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SE RAPPELLER LES MENSONGES DE SARKO VIDEOS A L’APPUI

Posté par goalexandre le 27 décembre 2009

SE RAPPELLER LES MENSONGES DE SARKO VIDEOS A L’APPUI

Posté par fiersdetresocialistes le 2 mai 2008

BONSOIR CAMARADES

UN AN DE FOLIES ET QUE DE MENSONGES DE BLING BLING   LES VIDEOS SONT DES PREUVES FLAGRANTES  NOUS NE DEVONS RIEN OUBLIER  FAITES TOURNER   MERCIA TOUS

les mensonges de sarko umpiste tout en video
Message  le Date à 01/05/08 23:09

COPIEZ/COLLEZ LE LIEN

Mensonge de sarko

http://www.dailymotion.com/video/x4d86z_mensonge-de-sarko_news

Sarkozy compilation de ses mensonges

http://www.dailymotion.com/video/x1tsbj_sarkozy-compilation-de-ses-mensonge_events

Sarko MENSONGE MENSONGE DANGER

http://www.dailymotion.com/video/x4olyw_sarko-mensonge-mensonge-danger_news

Ségolène : Sarkozy n’a pas dit la vérité

http://www.dailymotion.com/video/x4b9hr_segolene-sarkozy-na-pas-dit-la-veri_politics

Sarko FLAGRANT DELIT DE Mensonges

http://www.dailymotion.com/video/x1o8qr_sarko-flagrant-delit-de-mensonges_events

Sarko : le pot de confiture du mensonge

http://www.dailymotion.com/video/x41×0i_sarko-le-pot-de-confiture-du-menson_politics

G8 sarko bourré

http://www.dailymotion.com/video/x28hl2_mdr-boisson-et-creme-sarkozy-devien_fun

Un procédé sarko-mensonger

http://www.dailymotion.com/video/x1jhb6_un-procede-sarkomensonger_news

LES DONNEURS DE LECONS PAR JC. GAUDIN ET SA CLIQUE

http://www.dailymotion.com/video/x4bgde_les-donneurs-de-lecons-par-jc-gaudi_politics

Zoé 600 millions Fillon Sarkozy mensonge

http://www.dailymotion.com/video/x4xjzv_zoe-600-millions-fillon-sarkozy-men_news

SarKo manipule les médias

http://www.dailymotion.com/video/x18cue_sarko-manipule-les-medias_news

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La plateforme solidaire de Désirs d’avenir video

Posté par goalexandre le 27 décembre 2009

Communiqué de Ségolène Royal: ‘La plateforme solidaire de Désirs d’Avenir’ (01/12/09) Imprimer Envoyer

La plateforme solidaire de Désirs d'avenir video dans Democratie 3395736140_d4a845f0cf

Chers amis,

Une société créatrice de bonheur est celle qui conjugue gentillesse, solidarité et action de proximité.

L’été dernier, des comités locaux se sont réunis à ma demande afin de lancer une réflexion concernant la création d’un vaste espace de solidarité au sein de notre association. Plusieurs d’entre eux se sont ensuite réunis à Paris et en province pour concrétiser cette réflexion. Ils viennent ainsi de me faire parvenir leurs travaux dont vous trouverez ici la synthèse. Vous le verrez, il s’agit d’un travail riche, novateur et je les en remercie. Je vous invite à vous en nourrir, à la confronter à la vôtre et, le cas échéant, à rejoindre l’équipe de coordination pour ce projet important dont nous lancerons les premières articulations dans les prochains jours.

En lançant cette nouvelle plateforme, nous n’avons pas pour ambition de créer un lieu communautaire ou un réseau social de plus mais de faire naître un espace de vie dédié à l’entraide, à la citoyenneté et aux actions positives. Autour de ces 3 piliers, l’idée est de mettre en lumière le « vivre ensemble » afin de démontrer que la coexistence et l’entraide sont tout à fait possibles et que vous y participez de manière concrète. Nous sommes dans la ligne de « la politique par la preuve », notre fer de lance.

La plateforme s’articulera autour de 4 orientations :

1/ Dans l’immédiat, nous mettrons en place un espace de diffusion d’annonces (emploi, logement, services …) auquel sera ajouté un volet pour le partage d’expériences ciblées dans les domaines concernés. L’espace qu’ils ont souhaité appeler « le savoir faire« .

2/ Ce service immédiat évoluera ensuite pour gagner en épaisseur avec la création d’un “espace d’échanges solidaires“. Il s’agit d’une véritable déclinaison du « Gagnant-Gagnant » qui nous est cher. Le principe en est très simple : toute personne fournissant un service à une autre personne (jardinage, aide aux courses, intervention informatique, covoiturage …) se verra « créditée de points » qu’elle pourra utiliser à son propre usage pour obtenir des services dont elle aurait besoin pour elle-même ou pour un/e proche. A noter que ce système fonctionne déjà, avec des variantes, dans le monde entier et que ses utilisateurs disent préférer les services rendus dans ce cadre à ceux payés en monnaies légales, car effectués avec davantage d’implication personnelle. On observe d’ailleurs que, dans certains cas, les « fournisseurs de services » n’utilisent pas leurs « points » ainsi acquis et se satisfont simplement d’avoir contribué au bien-être de quelqu’un. En somme, que du positif pour chacun.

3/ Cette troisième orientation majeure du projet sera celle des « parrainages et tutorats« .  Ce projet consiste avant tout en une relation individuelle et privilégiée entre une personne adulte et expérimentée et un jeune. Le tuteur pourra lui ouvrir des portes, lui donner accès à des réseaux et lui permettre de découvrir ainsi ce qui se passe dans les coulisses de la politique, de la société ou de l’entreprise. Nous mettrons ainsi tout le réseau de « Désirs d’avenir » et celui de mes amis à leur disposition, afin d’accompagner des dizaines de jeunes de tous horizons dans la citoyenneté, la découverte de l’entreprise, du monde politique et des associations.

4/ Cette quatrième et dernière orientation est le fil rouge de notre plateforme : il s’agit de la « veille sociale et citoyenne« . Afin de rendre cet espace vivant, chacun/e pourra publier des alertes (fermetures d’usines, squats, grèves …) et/ou des expériences de vies, des témoignages, des exemples d’actions positives. Nous y partagerons également des textes, des vidéos, des moments de fraternité ou encore du « vivre ensemble ». Ce fil rouge, sans pour autant être « revanchard », mettra en lumière au travers de la vigilance, tous les combats de notre société.

