http://www.fraternite-royal.com/article-32497307.html
la democratie doit etre respecté un résultat
démocratique resultant de la volontée d’un collectif
doit etre respecté
Le résultat des élections européennes aura été une gifle pour l’ensemble des social-démocraties. Celles qui gouvernent avec la droite et pour lesquelles on dit que droite ou gauche de toutes façons c’est pareil. La social-démocratie est morte ce 7 Juin officiellement. Vous me direz nous étions nombreux à dire qu’elle était déjà morte depuis longtemps, depuis au moins 2006 et l’événement médiatique de Ségolène Royal.
Car contrairement à ce que disent avec insistance nos détracteurs, nous ne sommes pas des idolâtres.
Nous sommes des convaincus de la nécessité d’un changement de paradigme pour la gauche
qui met l’humain devant les valeurs financières.
Et si nous avons cru en ségolène Royal c’est parce qu’elle propose très concrétement les outils du changement.
La social-démocratie a cru pouvoir s’étendre au reste du monde à partir d’un cas particulier: celui des démocraties anglo-saxonnes et nordiques qui connaissent un fort taux de syndicalisation. Il a été ainsi possible d’inventer un équilibre des pouvoirs entre le patronat et les salariés basé sur la recherche de compromis. Cette logique a pu fonctionner mais elle est en train d’échouer.
Pourquoi? Parce que c’est ressenti par les citoyens comme un compromis avec le libéralisme et pas un vrai changement de société donc de rapport de force. On l’a vu en France avec l’époque Jospin qui a fait des avancée sociales indéniables mais qui a dans le même temps privatiser comme jamais et signer la mise en concurrence des services publics.
Un crime contre l’idée socialiste et un abandon de nos valeurs. Depuis nos électeurs ne nous font plus confiance et ne croit pas que nous avons les capacités d’incarner un vrai projet de société alternatif à la droite, qui sait elle aussi faire quelques mesures sociales pour faire passer la pilule. Alors droite ou gauche où est la différence?
La solution à nos problèmes est de renouer avec nos fondamentaux et l’origine de notre création qui a été de défendre la liberté individuelle tout en donnant la possibilité à toutes et tous de réussir sa vie.
Le fondement de l’histoire de la gauche est le respect de l’être humain. Respect économique, social, environnemental, familial, international. L’être humain et son environnement sont les causes à défendre pour la gauche humaniste.
Dans le domaine économique il s’agit donc de respecter les travailleurs comme les patrons, les ouvriers comme les cadres. Nous ne portons pas en nous des germes de violence révolutionnaire mais nous voulons changer de système en instaurant le respect.
Et pour cela l’outil indispensable est le gagnant-gagnant. A chaque avancée humaniste dans l’entreprise celle-ci se voit récompensée par l’octroi de baisse d’impôts, de charges sociales. Parce que chaque avancée fait correspondre une augmentation du bien-être dans l’entreprise.
Donc moins de tensions sociales, moins de conflits, moins de stress, moins d’arrêts maladies etc… Tout bénéfice pour l’ensemble de la société car on ne peut construire un projet gouvernemental en pensant favoriser une catégorie plus qu’une autre. Nous devons être le parti qui représente l’ensemble de la société. Cela s’applique naturellement dans tous les domaines. Et c’est pourquoi nous pouvons dire que nous ne sommes pas le parti de l’assistanat. Puisque l’assistanat c’est tout le contraire du respect de la dignité humaine.
Pour que ce social-humanisme puisse voir le jour il lui faut une méthode politique crédible. Une méthode qui fasse intervenir l’être humain là où il est dans le processus de décision. Cette méthode c’est la démocratie participative citoyenne.
On le voit cette méthode finit par s’imposer comme incontournable au parti socialiste, enfin, et même au gouvernement. Mais il ne faut pas qu’elle soit un gadget ou un pis-aller. L’application politique de cette méthode demandera à ce que l’on change de république pour y intégrer toutes les formes de démocratie et à tous les niveaux: entreprise, territoriale, institutionnelle, sociale,culturelle, etc..
Tous les domaines de la vie en société sont concernés. Cela va donc plus loin que la social-démocratie qui s’arrêtait en chemin et qui n’allait pas plus loin que le corps social. Nous social-humanistes nous croyons que l’individu est assez intelligent et autonome pour faire valoir ses droits et ses devoirs .
Notre postulat de départ est de faire confiance à l’être humain, à son environnement et donc à la vie tout simplement. Toutes les formes de vies doivent être privilégiées sur les valeurs financières et économiques.
C’est ce social-humanisme que Ségolène Royal, et son équipe, construit avec application depuis 2007. Depuis d’ailleurs sa campagne participative car le tour de France a déjà été fait. Et bien lors de ce tour de France Ségolène Royal a compris le message des français. Leur aspiration, leurs envies, leurs craintes.
Il lui a manqué du temps, de la préparation, du soutien pour faire valoir son désir d’avenir. C’est pourquoi depuis 2007 elle se prépare, elle consulte, elle écoute, elle échange, elle construit ce social-humanisme qu’elle met d’ailleurs en place très concrétement dans sa région.
Je vous invite à voir ce qu’elle dit sur les points importants depuis 2006 sur le site Désirs d’avenir.
Le social-humanisme n’hésite pas à parler d’amour et de fraternité. C’est sa grande force car il est le seul à pouvoir le faire et le dire. Pour cela Ségolène Royal n’a jamais hésité:
Discours de Ségolène Royal au Congrès de Reims du PS
envoyé par lespoiragauche. – L’info internationale vidéo.
Et la devise du social-humanisme vous la connaissez sûrement: Le progrès pour tous, le respect pour chacun.