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Chers amis de Désirs d’avenir ,
Aujourd’hui s’achève le déplacement de travail de Ségolène Royal aux Antilles , avec une dernière étape à Pointe à Pitre. Accompagnée du maire de la ville Jacques Bangou, elle a d’abord rencontré des associations de quartiers qui oeuvrent pour l’insertion des jeunes, à travers notamment le service civique. Puis elle a participé à une table ronde dans le secteur sud est de la ville avec l’association « Gasse » qui lutte contre l’illétrisme et la prostitution des adolescents qui ne cesse de progresser . Dans ces quartiers le taux de chômage des 18-25 ans avoisine les 60%.
Ségolène Royal a échangé avec les habitants qui ont décidé de se prendre en main, avec l’aide de la mairie. Elle a également rencontré une association de jeunes musiciens, qui a créé un studio d’enregistrement, véritable source culturelle dans un des quartiers les plus défavorisés de Pointe à Pitre. Dans ce studio , la création est libre mais les règles de vie commune sont très strictes. Grâce à ce cadre accepté par les jeunes, les artistes peuvent s’exprimer pleinement dans un respect mutuel.
Mais si Pointe à Pitre souffre et se bat, avec un sentiment profond d’abandon de l’Etat, y compris sur le plan des moyens de sécurité, la ville est en profonde mutation voire en renaissance grâce à un plan de rénovation urbaine, le plus important du territoire national : 430 millions d’euros de travaux sur les 8 prochaines années dans une ville où 80% de la population est éligible au logement social.
L’un des moyens de donner un espoir à cette jeunesse est le service civique. Bernard Lesterlin, député de l’Allier et spécialiste du service civique , qui accompagnait Ségolène Royal dans ce déplacement, a proposé de renforcer les coopérations entre la ville de Pointe à Pitre, la Région Guadeloupe et l’agence nationale du service civique.
Une matinée riche en dialogue , en écoute et en propositions .
Lors de cette dernière journée de visite, Ségolène Royal a rappelé que l’engagement contre le chomage des jeunes devait être une grande cause nationale et mobiliser toutes les énergies, celles de l’Etat, des collectivités locales ainsi que les entreprises qui ont une responsabilité en la matière.
La veille, à Basse Terre, capitale administrative de la Guadeloupe, Ségolène Royal a signé avec Victorin Lurel, le Président de la Région Guadeloupe deux conventions l’une sur l’excellence environnementale, l’autre sur l’emploi des jeunes
Les deux Régions sont en effet touchées par un taux de chômage des jeunes de 18 à 25 ans très élevé : + 50% en Guadeloupe, 27% en Poitou-Charentes. Chacune des deux Régions a mis en place de son côté un plan de lutte contre le chômage des jeunes.
Vous trouverez ci dessous les deux conventions et les décisions de parenariat qui ont été prises.
Durant tout ce déplacement de travail à la Martinique et à la Guadeloupe, Ségolène Royal a rappelé qu’il existe un espoir pour la France qui subit, et se bat, qu’elle soit métropolitaine ou ultramarine, malgré les promesses non tenues. Car comme l’a déclaré la Présidente de Désirs d’Avenir à plusieurs reprises, que ce soit lors d’une rencontre conviviale avec les habitants de la cité du Crane, au Lamentin en Guadeloupe ou aux jeunes rencontrés à la Trinité en Martinique, « la politique, c’est avant tout de tenir ses promesses »
Amicalement.
L’équipe de Ségolène Royal
Le Pacte pour l’emploi des jeunes signée entre les Régions Poitou-Charentes et Guadeloupe
1 )Les actions en faveur de l’emploi
a) aide à la création de groupements d’employeurs pour permettre le développement d’emploi à temps partagé pour les jeunes ;échange d’expériences sur les contrats tremplin pour l’emploi pour améliorer les dispositifs de création d’emploi;
b) échange d’expériences sur l’application et l’évaluation des clauses sociales introduites dans les marchés publics passés par les deux collectivités, en vue de favoriser l’accès à l’emploi des publics défavorisés, et en particulier les jeunes.
