TU AS SEME SEGOLENE TU VA RECOLTER LE FRUIT DE TON TRAVAIL CE N’EST QUE JUSTICE LE PEUPLE EST SEUL SOUVERAIN LES TRICHEURS DES URNES VOLANTES LES MANIPULATEURS DE SONDAGES LES JOURNALEUX AUX ORDRES RIEN N’Y FERA C’EST A NOUS PEUPLE SEUL DE DECIDER EN CONNAISSANCE DE CAUSE EN 2007 LA CASTE RICHISSSIMME C4EST ACCAPARE LE POUVOIR ILLEGITTIMMEMEMENT PAR LES SONDAGES MANIPULES , PAR DES AIDES FINANCIERES DES AMIS BOLLORES DASSAULT ETC
EN 2012 ILS NE POURRONT PAS RECOMMENCER NOUS ALLONS Y VEILLER
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/24/la-segosphere-arme-de-campagne-de-mme-royal_1540467_3224.html
La « ségosphère », arme de campagne de Mme RoyaL
Voilà six mois que Ségolène Royal attend ce moment : celui de déclarer officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2012. Elle a choisi la date du dimanche 26 juin et ses terres poitevines, plus précisément celles d’Arçais, au coeur du marais poitevin des Deux-Sèvres.
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Dans la coulisse, voilà plus de deux mois qu’un petit monde presque underground s’active pour faire du lancement de campagne un succès : les internautes qui ont, souvent depuis plusieurs années, décidé de soutenir la cause de la présidente de la région Poitou-Charentes, membres du Parti socialiste ou non, tous sympathisants dévoués comme peu d’autres, certains diront « fanatisés » mais ils s’en moquent. Objectif : la mise en ligne du nouveau site de campagne, Segoleneroyal.fr, et la retransmission vidéo en direct de cette journée sur le Net.
Cette armée de l’ombre s’organise autour d’un noyau dur de 50 professionnels de l’informatique, la plupart de haut niveau. Ceux-là commandent un cercle de 150 internautes qui peuvent à tout moment, selon les besoins de l’actualité, mobiliser 350 techniciens ou blogueurs, qui s’emploient alors à diffuser la bonne parole royaliste sur la Toile.
Au sommet de la « ségosphère », Ségolène Royal elle-même. Tous ses partisans conviennent qu’elle est la seule et unique « patronne ». Son arme ? Un iPad, avec lequel elle peut contrôler les différents sites qui la soutiennent et depuis lequel elle émet depuis quelques semaines de très nombreuses sentences sur Twitter. Exemple copié pendant la rédaction de cet article : « L’idée que la politique c’est un travail de temps long, de constance, d’enracinement, à l’image des -combats environnementaux pour l’avenir. »
« Nous nous réunissons une fois par mois, mais beaucoup de choses se font par téléphone ou par mail, explique la candidate. Lors d’une réunion publique que j’ai tenue aux Blancs-Manteaux, à Paris, en mai, j’ai réuni le noyau dur de 150 spécialistes de l’Internet, tous très pointus, très compétents. »
La réunion mensuelle rassemble la « ségosphère » et les conseillers politiques de Ségolène Royal, comme Najat Vallaud-Belkacem, adjointe au maire de Lyon, chargée du groupe « riposte » auprès de la présidente de la région Poitou-Charentes, ou Kamel Chibli, qui suit plus particulièrement les quartiers populaires.
Plusieurs personnages se sont vu confier des responsabilités. Le plus fidèle est Cyril Cibert, un nom prédestiné. Poitevin de 38 ans, entré en royalisme lors de l’élection à la députation de son mentor à la fin des années 1980, séduit par son « sens du contact », il fut l’un des militants fondateurs de Désirs d’avenir, en 2006. Désormais élu municipal de Châtellerault et conseiller régional du Poitou-Charentes, membre du noyau dur des internautes, il dit ne pas avoir « vraiment un rôle défini », quand Ségolène Royal soutient qu’il est « l’un des principaux animateurs de la campagne Internet ». Modestie…
Toujours est-il que Cyril Cibert a l’oeil sur tous les sites. « Le compte Twitter de Ségolène Royal réunit désormais 10 100 followers, dit-il. Le blog officiel reçoit 15 000 visiteurs uniques chaque semaine. Le groupe sur la Coopol, réseau social du PS, est de loin le premier, avec plusieurs milliers d’adhérents, de même que la page Facebook, qui réunit à ce jour près de 27 000 amis. » Si l’on n’est pas encore, loin s’en faut, dans les records de la campagne présidentielle de 2007, tous ces chiffres sont aujourd’hui en augmentation. « C’est la force du Web 2.0, reprend Cyril Cibert. Les posts circulent beaucoup plus vite et sur beaucoup plus de sites, blogs, pages Facebook ou comptes Twitter. Ainsi, Ségolène Royal arrive-t-elle à toucher rapidement les internautes. »
Le plus expérimenté des internautes royalistes est un ingénieur dans une importante société américaine, qui souhaite garder l’anonymat. « Je suis militant socialiste depuis 2005, explique-t-il. J’ai soutenu Ségolène Royal en 2007. Aujourd’hui, concrètement, je suis le rédacteur en chef de l’équipe chargée de Désirs d’avenir sur Internet, une dizaine de personnes qui assurent les publications en ligne des textes de Ségolène Royal, tous rédigés par elle, et la modération des commentaires. »
Tout ce petit monde des écrans travaille bénévolement, et beaucoup. « Surtout le soir, confie l’ingénieur. Et on déjeune très souvent d’un sandwich pour pouvoir s’occuper du Net. De très nombreuses initiatives sont prises, qui nécessitent un important travail de coordination. Ces jours-ci, par exemple, il nous faut réussir les vidéos qui seront mises en ligne lors du grand meeting d’Arçais. »
Outre le site officiel de la campagne 2012, d’autres nouveautés devraient être prochainement introduites dans la ségosphère. Mais chacun reste discret, pour ne pas donner trop d’idées aux concurrents de la primaire qui, à l’exception d’Arnaud Montebourg, ont pris un retard certain dans leur occupation de la Toile. On saura seulement que l’on réfléchit à une labellisation des blogs royalistes, pour distinguer le bon pixel de l’ivraie.
Du côté des « bons », un informaticien du Midi de la France qui a lancé son propre blog en 2007, Segorama, pour soutenir la candidate. Bientôt remarqué par les responsables de Désirs d’avenir, il a répondu en 2009 à l’appel lancé aux volontaires désireux de rejoindre l’équipe de campagne Internet. Depuis, il s’est vu confier des tâches techniques et stratégiques. Pour lui, comme pour ses camarades de la ségosphère, cet engagement paiera. Ségolène Royal veut croire en eux, plus que dans les sondages.
Olivier Schmitt