un monde démocratique ? Le système mondial se base-t-il sur l’inclusion ? Y a-t-il une once de démocratie ou d’inclusion à attendre du système mondial actuel ? Cette planète est régie par une dictature impériale, et depuis cette tribune, nous continuons de le dénoncer. A bas la dictature impériale, et vivent les peuples, la démocratie et l’égalité sur cette planète ! (Applaudissements)

L’exclusion que nous constatons ici en est le reflet. Il existe un groupe de pays qui se croient supérieurs à nous, ceux du Sud, à nous, ceux du tiers monde, à nous, les sous-développés, ou, comme le dit le grand ami Eduardo Galeano : nous, les pays écrasés par l’histoire qui nous est passée dessus comme un train.

Il n’y a donc vraiment pas lieu de s’en étonner : il n’y a pas de démocratie dans ce monde, et nous sommes confrontés ici, une fois de plus, à une preuve évidente de l’existence de la dictature impériale mondiale.

Deux jeunes gens ont fait irruption ici, bien heureusement les forces de l’ordre se sont comportées correctement, il n’y a eu qu’une petite bousculade, et ils se sont montrés coopératifs, si j’ai bien compris…

Mais dehors, vous savez, il y a beaucoup de monde. Bien sûr, ils ne tiennent pas tous dans cette salle. J’ai lu dans la presse que quelques personnes ont été arrêtées, qu’il y a eu des manifestations intenses dans les rues de Copenhague, et je tiens à saluer tous ces gens qui sont dehors, des jeunes pour la plupart (Applaudissements). Ce sont des jeunes qui s’inquiètent, et avec raison, beaucoup plus que nous de l’avenir du monde. La plupart d’entre nous qui sommes dans cette salle ont le soleil dans le dos, alors qu’eux le reçoivent en pleine figure, et ils s’en inquiètent sérieusement.

On pourrait dire, Monsieur le Président, qu’un spectre hante Copenhague, pour paraphraser Karl Marx, le grand Karl Marx. Un spectre hante les rues de Copenhague, et je crois qu’il hante cette salle en silence, il est là, parmi nous, il se glisse dans les couloirs, monte, descend. Ce spectre est un spectre qui épouvante tellement que presque personne n’ose même le nommer. Ce spectre, c’est le capitalisme ! (Applaudissements) Presque personne n’ose le nommer, mais il s’appelle capitalisme, et les peuples grondent dehors, entendez-les !

Je lisais certains des slogans que les jeunes scandaient dans les rues, et je crois en avoir entendu de nouveau quelques-uns quand ces deux jeunes gens ont fait irruption ici. J’en cite un : « Ne changez pas le climat, changez le système. » (Applaudissements). Je le reprends à notre compte :

Ne changeons pas le climat, changeons de système, et c’est ainsi que nous pourrons commencer à sauver la planète. Le capitalisme, ce modèle de développement destructeur, est en train d’en finir avec la vie, il menace de détruire définitivement l’espèce humaine.

Un autre slogan donne à réfléchir, parce qu’il est tout à fait d’actualité, avec cette crise bancaire qui a ébranlé le monde et qui continue de le secouer, et la manière dont le Nord riche a volé au secours des banquiers et des grandes banques. Les Etats-Unis à eux seuls… Le montant de la somme qu’ils ont versée pour sauver les banques est astronomique, on s’y perd… Voilà ce qu’on dit dans la rue : « Si le climat avait été une banque, il aurait déjà été sauvé. » Et je crois que c’est vrai (Applaudissements).

Si le climat avait été une banque capitaliste, une des plus grandes, il y a belle lurette que les gouvernements riches l’auraient sauvé.

Je crois qu’Obama n’est pas arrivé. Il a reçu le prix Nobel de la Paix pratiquement le même jour où il envoyait 30 000 soldats de plus tuer des innocents en Afghanistan, et le président des Etats-Unis va se présenter ici auréolé du prix Nobel de la Paix.

Les Etats-Unis détiennent la planche à billets, la machine à faire des dollars. C’est ainsi qu’ils ont sauvé, ou du moins croient avoir sauvé, les banques et le système capitaliste.