c) aide à la création d’entreprises grâce au bourses Désirs d’entreprendre
2) Les actions en faveur de l’apprentissage et de la formation en alternance
a) présentation du dispositif « engagement première chance » de la Région Poitou-Charentes, aux acteurs institutionnels et associatifs de Guadeloupe en charge de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes;
b) présentation des dispositifs en faveur de l’apprentissage – et en particulier la Plateforme pour l’Emploi et le Développement de l’Alternance en Guadeloupe (PEDAG) – de la Région Guadeloupe, aux acteurs institutionnels et associatifs de Poitou-Charentes en charge de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes;
c) accueil réciproque de jeunes sur des actions de formation par apprentissage: la Région Poitou-Charentes a en effet plus de 14 450 apprentis du niveau CAP au niveau ingénieur, et la Guadeloupe en compte déjà 1 710 ;
d) accueil réciproque de jeunes dans des actions de formation qualifiantes financées dans le cadre du Service Public Régional de Formation de Poitou-Charentes et de l’Etablissement Public de Formation de Guadeloupe.
3. les actions en faveur de l’insertion sociale, par la culture, le sport, et l’engagement citoyen
a) accueil réciproque de jeunes dans le cadre de missions de service civique
b) accueil de jeunes « artistes en herbe » guadeloupéens lors de la « Créateuf des lycéens » de Poitou-Charentes et accueil de jeunes « artistes en herbe » charentais lors du festival des arts urbains, le « Hip Hop Sessions » de Guadeloupe ;
c) organisation des « journées des jeunes champions de Guadeloupe et de Poitou-Charentes » au travers de compétitions sportives.
La convention signée entre les régions Poitou-Charente et Guadeloupe pour l’excellence environnementale
1) Mettre en œuvre la mutation économique, sociale et solidaire de l’économie.
Les Régions vont travailler ensemble pour accompagner les entreprises à se positionner favorablement sur le marché de la croissance verte et contribuer à l’amélioration des performances globales.
Ensemble, elles vont :
a) mutualiser les expériences et les outils en matière de design, d’éco-conception, d’éco-procédés et d’écoproduits;
b) favoriser les transferts d’expériences en matière de sensibilisation à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ;
c) mutualiser les expériences pour le développement de SCOP ou de SCIC ;
d) mutualiser les outils en matière d’écologie industrielle.
2) Travailler à l’excellence énergétique
La réduction des consommations d’énergie est une des priorités des politiques énergétiques régionales afin de préserver le climat dans le cadre des objectifs fixés par l’Union Européenne de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20%, améliorer l’efficacité énergétique de 20 % et produire 20 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.
Les deux Régions s’engagent à :
a) développer les échanges en matière de recherche et de technologie dans le domaine des énergies renouvelables : solaire thermique, photovoltaïque, la biomasse, la géothermie, les écocarburants, l’éolien, les énergies marines, le stockage de l’énergie ; et de la maîtrise de l’énergie : le, l’isolation, le rafraichissement naturel, les réseaux intelligents ;
b) développer la co-labellisation des projets innovants par leurs pôles de compétitivité ;
c) échanger sur les politiques de soutien à l’efficacité énergétique des bâtiments ainsi que sur le développement des éco-quartiers.
3) Faire émerger une politique de filières innovantes durables
Les filières liées à la mobilité propre, aux éco-carburants, à l’agriculture et au tourisme durable sont porteuses d’enjeux pour les deux régions.
Ensemble, elles décident de:
a) développer un modèle économique durable pour la diffusion territoriale du véhicule électrique et de la mobilité propre tenant compte des spécificités de chaque territoire ;
b) favoriser les transferts de technologie notamment ceux concernant les éco-carburants en mobilisant leurs ressources respectives (notamment la SAEML Valagro pour Poitou-Charentes) ;
c) lancer des appels à projets concertés afin de faire travailler ensemble des centres de recherche, des structures de transfert de technologie et des entreprises afin de faire émerger des projets structurants en matière d’éco-produits et d’éco-procédés;
4) Renforcer une politique en faveur de la protection, de la gestion responsable de l’eau
et de la biodiversité
Les deux régions sont riches d’une grande diversité de milieux et d’espèces malheureusement fragilisés par l’érosion, le réchauffement climatique, les pollutions directes et indirectes, etc. Il convient de tout faire pour préserver les milieux à forte valeur patrimoniale et les espèces emblématiques mais aussi la nature ordinaire.
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