bonsoir a tous
voici un sujet qui en dit long sur la methode des UMPISTES ces pro riches habitués a la fortune dés la naissance et qui ne comprennent rien aux valeurs de solidaritée lorsqu’on est au chomage ou malade ou handicapé
meme ideologie que son maitre tzarko richissimes inaptes aux reformes sociales car incompetents et antisociaux anti syndicats depuis toujous
ces umpistes du style de ce personnage qui ne merite que notre mepris n’ont riena faire dans un gouvernement de la france
je pense que la classe ouvriere il va falloir camarades que nous nous sortions le doigt du cul et affronter ce genre de bonhomes arrogants meprisants surs d’eux tellement facile pour des fils a papa .
source
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41275
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Serge Dassault et les chômeurs fainéants
Qu’a donc osé dire Serge Dassault, sénateur UMP et maire de Corbeil-Essonnes, à propos du chômage ? Si vous avez le coeur bien accroché, lisez ceci : »Le problème n’est pas seulement de trouver de l’emploi mais aussi que l’assistance et les aides diverses aux chômeurs sont trop élevées, à mon avis, pour qu’ils aient une certaine envie de travailler« , a osé Serge Dassault, sénateur UMP, maire de Corbeil-Essonnes et rapporteur spécial du budget de l’Emploi, à l’ouverture d’une audition de plusieurs dirigeants du service public de l’emploi devant la commission des Finances du Sénat, cité par l’Obs.com. « Prime pour l’emploi, et bientôt RSA… c’est quand même anormal de vouloir donner de l’argent de l’État qui n’en a pas beaucoup à des gens qui ne veulent pas travailler parce qu’on les paie trop et coûtent aussi beaucoup d’argent à l’État. On réduirait carrément les aides aux chômeurs, ce serait quand même plus efficace si on veut les faire travailler que de vouloir donner de l’argent sur denier de l’État« . |
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reponse donné par un lecteur
Serge Dassault : borné, stupide et haineux
par bodidharma
En 1936, le Front Populaire a libéré la Banque de France de la tutelle des 200 familles qui dominaient son assemblée générale. Une sorte de démocratie capitalistique fut instaurée en donnant le droit de vote aux 40 000 porteurs d’actions que comptait alors la France. Soixante-sept ans plus tard, faut-il espérer un nouveau Front populaire pour affranchir l’économie française de l’emprise de fortunes familiales singulièrement présentes dans les médias ? De fait, loin du nouvel âge du capitalisme qu’était censée produire la mondialisation des marchés financiers, ce début de XXIe siècle est marqué par la perpétuation de positions patrimoniales bien assises dans la presse, la télévision ou la radio. Cette situation conforte l’adhésion de la collectivité à un système de valeurs quasi dynastique sur lequel se fonde la légitimité de l’héritier.
L’économie française se caractérise par l’importance de son capitalisme familial. En 2003, selon M. Claude Bébéar, « quinze familles contrôlent près de 35 % de la place de Paris, ce qui constitue un record européen ». Or, sur les quinze premières fortunes françaises, cinq ont des intérêts dans les médias: MM. Bernard Arnault (La Tribune, Investir,(Le Point, Historia, La Recherche), Serge Dassault (Valeurs actuelles, 30 % du Figaro, de L’Express, du Progrès de Lyon, de La Voix du Nord…), Jean-Claude Decaux (JC Decaux, Avenir) et Francis Bouygues (TF1, LCI, TPS…). Suivent, dans les cent premières places du classement (1), Pierre Fabre (Sud Radio), Jean-Paul Baudecroux (NRJ), la famille Hersant (70 % du Figaro, de L’Express, du Progrès de Lyon…), Elisabeth Badinter (12 % de Publicis), Philippe Amaury (Le Parisien, L’Equipe), Claude Berda (RTL9), Arnaud Lagardère (Europe 1, Paris Match, le Journal du dimanche…) et la famille Seydoux (Gaumont, Pathé). Radio Classique), François Pinault La plupart de ces grands noms, qui ont recours à la Bourse pour valoriser leur fortune professionnelle, sont des héritiers d’empires industriels: Dassault, Bouygues, Lagardère, ou encore Schlumberger pour les Seydoux. D’autres, comme MM. Jean-Claude Decaux ou François Pinault, ont organisé leur succession en confiant les rênes de leur entreprise à leur descendance: MM. Jean-François et Jean-Charles Decaux, ou François-Henri Pinault. Quant à M. Bernard Arnault, il vient de faire entrer au conseil d’administration de Louis Vuitton-Moët Hennessy (LVMH), qu’il préside, sa fille Delphine, 28 ans… Tous tirent profit de leur place dans les médias pour consolider leur position patrimoniale. Car un journal ou une télévision permettent aussi d’associer à une fortune des mots ou des images qui donnent du sens à l’arbitraire d’un héritage.
