Issue d’une famille de huit enfants, Ségolène Royal obtient une licence de sciences économiques à Nancy, entre à Sciences Po Paris, puis à l’ENA.
Plus tard, elle passe le concours d’avocat au barreau de Paris.
Ses convictions, ses responsabilités
Ségolène Royal est membre du Parti socialiste depuis 1980.
Pendant six ans, de 1982 à 1988, elle est conseillère technique à l’Elysée, en charge de la jeunesse et des sports puis des affaires sociales.
Depuis 1983, Ségolène Royal a été conseillère municipale à Trouville-sur-Mer puis à Melle et à Niort dans les Deux-Sèvres, conseillère générale de ce département et conseillère régionale de la Région Poitou-Charentes.
Députée de la 2ème circonscription des Deux-Sèvres depuis 1988, elle est devenue présidente de la région Poitou-Charentes en mars 2004. Ses responsabilités gouvernementales commencent en 1992 au ministère de l’Environnement. Elle est ensuite ministre déléguée à l’enseignement scolaire, ministre déléguée à la Famille et à l’Enfance, puis ministre déléguée à la Famille, à l’Enfance et aux Personnes handicapées.
Parfois réduit à une campagne contre la pornographie, à une circulaire pour lutter contre la pédophilie et à l’interdiction du bizutage, le bilan ministériel de Ségolène Royal comporte beaucoup d’autres mesures importantes: une vingtaine de lois ou de décrets, tous orientés contre la violence, pour la protection des femmes, des enfants et des handicapés. Sans oublier la création du congé de paternité, celle du livret de paternité, des initiatives internationales en faveur des Droits de l’Homme.
Ses idées, ses actes
En Poitou-Charentes, la majorité dirigée par Ségolène Royal a rapidement transformé ses engagements en mesures concrètes: actions ciblées en faveur de la formation, de l’école primaire à l’enseignement supérieur; gratuité du permis de conduire pour les jeunes titulaires du CAP; Bourses Tremplins pour l’Emploi pour favoriser la création d’entreprises; Emplois Tremplins pour les jeunes; incitation à utiliser les trains régionaux à 1 euro par voyageur; développement des technologies de l’information dans les lycées mais aussi dans les petites communes rurales; contrats de trois ans avec la Région pour les jeunes chercheurs; réhabilitation du Marais poitevin, soutien aux activités agro-alimentaires (élevage, produits maraîchers).
La démocratie participative, concrètement
La démocratie participative est, dans la vision politique de Ségolène Royal, le principal levier d’un renouveau citoyen. Cette pratique novatrice fonctionne avec succès en Poitou-Charentes, première Région à avoir mis en place l’expérience des budgets participatifs dans les lycées. Concrètement, 55 000 lycéens et leurs familles peuvent participer aux décisions sur les investissements à réaliser dans les établissements scolaires pour un montant global de dix millions d’euros.
D’autres forums participatifs fonctionnent de cette manière sur d’autres dossiers comme les éco-industries. Leur principale vertu est que chaque euro dépensé est un euro doublement utile. D’abord parce que la dépense correspond à des priorités définies par les citoyens avec leurs élus. Ensuite parce que la démocratie participative implique des engagements réciproques.
Les bénéficiaires des aides accordées par la région ont des devoirs envers l’ensemble de la collectivité: les entreprises aidées s’engagent sur l’emploi et sur l’environnement, les étudiants aidés assurent des heures de soutien scolaire, les acteurs culturels aidés interviennent dans les établissements scolaires et dans les quartiers populaires.
La démocratie participative, prônée et pratiquée par Ségolène Royal, produit trois catégories de gagnants: les forces vives aidées, la collectivité, les contribuables qui bénéficient d’une meilleure utilisation de l’argent public.
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