Vous l’aurez compris, cet espace de fraternité se veut avant tout convivial, fraternel, positif et participatif. A l’heure du tout numérique, notre plateforme socialisera véritablement le partage. Je vous invite à rejoindre l’équipe des bénévoles pour le suivi de ce projet en leur écrivant à l’adresse \n plateformesolidaire@gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

C’est d’ores et déjà grâce à votre participation que ce projet a pu voir le jour et c’est aussi grâce à vous qu’il aboutira à une réussite complète et même évolutive. C’est pourquoi je vous encourage à y participer massivement.

Amitiés fidèles,

Ségolène Royal

 

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Les bénévoles et adhérents de l’association « Désirs d’avenir » lancent une initiative qui invite à l’action et mettant en œuvre une solidarité concrète.

Cette plateforme solidaire de « Désirs d’avenir » est plus qu’un réseau social. Elle est un véritable outil qui socialisera par le partage au travers de différents leviers tels que la veille sociale, la fraternité en mots, les échanges solidaires, les annonces, les parrainages et tutorats.

Cet espace se veut avant tout convivial, fraternel, positive et participatif. Comme le dit Ségolène Royal, les forces divisées s’annulent alors que la fraternité les additionne et les multiplie.

Avant sa mise en ligne qui interviendra dans les prochaines heures, nous vous invitons à découvrir en exclusivité « La fraternité en action » au travers de cette vidéo.

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Sarkozy mensonge pouvoir achat ( se rappeller se remommerer les prommesses d’un candidat)

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

http://www.dailymotion.com/video/x4ifjk

 

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Sarkozy antisocial : la preuve par trois

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

Sarkozy antisocial : la preuve par trois32666738441486855281986815345667478875n.jpg

sarkozy_pi_ce_d_orAprès son coup d’éclat initial du coeur de l’été, le vote de la loi mensongèrement dite « en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat » et son fameux « paquet fiscal« , constitué de 14 milliards d’euros de cadeaux aux privilégiés, le pouvoir sarkoziste est bien obligé de compenser ses largesses sélectives par des économies – la France est « en faillite« , déplore Fillon après avoir vidé les caisses ! Alors on tape les plus faibles. Ça commence par les franchises médicales, impôt frappant ceux qui sont coupables d’être malades, qui rapportera 850 millions. Ça continue avec le dossier de l’Allocation Equivalent Retraite : 953 euros par mois étaient jusqu’à présent accordés à des chômeurs non indemnisés disposant de 160 trimestres de vie professionnelle mais n’ayant pas atteint l’âge de 60 ans, pour leur fournir un revenu de substitution en attendant qu’ils puissent pervevoir leur retraite. Après avoir dans un premier temps purement et simplement supprimé cette AER, le gouvernement fait mine de faire machine arrière, le ministère du Travail annonçant : « Il devrait y avoir un amendement du gouvernement pour annuler la suppression de l’AER et maintenir le dispositif pour les bénéficiaires à venir« . Ouf, se dit-on. Pas si vite : « Quand nous aurons le cadre global de la réforme des retraites [courant 2008], nous pourrons réexaminer la possibilité de supprimer l’AER ou de faire évoluer le dispositif« , corrige-t-on du côté du ministère de l’Economie. On note d’abord que la suppression n’est pas exclue. Et l’on se demande ensuite ce que signifie « faire évoluer le dispositif« . Eh bien c’est tout simple : au lieu des 160 trimestres validés, on ne retiendrait plus que ceux qui ont effectivement été cotisés, ce qui exclut le service militaire, les trimestres pour élever les enfants et les périodes de chômage. Or les bénéficiaires de l’AER sont, rappelons-le, chômeurs en fin de droits donc de longue durée. Au final, il est quasiment impossible d’avoir effectivement cotisé 160 trimestres, « sauf si on est un homme qui n’a pas fait son service militaire et qui a commencé à travailler avant 18 ans sans avoir été malade ni connu le chômage« , comme le résume Actu chômage. On a donc le choix entre la suppression de l’allocation ou celle des allocataires ! Economie ainsi réalisée : 60 millions d’euros. Justification officielle : « sortir d’une vision incitant les séniors à se retirer précocément du marché du travail« . Comme si l’impossibilité de retrouver un emploi à partir d’un certain âge, plus personne ne voulant vous embaucher, était imputable aux séniors ! Qu’à cela ne tienne, qu’ils se débrouillent. Ils ne touchent plus d’allocations chômage et pas encore leur retraite ? Et alors ? Les Restos du coeur et l’Armée du salut ne sont pas faits pour les chiens !

h_4_ill_940917_sarkozyEvidemment, les 60 millions de l’AER ne suffisent pas et il faut encore faire d’autres économies. Voilà donc que l’an prochain, les personnes âgées de plus de 60 ans et au revenu fiscal inférieur à 9 437 euros, ainsi que celles de plus de 65 ans et non imposables, qui étaient jusqu’alors exonérées de la redevance audiovisuelle, devront désormais acquitter ses 118 euros annuels (en augmentation de 2 euros l’année prochaine). Sont concernés 780 000 foyers et 850 000 personnes, qui rapporteront donc 92 millions d’euros. Quel cynisme d’ainsi frapper ceux qui subsistent à peine avec une retraite famélique ! Et quelle ingratitude de la part de Sarkozy, quand on sait la part prépondérante prise par le « vote vieux » dans son élection…

Sortons les calculettes : la suppression de l’AER et de l’exonération de redevance pour séniors aux revenus modestes rapporteront environ 152 millions. Mais dans le même temps, voilà que cet incorrigible gouvernement recommence avec ses cadeaux! Celui-ci est emblématique : la suppression de l’impôt sur les transactions boursières. Celles-ci étaient jusqu’à présent taxées de 0,3% pour celles qui étaient inférieures à 153 000 euros, et de 0,15% seulement au-delà. Mais il s’agit de rendre la Bourse de Paris plus compétitive, et l’on a donc décidé de laisser les spéculateurs faire leurs juteux bénéfices sans qu’ils ne contribuent plus un minimum à la solidarité nationale. Sarkozy prétend défendre la valeur travail mais il favorise les rentiers ! L’impôt boursier aurait rapporté 260 millions d’euros en 2008. Voilà donc un rapprochement saisissant : après avoir piqué dans les poches des pauvres 152 millions, on garnit celles des riches de 260. Robin des bois à l’envers. Ce que notre camarade Fontenelle stigmatise ainsi dans un billet rageur de Vive le feu! : « le régime haineux et revanchard qui prétend régner sur nos vies est absolument décidé, en même temps qu’il (res)serre jour après jour la ceinture des plus démuni(e)s, à maintenir aux plus fortuné(e)s un régime particulier, non de retraite mais d’impôts – en les comblant de présents dont le coût sera supporté par la collectivité. Absolument décidé à prendre aux pauvres, pour gaver les riches. » AER, redevance et impôt boursier : Sarkozy antisocial, la preuve pas trois.