Bien, ceci était un commentaire en marge. Je voulais le faire avant, je levais la main pour pouvoir accompagner le Brésil, l’Inde, la Bolivie, la Chine, soutenir leur position intéressante et dire que le Venezuela et les pays de l’Alliance bolivarienne la partagent totalement, mais la parole ne m’a pas été donnée. Je vous demande seulement de ne pas compter ces minutes, M. le Président, ce n’était qu’une petite mise au point. (Applaudissements)

Figurez-vous que j’ai eu le plaisir de rencontrer ici cet écrivain français, Hervé Kempf. Je vous recommande vivement ce livre, il existe en espagnol -Hervé est par ici-, en français bien sûr et en anglais sûrement : Comment les riches détruisent la planète, d’Hervé Kempf. Voilà pourquoi le Christ a dit : « Il sera plus facile de faire passer un chameau par le chas d’une aiguille que de faire entrer un riche au Royaume des Cieux. » C’est ce qu’a dit le Christ, Notre Seigneur. (Applaudissements)

Les riches détruisent la planète. Ils veulent peut-être aller s’installer dans une autre quand ils auront fini de détruire celle-ci. Peut-être caressent-ils ce projet. Mais pour le moment, on n’en voit pas d’autre à l’horizon de la galaxie.

J’ai feuilleté ce livre dès qu’il m’est parvenu – c’est Ignacio Ramonet, lui aussi présent dans cette salle, qui me l’a offert – et je retiens du prologue ou du préambule cette phrase, significative. Voilà ce qu’écrit Kempf : « Nous ne pourrons pas réduire la consommation de biens matériels à l’échelle mondiale si nous ne faisons pas en sorte que les puissants diminuent la leur de plusieurs crans, et si nous ne combattons pas l’inégalité. Il est nécessaire d’adjoindre au principe écologiste, si utile à l’heure de la prise de conscience –

penser globalement et agir localement–, un autre principe qu’impose la situation : consommer moins et distribuer mieux. »[1] C’est là un bon conseil que nous donne l’écrivain français Hervé Kempf.

Monsieur le Président, le changement climatique est sans aucun doute le problème environnemental le plus dévastateur de ce siècle : inondations, sécheresses, tempêtes sévères, ouragans, dégel ; montée du niveau moyen de la mer, acidification des océans, vagues de chaleur… Tous ceci aggrave l’impact des crises mondiales qui s’abattent sur nous.

L’activité humaine actuelle dépasse le seuil du développement durable et met en danger la vie sur la planète.

Mais, je tiens à le souligner, nous sommes là aussi profondément inégaux.

Les 500 millions de personnes les plus riches, soit 7%, sept pour cent, seven, de la population mondiale, ces 7% sont responsables de 50% des émissions polluantes, alors que la moitié la plus pauvre de la population de la planète – la moitié, 50% – n’émet que 7% des gaz polluants. Voilà pourquoi je m’étonne : il me paraît bizarre de solliciter ici la Chine et les Etats-Unis dans les mêmes termes. Les Etats-Unis comptent peut-être 300 millions d’habitants, et la Chine, cinq fois plus.

Les Etats-Unis consomment plus de 20 millions de barils de pétrole par jour, et la Chine arrive à peine à 5 ou 6 millions. On ne peut pas demander la même chose aux Etats-Unis et à la Chine. Voilà un sujet qui mérite discussion. Espérons que les chefs d’Etat et de gouvernement pourront s’asseoir ensemble et discuter ces questions pour de bon, cartes sur table.

En outre, Monsieur le Président, 60% des écosystèmes de la planète sont endommagés, et 20% de l’écorce terrestre est dégradée. Nous avons été les témoins impassibles de la déforestation, de la conversion de terres, de la désertification, des altérations des systèmes d’eau douce, de la surexploitation des ressources marines, de la contamination et de la perte de la diversité biologique. La surexploitation de la terre dépasse de 30% sa capacité de régénération. La planète perd sa capacité d’autorégulation, elle est en train de la perdre. Nous produisons chaque jour bien plus de déchets que nous ne sommes capables d’en traiter.

La survie de notre espèce est une question qui hante la conscience de l’humanité.

Malgré l’urgence, deux années de négociations se sont écoulées pour élaborer une seconde série d’engagements sous le Protocole de Kyoto, et nous participons à cette réunion sans être parvenus à un accord réel et significatif.

Soit dit en passant, sur ce texte surgi du néant – c’est ce qu’ont dit certains, dont le représentant chinois – le Venezuela annonce, les pays de l’ALBA, de l’Alliance bolivarienne annoncent que nous n’accepterons pas, qu’on le sache déjà, d’autre texte que celui qui provient des groupes de travail, du Protocole de Kyoto et de la Convention. Ce sont des textes légitimes qui ont donné lieu ces dernières années et ces dernières heures à des débats intenses. Je crois que vous n’avez pas dormi. Vous n’avez ni déjeuné ni dormi, c’est bien cela ? Il ne semble pas logique, dans ces conditions, qu’un texte surgisse du néant, comme vous le dites.

