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Empressement et ferveur à la première séance de signatures de « Madame Ségolène »
PARIS (AFP) – « Viens voir Madame Ségolène… » Une mère de famille immigrée, fichu sur la tête, traîne son gamin devant Ségolène Royal qui, dans une librairie de Paris, signe pour la première fois mercredi son ouvrage « Ma plus belle histoire, c’est vous », paru la veille.
Une heure avant son arrivée, ils sont déjà là, voisins, militants, patientant, leurs exemplaires en main, dans cette belle librairie du XXème arrondissement, « Le Merle moqueur », près du Père-Lachaise.
Sa venue est signalée par une discrète affichette sur la porte. Elle paraît, longuement applaudie. Elle enlève sa parka beige et s’assied sagement à une petite table au milieu des piles de livres. La litanie commence.
Chemisier virginal, jupe foncée, elle se plie sans sourciller au service après-vente de son ouvrage tiré à 90.000 exemplaires. Sourire constant, maquillage soigné, elle signe, signe, invariablement « Amitiés, Ségolène », et répond parfois par un mot gentil.
« C’est pour ma mère… » ma fille… , « mes parents ». « Quand mon frère a su que vous signez là, il m’a dit +tu fonces, je veux sa signature+… », lui confie un enthousiaste.
Un jeune homme à lunettes s’approche avec quatre exemplaires et lui glisse un mot griffonné. « C’est pour la présidente de la République d’Islande, Mme Vigdis Finnbogadottir. Elle a été élue en 1980. Je vais lui amener ». L’ex-candidate à la présidentielle, surprise: « Ah bon? Il faudra que j’y aille un jour ».
Une dame l’exhorte: « A bientôt. Continuez le combat! », une autre, « journaliste tunisienne », l’encourage: « Vous êtes une chance pour la France ».
On lui glisse un paquet, un dessin d’enfant, des enveloppes..
La file reste aussi dense. Caméras et micros s’approchent. On lui demande de réagir aux déclarations de son ex-compagnon Francois Hollande pour qui « il ne sert à rien de vouloir imputer aux autres une responsabilité »…
« Ecoutez, moi, j’ai écrit un livre de vérité, d’authenticité et de courage et je me refuse à toute polémique », répond-elle calmement, évitant soigneusement de prononcer le nom du Premier secrétaire.
« A partir de ce bilan, de ces leçons, de cette campagne, de ces points forts de ces points faibles, mais surtout de ce moment démocratique exceptionnel et de ces difficultés que j’ai traversées, je regarde maintenant l’avenir » poursuit-elle, toujours souriante.
« Les polémiques ne m’intéressent pas, c’est du passé ».
L’épisode avec Bayrou? insiste la presse. « Ces polémiques relèvent du passé. Moi, je veux rassembler, élargir ».
A 18H45, la file s’allonge toujours jusqu’au trottoir. Le directeur du Merle moqueur, Yannick Burtin, raconte que Grasset l’a prévenu « hier ». « Il y en avait 180 en stock. Il n’en reste plus ».
par Kévin publié dans : Actualités de Ségolène Royal & du PS
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