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Le socialisme est la voie du salut de la planète – Hugo Chavez

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

Ne changez pas le climat, changez le système. »

Le socialisme est la voie du salut de la planète – Hugo Chavez

Sommet des Nations unies sur le changement climatique,

vendredi 18 décembre 2009, par


Voir en ligne : Chavez à Copenhague première partie awardglobehandseditfr151laterre.jpg

http://www.dailymotion.com/video/video

Discours prononcé par Hugo Chavez Frias, président de la République bolivarienne du Venezuela, au Sommet des Nations unies sur le changement climatique, à Copenhague, le 16 décembre 2009

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Excellences, chers amis,

Je vous promets de ne pas parler plus longuement que celui qui a parlé le plus ici, cet après-midi.

Permettez-moi un premier commentaire, que j’aurais voulu aborder avec le point précédent, traité par les délégations du Brésil, de Chine, de l’Inde et de la Bolivie. Depuis notre place, nous avons demandé la parole, mais il ne nous a pas été possible de la prendre.

La représentante de Bolivie a dit –j’en profite pour saluer le camarade président Evo Morales, ici présent (Applaudissements), président de la République de Bolivie-, elle a dit entre autres choses ce qui suit –je l’ai noté sur ce papier : « Le texte présenté n’est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

A peine suis-je arrivé que nous avons entendu la présidente de la séance précédente, la ministre, dire qu’il y avait un document, mais personne ne le connaît. J’ai réclamé le document, mais il ne nous est pas encore parvenu. Je crois que personne ne sait au juste ce que c’est que ce document, il doit être « top secret ». La camarade bolivienne n’avait donc pas tort de dire : « Il n‘est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

Mais, Mesdames et Messieurs, ceci n’est-il pas justement à l’image de la réalité du monde ? Vivons-nous dans un monde démocratique ? Le système mondial se base-t-il sur l’inclusion ? Y a-t-il une once de démocratie ou d’inclusion à attendre du système mondial actuel ? Cette planète est régie par une dictature impériale, et depuis cette tribune, nous continuons de le dénoncer. A bas la dictature impériale, et vivent les peuples, la démocratie et l’égalité sur cette planète ! (Applaudissements)

L’exclusion que nous constatons ici en est le reflet. Il existe un groupe de pays qui se croient supérieurs à nous, ceux du Sud, à nous, ceux du tiers monde, à nous, les sous-développés, ou, comme le dit le grand ami Eduardo Galeano : nous, les pays écrasés par l’histoire qui nous est passée dessus comme un train.

Il n’y a donc vraiment pas lieu de s’en étonner : il n’y a pas de démocratie dans ce monde, et nous sommes confrontés ici, une fois de plus, à une preuve évidente de l’existence de la dictature impériale mondiale.

Deux jeunes gens ont fait irruption ici, bien heureusement les forces de l’ordre se sont comportées correctement, il n’y a eu qu’une petite bousculade, et ils se sont montrés coopératifs, si j’ai bien compris…

Mais dehors, vous savez, il y a beaucoup de monde. Bien sûr, ils ne tiennent pas tous dans cette salle. J’ai lu dans la presse que quelques personnes ont été arrêtées, qu’il y a eu des manifestations intenses dans les rues de Copenhague, et je tiens à saluer tous ces gens qui sont dehors, des jeunes pour la plupart (Applaudissements). Ce sont des jeunes qui s’inquiètent, et avec raison, beaucoup plus que nous de l’avenir du monde. La plupart d’entre nous qui sommes dans cette salle ont le soleil dans le dos, alors qu’eux le reçoivent en pleine figure, et ils s’en inquiètent sérieusement.

On pourrait dire, Monsieur le Président, qu’un spectre hante Copenhague, pour paraphraser Karl Marx, le grand Karl Marx. Un spectre hante les rues de Copenhague, et je crois qu’il hante cette salle en silence, il est là, parmi nous, il se glisse dans les couloirs, monte, descend. Ce spectre est un spectre qui épouvante tellement que presque personne n’ose même le nommer. Ce spectre, c’est le capitalisme ! (Applaudissements) Presque personne n’ose le nommer, mais il s’appelle capitalisme, et les peuples grondent dehors, entendez-les !

Je lisais certains des slogans que les jeunes scandaient dans les rues, et je crois en avoir entendu de nouveau quelques-uns quand ces deux jeunes gens ont fait irruption ici. J’en cite un : « Ne changez pas le climat, changez le système. » (Applaudissements). Je le reprends à notre compte :

Ne changeons pas le climat, changeons de système, et c’est ainsi que nous pourrons commencer à sauver la planète. Le capitalisme, ce modèle de développement destructeur, est en train d’en finir avec la vie, il menace de détruire définitivement l’espèce humaine.

Un autre slogan donne à réfléchir, parce qu’il est tout à fait d’actualité, avec cette crise bancaire qui a ébranlé le monde et qui continue de le secouer, et la manière dont le Nord riche a volé au secours des banquiers et des grandes banques. Les Etats-Unis à eux seuls… Le montant de la somme qu’ils ont versée pour sauver les banques est astronomique, on s’y perd… Voilà ce qu’on dit dans la rue : « Si le climat avait été une banque, il aurait déjà été sauvé. » Et je crois que c’est vrai (Applaudissements).

Si le climat avait été une banque capitaliste, une des plus grandes, il y a belle lurette que les gouvernements riches l’auraient sauvé.

Je crois qu’Obama n’est pas arrivé. Il a reçu le prix Nobel de la Paix pratiquement le même jour où il envoyait 30 000 soldats de plus tuer des innocents en Afghanistan, et le président des Etats-Unis va se présenter ici auréolé du prix Nobel de la Paix.

Les Etats-Unis détiennent la planche à billets, la machine à faire des dollars. C’est ainsi qu’ils ont sauvé, ou du moins croient avoir sauvé, les banques et le système capitaliste.