Aujourd’hui, en ce moment même et jusqu’à présent, de toute évidence l’objectif scientifiquement établi de réduire les émissions de gaz polluants et de parvenir à un accord de coopération à long terme semble avoir échoué. Quelle en est la raison ?

Il ne fait aucun doute que la raison est l’attitude irresponsable et le manque de volonté politique des nations les plus puissantes de la planète. Que personne ne se sente blessée. Je ne fais que reprendre les propos du grand José Gervasio Artigas quand il affirmait : « Avec la vérité, je n’offense ni ne crains personne » ; mais il s’agit vraiment d’une attitude irresponsable, caractérisée par ses tergiversations, son exclusion, sa manipulation élitiste d’un problème qui nous incombe à tous et que nous ne pourrons résoudre que tous ensemble.

Le conservatisme politique et l’égoïsme des grands consommateurs, des pays les plus riches, révèlent un manque de sensibilité et de solidarité flagrant envers les plus pauvres, les affamés, les plus vulnérables aux maladies et aux désastres naturels.

M. le Président : il est indispensable de parvenir à un nouvel et seul accord applicable à des parties absolument inégales, par l’ampleur de leurs contributions et de leurs capacités économiques, financières et technologiques, et basé sur le strict respect des principes énoncés dans la Convention.

Les pays développés devraient contracter des engagements contraignants, clairs et concrets de réduction de leurs émissions, et assumer des obligations d’assistance financière et technologique aux pays pauvres, pour faire face aux dangers destructeurs du changement climatique. A cet égard, la situation particulière des Etats insulaires et des pays les moins développés devrait être pleinement reconnue.

M. le Président : le changement climatique n’est pas le seul problème qui frappe aujourd’hui l’humanité. D’autres fléaux et d’autres injustices nous guettent. Le fossé qui sépare les pays riches des pays pauvres n’a cessé de se creuser en dépit de tous les Objectifs du millénaire, du Sommet de Monterrey sur le financement, de tous ces sommets, comme le faisait remarquer ici le président du Sénégal, qui dénonçait une grande vérité : les promesses, tant de promesses non tenues, alors que le monde continue sa marche destructrice.

Le revenu total des 500 individus les plus riches du monde est supérieur au revenu des 416 millions de personnes les plus pauvres. Les 2,8 milliards de personnes qui vivent dans la pauvreté, avec moins de deux dollars par jour et qui représentent 40% de la population mondiale –

je dis bien 40% de la population de la planète !– se partagent seulement 5% du revenu mondial.

Aujourd’hui, environ 9,2 millions d’enfants meurent avant l’âge de cinq ans, et 99,9% de ces décès ont lieu dans les pays les plus pauvres. La mortalité infantile est de 47% décès pour 1 000 naissances vivantes ; mais elle est de 5 décès seulement dans les pays riches.

L’espérance de vie sur la planète est de 67 ans, mais de 79 ans dans les pays riches et de 40 ans seulement dans certains pays pauvres.

En outre, il existe 1,1 milliard d’habitants privés d’accès à l’eau potable ; 2,6 milliards sans services sanitaires et plus de 1,02 milliard de personnes affamées. Tel est le tableau actuel du monde.

Mais, et la cause ? Quelle en est la cause ? Parlons-en un peu, ne nous dégageons pas de nos responsabilités, n’éludons pas la profondeur du problème. La cause, sans l’ombre d’un doute –je reviens sur cette question– de tout cette situation désastreuse, c’est le système métabolique destructeur du capital et son modèle incarné : le capitalisme.

J’ai ici une citation que j’aimerais vous lire, brièvement, de ce grand théologien de la Libération, Leonardo Boff, qui comme chacun sait, est brésilien, c’est-à-dire « notre-américain ».

Voici ce que dit Leonardo Boff sur cette question : « Qu’elle est la cause ? Eh bien, la cause c’est le rêve de vouloir chercher le bonheur à travers l’accumulation matérielle et du progrès sans fin, en recourant à la science et à la technique, avec lesquelles on peut exploiter de manière illimitée toutes les ressources de la Terre ». Et il cite quelque part Charles Darwin et sa théorie de la sélection naturelle, la survie des plus forts ;

mais nous savons que les plus forts survivent sur les cendres des plus faibles.

Jean-Jacques Rousseau –il est bon de s’en souvenir– signalait quant à lui : « Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime ». C’est pourquoi l’empire parle de liberté : la liberté d’opprimer, d’envahir, d’assassiner, d’anéantir, d’exploiter, voilà sa liberté. Et Rousseau ajoute la phrase libératrice : « Seule la loi libère ».