La propriété d’un journal peut être aussi motivée par l’idée d’y faire passer ses idées. Marcel Dassault comptait sur Jours de France et ses éditoriaux paternalistes. Son fils Serge et Olivier, fils de Serge !, ont désormais table ouverte au Figaro. En novembre 1997, sur LCI, cinq ans avant son entrée dans la Socpresse (qui regroupe l’essentiel des titres du groupe Hersant), M. Serge Dassault avait avoué son ardent désir de « posséder un journal ou un hebdomadaire pour y exprimer son opinion » et « peut-être aussi répondre à quelques journalistes qui ont écrit de façon pas très agréable ». Pour autant, en ces temps de journalisme de révérence à l’égard des grands patrons (l’émission d’Anne Sinclair, « les managers sont sur RTL », était une caricature du genre), la motivation idéologique semble marginale par rapport à la défense des intérêts patrimoniaux.
Sous couvert d’ultralibéralisme, les idées de M. Olivier Dassault, député de l’Union pour la majorité (UMP) et président du groupe Valmonde (Valeurs actuelles, Journal des finances), se résument à des plaidoyers pro domo pour « simplifier et alléger la fiscalité sur les revenus » ou abaisser « l’impôt sur les successions en ligne directe ». Sitôt élu député de l’Oise, en 2002, il s’est empressé de déposer une proposition de loi visant à supprimer l’ISF. L’exemple venait, il est vrai, de haut: M. Silvio Berlusconi, président de Mediaset (Canal 5, Italia 1…) et chef du gouvernement italien, n’a-t-il pas réduit, dès son accession au pouvoir, les impôts en général et les droits de succession en particulier ?
Au-delà de la fameuse « création de valeur », chère aux financiers, les barons des médias sont des champions de la création de vases communicants entre patrimoine personnel et intérêts de leur groupe coté en Bourse. Pierre Péan et Christophe Nick ont montré dans TF1, un pouvoir (9) combien LCI, avec sa kyrielle d’invités et de directeurs de journaux responsables d’émissions, pouvait se révéler précieuse pour favoriser le lobbying du groupe Bouygues. Au sein de TF1, M. Martin Bouygues a tenté, après le décès de son père, de partager les rênes avec sa soeur Corinne, en lui confiant la présidence de la régie publicitaire. Mais la fille héritière, qui menaçait l’autorité du fils héritier, a finalement été écartée. Comme son père, M. Martin Bouygues s’appuie désormais sur M. Patrick Le Lay, lequel assure l’ascension de son fils à lui, Laurent-Eric, directeur général d’Eurosport, au sein du groupe TF1.
Les familles ne sont jamais à l’abri d’un conflit de fratrie comme en a connu M. Philippe Amaury autour de l’héritage de son père Emilien. C’est ce qui permet parfois à un prédateur de prendre pied dans un média. Hachette a ainsi acquis 25 % du groupe Amaury en aidant l’héritier, Philippe, à racheter les parts de sa soeur Francine. Pour autant, la presse française reste marquée par une grande stabilité de son actionnariat familial. Si de nombreux journaux ont changé de mains, ce fut le plus souvent pour tomber sous la coupe de nouvelles familles: les Hersant, les Lagardère, les Dassault… Parallèlement, la presse fourmille encore de propriétaires-héritiers: les Prouvost à Marie Claire, les Pulh-Demange au Républicain lorrain, les Lemoine à Sud-Ouest, les Coudurier au Télégramme de Brest, les Varenne à La Montagne… Pour eux, le risque est parfois de confondre personne morale et personne physique. La famille Baylet, propriétaire de La Dépêche du Midi, a ainsi été condamnée, en 2002, « pour avoir illicitement bénéficié, à des fins personnelles, d’avantages domestiques liés à leur fonction industrielle ».
Peut-on évaluer l’enjeu d’une telle hégémonie familiale dans les médias ? M. Antonio Di Pietro, qui a mené en Italie l’opération « Mains propres », évoque la menace d’un « nouveau féodalisme » caractérisé par l’existence de « groupes détenant de grands pouvoirs dans l’économie et les médias, qu’ils utilisent ensuite pour placer leurs hommes à la tête de l’Etat ». Sans aller jusque-là, on peut s’interroger sur le rôle exercé par les grandes familles propriétaires de médias dans l’intériorisation par les médias eux-mêmes de l’ordre établi par la reproduction des élites. Des grandes familles perpétuent leur pouvoir à la façon d’une société aristocratique, en recherchant dans les leviers de communication le moyen de contrôler l’opinion. Jacques Bouveresse a montré, dans son livre sur Karl Kraus, que la presse est d’autant plus précieuse que son pouvoir n’est vraiment contestable que par elle-même. C’est, écrit-il, « le seul pouvoir réellement absolu (11) ». Le rêve de toute puissance dynastique.