Bien, ceci était un commentaire en marge. Je voulais le faire avant, je levais la main pour pouvoir accompagner le Brésil, l’Inde, la Bolivie, la Chine, soutenir leur position intéressante et dire que le Venezuela et les pays de l’Alliance bolivarienne la partagent totalement, mais la parole ne m’a pas été donnée. Je vous demande seulement de ne pas compter ces minutes, M. le Président, ce n’était qu’une petite mise au point. (Applaudissements)

Figurez-vous que j’ai eu le plaisir de rencontrer ici cet écrivain français, Hervé Kempf. Je vous recommande vivement ce livre, il existe en espagnol -Hervé est par ici-, en français bien sûr et en anglais sûrement : Comment les riches détruisent la planète, d’Hervé Kempf. Voilà pourquoi le Christ a dit : « Il sera plus facile de faire passer un chameau par le chas d’une aiguille que de faire entrer un riche au Royaume des Cieux. » C’est ce qu’a dit le Christ, Notre Seigneur. (Applaudissements)

Les riches détruisent la planète. Ils veulent peut-être aller s’installer dans une autre quand ils auront fini de détruire celle-ci. Peut-être caressent-ils ce projet. Mais pour le moment, on n’en voit pas d’autre à l’horizon de la galaxie.

J’ai feuilleté ce livre dès qu’il m’est parvenu – c’est Ignacio Ramonet, lui aussi présent dans cette salle, qui me l’a offert – et je retiens du prologue ou du préambule cette phrase, significative. Voilà ce qu’écrit Kempf : « Nous ne pourrons pas réduire la consommation de biens matériels à l’échelle mondiale si nous ne faisons pas en sorte que les puissants diminuent la leur de plusieurs crans, et si nous ne combattons pas l’inégalité. Il est nécessaire d’adjoindre au principe écologiste, si utile à l’heure de la prise de conscience –

penser globalement et agir localement–, un autre principe qu’impose la situation : consommer moins et distribuer mieux. »[1] C’est là un bon conseil que nous donne l’écrivain français Hervé Kempf.

Monsieur le Président, le changement climatique est sans aucun doute le problème environnemental le plus dévastateur de ce siècle : inondations, sécheresses, tempêtes sévères, ouragans, dégel ; montée du niveau moyen de la mer, acidification des océans, vagues de chaleur… Tous ceci aggrave l’impact des crises mondiales qui s’abattent sur nous.

L’activité humaine actuelle dépasse le seuil du développement durable et met en danger la vie sur la planète.

Mais, je tiens à le souligner, nous sommes là aussi profondément inégaux.

Les 500 millions de personnes les plus riches, soit 7%, sept pour cent, seven, de la population mondiale, ces 7% sont responsables de 50% des émissions polluantes, alors que la moitié la plus pauvre de la population de la planète – la moitié, 50% – n’émet que 7% des gaz polluants. Voilà pourquoi je m’étonne : il me paraît bizarre de solliciter ici la Chine et les Etats-Unis dans les mêmes termes. Les Etats-Unis comptent peut-être 300 millions d’habitants, et la Chine, cinq fois plus.

Les Etats-Unis consomment plus de 20 millions de barils de pétrole par jour, et la Chine arrive à peine à 5 ou 6 millions. On ne peut pas demander la même chose aux Etats-Unis et à la Chine. Voilà un sujet qui mérite discussion. Espérons que les chefs d’Etat et de gouvernement pourront s’asseoir ensemble et discuter ces questions pour de bon, cartes sur table.

En outre, Monsieur le Président, 60% des écosystèmes de la planète sont endommagés, et 20% de l’écorce terrestre est dégradée. Nous avons été les témoins impassibles de la déforestation, de la conversion de terres, de la désertification, des altérations des systèmes d’eau douce, de la surexploitation des ressources marines, de la contamination et de la perte de la diversité biologique. La surexploitation de la terre dépasse de 30% sa capacité de régénération. La planète perd sa capacité d’autorégulation, elle est en train de la perdre. Nous produisons chaque jour bien plus de déchets que nous ne sommes capables d’en traiter.

La survie de notre espèce est une question qui hante la conscience de l’humanité.

Malgré l’urgence, deux années de négociations se sont écoulées pour élaborer une seconde série d’engagements sous le Protocole de Kyoto, et nous participons à cette réunion sans être parvenus à un accord réel et significatif.

Soit dit en passant, sur ce texte surgi du néant – c’est ce qu’ont dit certains, dont le représentant chinois – le Venezuela annonce, les pays de l’ALBA, de l’Alliance bolivarienne annoncent que nous n’accepterons pas, qu’on le sache déjà, d’autre texte que celui qui provient des groupes de travail, du Protocole de Kyoto et de la Convention. Ce sont des textes légitimes qui ont donné lieu ces dernières années et ces dernières heures à des débats intenses. Je crois que vous n’avez pas dormi. Vous n’avez ni déjeuné ni dormi, c’est bien cela ? Il ne semble pas logique, dans ces conditions, qu’un texte surgisse du néant, comme vous le dites.

Aujourd’hui, en ce moment même et jusqu’à présent, de toute évidence l’objectif scientifiquement établi de réduire les émissions de gaz polluants et de parvenir à un accord de coopération à long terme semble avoir échoué. Quelle en est la raison ?

Il ne fait aucun doute que la raison est l’attitude irresponsable et le manque de volonté politique des nations les plus puissantes de la planète. Que personne ne se sente blessée. Je ne fais que reprendre les propos du grand José Gervasio Artigas quand il affirmait : « Avec la vérité, je n’offense ni ne crains personne » ; mais il s’agit vraiment d’une attitude irresponsable, caractérisée par ses tergiversations, son exclusion, sa manipulation élitiste d’un problème qui nous incombe à tous et que nous ne pourrons résoudre que tous ensemble.

Le conservatisme politique et l’égoïsme des grands consommateurs, des pays les plus riches, révèlent un manque de sensibilité et de solidarité flagrant envers les plus pauvres, les affamés, les plus vulnérables aux maladies et aux désastres naturels.

M. le Président : il est indispensable de parvenir à un nouvel et seul accord applicable à des parties absolument inégales, par l’ampleur de leurs contributions et de leurs capacités économiques, financières et technologiques, et basé sur le strict respect des principes énoncés dans la Convention.

Les pays développés devraient contracter des engagements contraignants, clairs et concrets de réduction de leurs émissions, et assumer des obligations d’assistance financière et technologique aux pays pauvres, pour faire face aux dangers destructeurs du changement climatique. A cet égard, la situation particulière des Etats insulaires et des pays les moins développés devrait être pleinement reconnue.