Certains pays s’amusent à empêcher qu’un document soit adopté à cette rencontre. Pourquoi ? Parce que, précisément, ils ne veulent pas de loi, ils ne veulent pas de norme, car le fait qu’il n’y ait pas de norme leur permet d’exercer leur liberté d’exploiter, leur liberté destructrice.

Faisons un effort et faisons pression, ici et dans les rues, pour qu’ici, de cette rencontre, naisse un engagement, un document qui engage les pays les plus puissants de la Terre ! (Applaudissements).

M. le Président : Leonardo Boff se demande –vous avez connu Leonardo Boff ? J’ignore si Leonardo a pu faire le voyage. J’ai fait sa connaissance au Paraguay ; je l’ai toujours beaucoup lu– : « Une Terre finie peut-elle supporter un projet infini ? ». La thèse du capitalisme du développement infini est un modèle destructeur. C’est un état de fait et nous devons l’accepter.

Et Boff de nous demander : « Que pouvons-nous attendre de Copenhague ? » A peine ce simple aveu : nous ne pouvons plus continuer ainsi, et un objectif simple : nous allons changer de cap ? Faisons-le, mais sans cynisme, sans mensonges, sans doubles agendas, sans documents issus du néant, et avec la vérité comme valeur ultime.

M. le Président, Mesdames et Messieurs, depuis le Venezuela nous demandons jusqu’à quand allons-nous permettre de telles injustices et de telles inégalités ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer l’actuel ordre économique international et les mécanismes de marché en vigueur ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que de grandes épidémies comme le VIH/sida déciment des populations entières ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que les affamés soient privés de la possibilité de se nourrir et de nourrir leurs enfants ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que des millions d’enfants continuent de mourir de maladies curables ? Jusqu’à quand allons-nous permettre des conflits armés qui massacrent des millions d’être innocents à seule fin que les puissants puissent s’approprier les ressources d’autres peuples ?

Que cessent les agressions et les guerres ! C’est que nous, les peuples du monde, demandons aux empires, à ceux qui prétendent continuer de dominer le monde et à nous exploiter. Nous ne voulons plus de bases militaires impériales ni de coups d’Etat ! Construisons un ordre économique et social plus juste et équitable. Eradiquons la pauvreté. Stoppons immédiatement les niveaux élevés d’émission de gaz, freinons la dégradation environnementale et évitons la grande catastrophe du changement climatique. Adhérons au noble objectif d’être tous plus libres et solidaires !

M. le Président, il y a près de deux siècles, un Vénézuélien universel, libérateur de nations et précurseur de consciences, légua à la postérité cet apophtegme, chargé de volonté : « Si la nature s’oppose, nous lutterons contre elle et nous la forcerons à nous obéir ». C’était Simon Bolivar, le Libertador.

Depuis le Venezuela bolivarien où, un jour comme aujourd’hui… à propos, il y a exactement dix ans que nous avons vécu la plus grande tragédie climatique de notre histoire, la tragédie dite de Vargas ; depuis ce Venezuela dont la révolution tente de conquérir la justice pour tout son peuple, uniquement possible à travers la voie du socialisme… Le socialisme, cet autre spectre dont parlait Karl Marx, se promène aussi par là-bas ; mais il s’agit plutôt d’un « contre-spectre ». Le socialisme est la voie à suivre, c’est la seule voie qui permettra de sauver la planète, je n’ai pas l’ombre d’un doute là-dessus. Et le capitalisme est le chemin de l’enfer, le chemin qui mènera à la destruction du monde.

Le socialisme, depuis ce même Venezuela qui, pour cette même raison, est en butte aux menaces de l’empire nord-américain, depuis les pays qui forment l’ALBA, l’Alliance bolivarienne, nous lançons notre exhortation. J’aimerais, avec tout le respect que je vous dois et du plus profond de mon âme, au nom de beaucoup sur cette planète, exhorter les gouvernements et les peuples de la Terre, en paraphrasant Simon Bolivar, le Libertador : Si la nature destructrice du capitalisme s’oppose, alors luttons contre elle et forçons-la à nous obéir ; n’attendons pas le bras croisés la mort de l’humanité.

L’histoire nous appelle à l’union et à la lutte. Si le capitalisme s’oppose, nous sommes dans l’obligation de livrer la bataille contre le capitalisme et d’ouvrir les voies du salut de l’espèce humaine. Cette tâche nous incombe à tous, sous les bannières du Christ, de Mahomet, de l’égalité, de l’amour, de la justice, de l’humanisme, du véritable et plus profond humanisme. Si nous ne le faisons pas, la plus merveilleuse création de l’univers, l’être humain, disparaîtra, elle disparaîtra !