M. le Président : le changement climatique n’est pas le seul problème qui frappe aujourd’hui l’humanité. D’autres fléaux et d’autres injustices nous guettent. Le fossé qui sépare les pays riches des pays pauvres n’a cessé de se creuser en dépit de tous les Objectifs du millénaire, du Sommet de Monterrey sur le financement, de tous ces sommets, comme le faisait remarquer ici le président du Sénégal, qui dénonçait une grande vérité : les promesses, tant de promesses non tenues, alors que le monde continue sa marche destructrice.

Le revenu total des 500 individus les plus riches du monde est supérieur au revenu des 416 millions de personnes les plus pauvres. Les 2,8 milliards de personnes qui vivent dans la pauvreté, avec moins de deux dollars par jour et qui représentent 40% de la population mondiale –

je dis bien 40% de la population de la planète !– se partagent seulement 5% du revenu mondial.

Aujourd’hui, environ 9,2 millions d’enfants meurent avant l’âge de cinq ans, et 99,9% de ces décès ont lieu dans les pays les plus pauvres. La mortalité infantile est de 47% décès pour 1 000 naissances vivantes ; mais elle est de 5 décès seulement dans les pays riches.

L’espérance de vie sur la planète est de 67 ans, mais de 79 ans dans les pays riches et de 40 ans seulement dans certains pays pauvres.

En outre, il existe 1,1 milliard d’habitants privés d’accès à l’eau potable ; 2,6 milliards sans services sanitaires et plus de 1,02 milliard de personnes affamées. Tel est le tableau actuel du monde.

Mais, et la cause ? Quelle en est la cause ? Parlons-en un peu, ne nous dégageons pas de nos responsabilités, n’éludons pas la profondeur du problème. La cause, sans l’ombre d’un doute –je reviens sur cette question– de tout cette situation désastreuse, c’est le système métabolique destructeur du capital et son modèle incarné : le capitalisme.

J’ai ici une citation que j’aimerais vous lire, brièvement, de ce grand théologien de la Libération, Leonardo Boff, qui comme chacun sait, est brésilien, c’est-à-dire « notre-américain ».

Voici ce que dit Leonardo Boff sur cette question : « Qu’elle est la cause ? Eh bien, la cause c’est le rêve de vouloir chercher le bonheur à travers l’accumulation matérielle et du progrès sans fin, en recourant à la science et à la technique, avec lesquelles on peut exploiter de manière illimitée toutes les ressources de la Terre ». Et il cite quelque part Charles Darwin et sa théorie de la sélection naturelle, la survie des plus forts ;

mais nous savons que les plus forts survivent sur les cendres des plus faibles.

Jean-Jacques Rousseau –il est bon de s’en souvenir– signalait quant à lui : « Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime ». C’est pourquoi l’empire parle de liberté : la liberté d’opprimer, d’envahir, d’assassiner, d’anéantir, d’exploiter, voilà sa liberté. Et Rousseau ajoute la phrase libératrice : « Seule la loi libère ».

Certains pays s’amusent à empêcher qu’un document soit adopté à cette rencontre. Pourquoi ? Parce que, précisément, ils ne veulent pas de loi, ils ne veulent pas de norme, car le fait qu’il n’y ait pas de norme leur permet d’exercer leur liberté d’exploiter, leur liberté destructrice.

Faisons un effort et faisons pression, ici et dans les rues, pour qu’ici, de cette rencontre, naisse un engagement, un document qui engage les pays les plus puissants de la Terre ! (Applaudissements).

M. le Président : Leonardo Boff se demande –vous avez connu Leonardo Boff ? J’ignore si Leonardo a pu faire le voyage. J’ai fait sa connaissance au Paraguay ; je l’ai toujours beaucoup lu– : « Une Terre finie peut-elle supporter un projet infini ? ». La thèse du capitalisme du développement infini est un modèle destructeur. C’est un état de fait et nous devons l’accepter.

Et Boff de nous demander : « Que pouvons-nous attendre de Copenhague ? » A peine ce simple aveu : nous ne pouvons plus continuer ainsi, et un objectif simple : nous allons changer de cap ? Faisons-le, mais sans cynisme, sans mensonges, sans doubles agendas, sans documents issus du néant, et avec la vérité comme valeur ultime.

M. le Président, Mesdames et Messieurs, depuis le Venezuela nous demandons jusqu’à quand allons-nous permettre de telles injustices et de telles inégalités ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer l’actuel ordre économique international et les mécanismes de marché en vigueur ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que de grandes épidémies comme le VIH/sida déciment des populations entières ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que les affamés soient privés de la possibilité de se nourrir et de nourrir leurs enfants ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que des millions d’enfants continuent de mourir de maladies curables ? Jusqu’à quand allons-nous permettre des conflits armés qui massacrent des millions d’être innocents à seule fin que les puissants puissent s’approprier les ressources d’autres peuples ?

Que cessent les agressions et les guerres ! C’est que nous, les peuples du monde, demandons aux empires, à ceux qui prétendent continuer de dominer le monde et à nous exploiter. Nous ne voulons plus de bases militaires impériales ni de coups d’Etat ! Construisons un ordre économique et social plus juste et équitable. Eradiquons la pauvreté. Stoppons immédiatement les niveaux élevés d’émission de gaz, freinons la dégradation environnementale et évitons la grande catastrophe du changement climatique. Adhérons au noble objectif d’être tous plus libres et solidaires !

M. le Président, il y a près de deux siècles, un Vénézuélien universel, libérateur de nations et précurseur de consciences, légua à la postérité cet apophtegme, chargé de volonté : « Si la nature s’oppose, nous lutterons contre elle et nous la forcerons à nous obéir ». C’était Simon Bolivar, le Libertador.

Depuis le Venezuela bolivarien où, un jour comme aujourd’hui… à propos, il y a exactement dix ans que nous avons vécu la plus grande tragédie climatique de notre histoire, la tragédie dite de Vargas ; depuis ce Venezuela dont la révolution tente de conquérir la justice pour tout son peuple, uniquement possible à travers la voie du socialisme… Le socialisme, cet autre spectre dont parlait Karl Marx, se promène aussi par là-bas ; mais il s’agit plutôt d’un « contre-spectre ». Le socialisme est la voie à suivre, c’est la seule voie qui permettra de sauver la planète, je n’ai pas l’ombre d’un doute là-dessus. Et le capitalisme est le chemin de l’enfer, le chemin qui mènera à la destruction du monde.

Le socialisme, depuis ce même Venezuela qui, pour cette même raison, est en butte aux menaces de l’empire nord-américain, depuis les pays qui forment l’ALBA, l’Alliance bolivarienne, nous lançons notre exhortation. J’aimerais, avec tout le respect que je vous dois et du plus profond de mon âme, au nom de beaucoup sur cette planète, exhorter les gouvernements et les peuples de la Terre, en paraphrasant Simon Bolivar, le Libertador : Si la nature destructrice du capitalisme s’oppose, alors luttons contre elle et forçons-la à nous obéir ; n’attendons pas le bras croisés la mort de l’humanité.

L’histoire nous appelle à l’union et à la lutte. Si le capitalisme s’oppose, nous sommes dans l’obligation de livrer la bataille contre le capitalisme et d’ouvrir les voies du salut de l’espèce humaine. Cette tâche nous incombe à tous, sous les bannières du Christ, de Mahomet, de l’égalité, de l’amour, de la justice, de l’humanisme, du véritable et plus profond humanisme. Si nous ne le faisons pas, la plus merveilleuse création de l’univers, l’être humain, disparaîtra, elle disparaîtra !

Cette planète à des milliards d’années, et elle a vécu pendant des milliards d’années sans nous, l’espèce humaine. Autrement dit, elle n’a pas besoin de nous pour exister. Par contre, nous ne pouvons pas vivre sans la Terre, et nous sommes en train de détruire la Pachamama, comme dit Evo, comme disent nos frères aborigènes d’Amérique du Sud.

Pour conclure, M. le président, écoutons Fidel Castro lorsqu’il a dit : « Une espèce est en voie d’extinction : l’Homme ». Ecoutons Rosa Luxembourg lorsqu’elle a lancé : « Socialisme ou barbarie ». Ecoutons le Christ rédempteur lorsqu’il dit : « Bienvenus les pauvres, car le royaume des cieux leur appartient ».

M. le Président, Mesdames et Messieurs, soyons capables de faire de cette Terre non pas la tombe de l’humanité ; faisons de cette Terre un ciel, un ciel de vie, de paix et de fraternité pour toute l’humanité, pour l’espèce humaine.

M. le président, Mesdames et Messieurs, merci beaucoup et bon appétit (Applaudissements)

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Aborder la question environnementale en dehors de la pensée unique

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

Aborder la question environnementale en dehors de la pensée unique6c25ef7d72bf1f6e508a84d2be5ea2301.jpgyspect01.gifyspect01.gifyspect01.gifyspect01.gif

En France, pour les grands moyens d’information, tout se passe comme si les débats sur « le Mur de Berlin », sur « l’identité française » ou sur « le réchauffement climatique »

avaient été conçus comme des points de fixation, afin de détourner l’attention

des sujets fâcheux comme la crise, le renflouement des banques, les privatisation des services publics, les délocalisations, le chômage, la fermeture des hôpitaux, l’attaque contre la laïcité, les droits des migrants ignorés, les syndicalistes victimes de violences, etc….

Certains scientifiques [4], souvent liés aux industriels eux même liés aux politiques forment un triumvirat sociologique qui cherche par une nouvelle croisade à convaincre que l’avenir est incertain, sauf de nous serrer la ceinture toujours plus.

Ce sommet aurait-il pour but en Europe d’invalider le cadre national au profit de l’Union européenne ? Ce sommet aurait-il pour but de créer une gouvernance mondiale (c’est complémentaire avec la précédente question), vrai projet totalitaire qui permettrait de choisir l’avenir de sept milliards d’être humains sans que ceux-ci aient leur mot à dire, quitte à ce que ces citoyens d’un nouveau monde soient peinturlurés en martiens, couleur d’espoir comme chacun sait

Revenons à Copenhague, d’un point de vue capitaliste, cette diversion se justifie. Quelques remarques non exhaustives. Socialement, la moitié de l’humanité vit au-dessous du niveau de misère.

Les chiffres sont terrifiants :

20 % des plus riches consomment 82,49 % de toutes les richesses de la Terre, les 20 % les plus pauvres doivent se contenter d’un minuscule 1,6 %

Selon ATTAC,

les 84 individus les plus riches du monde détiennent une richesse supérieure au PIB de la Chine et de ses 1,3 milliards d’habitants.

En France, selon l’observatoire des inégalités,

un ménage sur deux a moins de 1 800 euros par mois de revenus alors que les grands patrons on des revenus annuels de 2 millions à plus de 3 millions d’euros (en 2008, 3,53 millions d’euros pour le PDG de l’Oréal, Jean-Paul Agon).

S’il s’agissait de sauver la planète, pourquoi ne pas ajouter à la lutte contre l’effet de serre, celle contre le nucléaire à des fins militaires ? Pourtant, un accident, une guerre, aurait des effets néfastes sur l’environnement et vraisemblablement sur le climat.
Si nous prenons l’exemple de la chimie, notons deux mouvements contradictoires parmi d’autres :

Pour le positif, le progrès médical qui permet d’avoir en moyenne depuis l’an mille, en France, doublé l’espérance de vie ;

pour le négatif la recherche du profit par le productivisme qui conditionne la pollution des nappes phréatiques par les nitrates, les produits phytosanitaires, notamment les herbicides, et les solvants chlorés qui mettent en cause la vie des personnes et des animaux, notamment le long des cours d’eau. Notons que ce sont les choix économiques et politiques qui déterminent la recherche et ensuite l’application de cette recherche.

Dans ces conditions si la planète est en danger, les participants du sommet de Copenhague devraient, presque tous, comparaître devant le tribunal de l’humanité.

C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré le président bolivien Evo Morales,

pour lui les responsables du réchauffement de la

planète doivent indemniser leurs victimes et être

jugés.6c25ef7d72bf1f6e508a84d2be5ea2301.jpg

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SARKOZI N’EST RIEN C’EST LE PEUPLE SEUL QUI EST SOUVERAIN

Posté par goalexandre le 20 décembre 2009

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Le Pouvoir au peuple

Jurys citoyens, tirage au sort et démocratie participative

de Yves Sintomer

[Histoire et Actualité] 

Résumé du livre

La proposition de Ségolène Royal de mettre en place des jurys citoyens tirés au sort pour évaluer et juger l’action des politiques a soulevé une tempête de protestations.

Ces réactions témoignent à la fois de l’inculture des responsables politiques et de leur peur de la démocratie.

Alors que la défiance des citoyens à son égard s’installe durablement, ils s’acharnent pour une large part à vouloir perpétuer un funeste statu quo.

Pourtant, le tirage au sort a une longue histoire. Plus, il constitue indéniablement l’une des dimensions des sociétés démocratiques, dimension qui a parfois été au premier plan, et qui parfois s’est faite moins visible aux yeux du public.