Cette planète à des milliards d’années, et elle a vécu pendant des milliards d’années sans nous, l’espèce humaine. Autrement dit, elle n’a pas besoin de nous pour exister. Par contre, nous ne pouvons pas vivre sans la Terre, et nous sommes en train de détruire la Pachamama, comme dit Evo, comme disent nos frères aborigènes d’Amérique du Sud.

Pour conclure, M. le président, écoutons Fidel Castro lorsqu’il a dit : « Une espèce est en voie d’extinction : l’Homme ». Ecoutons Rosa Luxembourg lorsqu’elle a lancé : « Socialisme ou barbarie ». Ecoutons le Christ rédempteur lorsqu’il dit : « Bienvenus les pauvres, car le royaume des cieux leur appartient ».

M. le Président, Mesdames et Messieurs, soyons capables de faire de cette Terre non pas la tombe de l’humanité ; faisons de cette Terre un ciel, un ciel de vie, de paix et de fraternité pour toute l’humanité, pour l’espèce humaine.

M. le président, Mesdames et Messieurs, merci beaucoup et bon appétit (Applaudissements)

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Aborder la question environnementale en dehors de la pensée unique

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

Aborder la question environnementale en dehors de la pensée unique6c25ef7d72bf1f6e508a84d2be5ea2301.jpgyspect01.gifyspect01.gifyspect01.gifyspect01.gif

En France, pour les grands moyens d’information, tout se passe comme si les débats sur « le Mur de Berlin », sur « l’identité française » ou sur « le réchauffement climatique »

avaient été conçus comme des points de fixation, afin de détourner l’attention

des sujets fâcheux comme la crise, le renflouement des banques, les privatisation des services publics, les délocalisations, le chômage, la fermeture des hôpitaux, l’attaque contre la laïcité, les droits des migrants ignorés, les syndicalistes victimes de violences, etc….

Certains scientifiques [4], souvent liés aux industriels eux même liés aux politiques forment un triumvirat sociologique qui cherche par une nouvelle croisade à convaincre que l’avenir est incertain, sauf de nous serrer la ceinture toujours plus.

Ce sommet aurait-il pour but en Europe d’invalider le cadre national au profit de l’Union européenne ? Ce sommet aurait-il pour but de créer une gouvernance mondiale (c’est complémentaire avec la précédente question), vrai projet totalitaire qui permettrait de choisir l’avenir de sept milliards d’être humains sans que ceux-ci aient leur mot à dire, quitte à ce que ces citoyens d’un nouveau monde soient peinturlurés en martiens, couleur d’espoir comme chacun sait

Revenons à Copenhague, d’un point de vue capitaliste, cette diversion se justifie. Quelques remarques non exhaustives. Socialement, la moitié de l’humanité vit au-dessous du niveau de misère.

Les chiffres sont terrifiants :

20 % des plus riches consomment 82,49 % de toutes les richesses de la Terre, les 20 % les plus pauvres doivent se contenter d’un minuscule 1,6 %

Selon ATTAC,

les 84 individus les plus riches du monde détiennent une richesse supérieure au PIB de la Chine et de ses 1,3 milliards d’habitants.

En France, selon l’observatoire des inégalités,

un ménage sur deux a moins de 1 800 euros par mois de revenus alors que les grands patrons on des revenus annuels de 2 millions à plus de 3 millions d’euros (en 2008, 3,53 millions d’euros pour le PDG de l’Oréal, Jean-Paul Agon).

S’il s’agissait de sauver la planète, pourquoi ne pas ajouter à la lutte contre l’effet de serre, celle contre le nucléaire à des fins militaires ? Pourtant, un accident, une guerre, aurait des effets néfastes sur l’environnement et vraisemblablement sur le climat.
Si nous prenons l’exemple de la chimie, notons deux mouvements contradictoires parmi d’autres :

Pour le positif, le progrès médical qui permet d’avoir en moyenne depuis l’an mille, en France, doublé l’espérance de vie ;

pour le négatif la recherche du profit par le productivisme qui conditionne la pollution des nappes phréatiques par les nitrates, les produits phytosanitaires, notamment les herbicides, et les solvants chlorés qui mettent en cause la vie des personnes et des animaux, notamment le long des cours d’eau. Notons que ce sont les choix économiques et politiques qui déterminent la recherche et ensuite l’application de cette recherche.

Dans ces conditions si la planète est en danger, les participants du sommet de Copenhague devraient, presque tous, comparaître devant le tribunal de l’humanité.

C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré le président bolivien Evo Morales,

pour lui les responsables du réchauffement de la

planète doivent indemniser leurs victimes et être

jugés.6c25ef7d72bf1f6e508a84d2be5ea2301.jpg

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