Face à la démocratie d’opinion, et sa fascination pour les sondages, d’autres formes de participation démocratique s’inventent où les citoyens et les mouvements sociaux peuvent prendre toute leur part.

Qui donc aurait à perdre si les citoyens pesaient davantage dans les prises de décision, si les élus devaient rendre des comptes devant des publics attentifs et bien informés ? Pas les citoyens, bien sûr.

Mais même les élus pourraient y gagner : si la politique regagnait en crédibilité, elle pourrait conquérir plus de marge de manoeuvre face aux forces du marché et aux pesanteurs bureaucratiques.

 

“Psychanalyse” d’un président

de Jean-Jacques Moscovitz et Yann de L’Ecotais

[Histoire et Actualité]

Résumé du livre

On dit de lui qu’il n’avait qu’un fantasme : accéder à la fonction suprême. Mais quels sont ses ressorts et l’arrière-plan inconscient de son exercice du pouvoir ? Comment expliquer la méthode Sarkozy, mélange de pragmatisme et d’opportunisme ? Son omniprésence dans les médias ? L’explosion outrancière de sa vie privée ? Son hyperactivité ? Le fait d’avoir un avis sur tout relève-t-il d’une stratégie d’occupation du terrain ou d’un narcissisme maladif ?

 

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se rappeller cette video Kahn explique la methode Sarkozy mainmise sur les medias

Posté par goalexandre le 13 décembre 2009

http://www.dailymotion.com/video/x166bc

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Publié dans Connaître SARKO pour mieux le combattre, Elles et ils chantent la Liberte, Europe, Faits et méfaits du sarkozysme, insecurite, Intelligences collectives socialistes, International, Local, Politique, Sarkozy un an de folie, Société, VIDEO IMPORTANTE A VOIR | Pas de Commentaires »

Histoire de désirs d’avenir

Posté par goalexandre le 22 novembre 2009

Histoire de désirs d’avenir 5008111288115397415852853642652623018613n.jpgphotoblog.jpg

Désirs d’Avenir est une association créée le 13 Décembre 2005, pour réunir avec Ségolène Royal toutes celles et ceux qui souhaitent réfléchir ensemble à un projet de gauche pour la France, et agir ensemble pour le réaliser. Un projet fondé sur les valeurs de solidarité, de fraternité, de respect, d’égalité et de liberté, tel qu’il a été porté pendant la dernière élection présidentielle par Ségolène Royal.

Désirs d’Avenir est un mouvement ouvert sur la société tout entière. C’est un espace de réflexion et d’éducation populaire. Et de plus en plus, Désirs d’Avenir sera un lieu de solidarité et d’entraide, autour d’une plateforme d’échange solidaire sur notre site Internet.

Aujourd’hui plus que jamais, la bataille est d’abord celle des idées. Plus que jamais, il faut aujourd’hui, sur fond de crise globale et d’avenir incertain, penser le monde qui vient. Désirs d’Avenir a donc vocation à être ce catalyseur d’idées et de mouvement social et politique, animé par des valeurs qui s’enracinent dans l’histoire de la gauche, sans tabou sur les moyens de les rendre vivantes et de les incarner.

Ainsi Désirs d’Avenir est une association carrefour, au contact avec d’autres organisations, syndicats, associations, think tanks européens et internationaux, une association qui fait de la de la démocratie participative le moyen de révéler la vitalité, l’inventivité du corps social.

Parce que nous croyons au pouvoir de l’intelligence collective et au devoir de partager les savoirs, c’est ensemble que nous voulons réfléchir, mettre en commun nos questions, aiguiser nos regards et affûter nos raisons pour agir juste dans le temps qui est le nôtre. Nous voulons, avec Ségolène Royal, construire un nouveau projet politique, pragmatique et radical, qui donne de nouveau espoir à notre pays et à nos concitoyens.

Désirs d’Avenir est une association créée le 13 Décembre 2005, pour réunir avec Ségolène Royal toutes celles et ceux qui souhaitent réfléchir ensemble à un projet de gauche pour la France, et agir ensemble pour le réaliser. Un projet fondé sur les valeurs de solidarité, de fraternité, de respect, d’égalité et de liberté, tel qu’il a été porté pendant la dernière élection présidentielle par Ségolène Royal.

Désirs d’Avenir est un mouvement ouvert sur la société tout entière. C’est un espace de réflexion et d’éducation populaire. Et de plus en plus, Désirs d’Avenir sera un lieu de solidarité et d’entraide, autour d’une plateforme d’échange solidaire sur notre site Internet.

Aujourd’hui plus que jamais, la bataille est d’abord celle des idées. Plus que jamais, il faut aujourd’hui, sur fond de crise globale et d’avenir incertain, penser le monde qui vient. Désirs d’Avenir a donc vocation à être ce catalyseur d’idées et de mouvement social et politique, animé par des valeurs qui s’enracinent dans l’histoire de la gauche, sans tabou sur les moyens de les rendre vivantes et de les incarner.

Ainsi Désirs d’Avenir est une association carrefour, au contact avec d’autres organisations, syndicats, associations, think tanks européens et internationaux, une association qui fait de la de la démocratie participative le moyen de révéler la vitalité, l’inventivité du corps social.

Parce que nous croyons au pouvoir de l’intelligence collective et au devoir de partager les savoirs, c’est ensemble que nous voulons réfléchir, mettre en commun nos questions, aiguiser nos regards et affûter nos raisons pour agir juste dans le temps qui est le nôtre. Nous voulons, avec Ségolène Royal, construire un nouveau projet politique, pragmatique et radical, qui donne de nouveau espoir à notre pays et à nos concitoyens.

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Pourquoi Jean Sarkozy a renoncé à briguer la présidence de l’EPAD

Posté par goalexandre le 24 octobre 2009

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http://www.dailymotion.com/video/xawbwl

PENDANT CE TEMPS LA  QUI SE PREOCCUPE DES SDF  DES CHOMEURS  BIENTOT LE FROID

ET LA DROITE SARKOZYSTE NE SE PREOCCUPPE  QUE DE SES INTERETS PARTISANS

MR SARKOZY  NON SEULMENT VOUS ETES UN MAUVAIS GESTIONNAIRE DE LA FRANCE MAIS EN PLUS VOUS ETES  UN MAUVAIS PERE

FAITES VOTRE TRAVAIL  ET LAISSEZ LES ENFANTS TROUVER LEUR PLACE EUX MEMES  DANS LA SOCIETE

MON FILS A MOI  N’auront jamais les memes  relations que les votrs alors svp  stop a la republique bananiere

vive la FRANCE humaniste et fraternelle
 

Pourquoi Jean Sarkozy a renoncé à briguer la présidence de l’EPAD

Posté par da77crecy dans : Actualite , trackback Posté le 23 10 09 par francis lefebvre

Il a fallu cinq jours pour les décider. Cinq jours pour intégrer que la réprobation suscitée, jusque dans l’électorat de droite, par la candidature de Jean Sarkozy, 23 ans, sans diplôme, à la tête de l’Etablissement public de la Défense (EPAD), ne se calmerait pas si facilement. Cinq jours pour que Nicolas Sarkozy envisage de renoncer.

Et que son fils Jean, soucieux, disait-il, de “ne pas gêner papa”, se décide à jeter l’éponge, en direct sur le plateau du journal de 20 heures de France 2.

Le chef de l’Etat et son fils ont commencé à vraiment s’inquiéter dimanche 18 octobre. Ce jour-là, Nicolas et Jean Sarkozy se retrouvent autour d’un déjeuner. Le père et le fils avaient évoqué, avant l’été, la polémique que pourrait susciter la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD. Mais cet orage-là… ils ne l’avaient pas imaginé.

Le président de la République n’ignore rien de ce qu’écrit la presse depuis dix jours. La cellule élyséenne qui relève quotidiennement les “buzz” a rapporté que les radios croulent sous les appels d’auditeurs choqués. Le courrier des lecteurs du Figaro est lui aussi submergé de lettres outrées.

Le conseil général des Hauts-de-Seine a par ailleurs alerté l’Elysée sur un phénomène jamais vu dans cette assemblée: près de deux cents journalistes, “dont des équipes de télévision de la presse russe et chinoise”, se sont accrédités pour suivre, vendredi 23 octobre, le vote qui doit propulser Jean Sarkozy comme administrateur de l’EPAD, première étape de sa candidature à la présidence de la Défense.

Il va donc falloir se décider avant vendredi.

Lors des réunions du matin, autour de Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, bien conscient des effets désastreux de la polémique, répète cependant aux conseillers:

On tient bon. On continue.”

Mercredi 21 octobre, une nouvelle réunion est cependant organisée à l’Elysée. Cette fois, ont pris place autour du président de la République et de Jean Sarkozy, le secrétaire général Claude Guéant, le conseiller opinion du président Patrick Buisson, le conseiller en communication de l’Elysée, Franck Louvrier, et le publicitaire Christophe Lambert que le chef de l’Etat a dépêché auprès de son fils dès les premières secousses. Cette fois, ce n’est plus seulement la presse qui est évoquée.

Mais l’électorat de droite.

Dans toutes les enquêtes commandées par l’Elysée, la candidature de Jean Sarkozy est un sujet majeur de mécontentement parmi les électeurs UMP. Patrick Buisson, qui fût l’artisan de la stratégie de siphonnage de l’électorat d’extrême droite, en 2007, note par ailleurs une inquiétante remontée du Front national. La polémique lancée par Marine Le Pen sur Frédéric Mitterrand a exaspéré. L’élection annoncée de Jean Sarkozy est prise comme un retour des faveurs et des prébendes.

Ces enquêtes ne font cependant que confirmer ce que les parlementaires font remonter de leurs circonscriptions depuis dix jours.

Le 13 octobre, lors de la réunion du groupe UMP, à l’Assemblée, Jean-François Copé a coupé court au mécontentement des députés.

Mais le même jour, le président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet a préféré laisser les sénateurs s’exprimer, tant le “malaise” était manifeste. Un mot est revenu: “Indéfendable”. Longuet, qui a accompagné Nicolas Sarkozy à Gandrange, jeudi 15 octobre, puis à Saint-Dizier, mardi 20, lui en a glissé quelques mots en tête à tête.

Au sortir de la réunion, ce mercredi, le choix de Jean Sarkozy n’est pourtant pas complètement arrêté. Nicolas Sarkozy, surtout, par orgueil politique autant que par affection paternelle, se refuse à obliger son fils à se retirer.

Je soutiendrai ta décision quelle qu’elle soit, lui a-t-il dit. Parmi les conseillers de Jean Sarkozy, personne ne sait très bien sur quel pied danser. Une interview au Monde est calée pour jeudi 22 octobre.

ENTRETIEN ANNULÉ POUR DES “RAISONS PERSONNELLES”

Jean Sarkozy, pourtant, est très ébranlé. Les caricatures dans la presse l’ont blessé.

Il a détesté les éditoriaux qui le présentaient en “fils de”, les portraits qui le montrent si bien encadré par l’Elysée, les articles expliquant que les alliés de son père n’osent plus parler au président parce qu’“il n’écoute plus rien”. On lui a rapporté qu’au cœur même du procès Clearstream, l’avocat du jeune stagiaire Florian Bourges a fait rire la salle lâchant dans sa plaidoirie:

“Il a 23 ans, il n’a pas fini ses études, il est immature… avez-vous dit, monsieur le procureur. Je trouve que c’est une conclusion audacieuse de votre part ! Enfin, pour ce qui est de Florian Bourges, c’est vrai!”

Jeudi, un éditorial du New York Times explique encore: “Le jeune Sarkozy n’est tout simplement pas le candidat approprié pour le poste.”

Jeudi 22octobre au matin, après une dernière conversation avec son père, Jean Sarkozy décide de renoncer.

En réunion de cabinet, à l’Elysée, le sujet n’est même pas abordé par un Claude Guéant devenu laconique. Quelques minutes avant le rendez-vous prévu avec Le Monde, le jeune conseiller général annule son entretien, pour des “raisons personnelles” mais promet une entrevue après 19 heures… qui sera définitivement annulée en fin d’après-midi.

Très rares sont les proches du jeune conseiller général mis dans la confidence. Pas même Isabelle Balkany ou Thierry Solère ne sont informés. Ils ne l’apprendront qu’en fin d’après-midi.

Vers 19h15, Jean Sarkozy arrive avec son épouse Jessica, enceinte de six mois et son conseiller Christophe Lambert dans les studios de France 2. Il a téléphoné quelques instants auparavant à son parrain Brice Hortefeux, invité le soir même de l’émission A vous de juger, pour le prévenir.

A 20heures, il se lance: “Je serai candidat au poste d’administrateur de l’EPAD, mais si je suis élu je ne briguerai pas la présidence.”

Il explique avoir entendu “beaucoup d’excès, de caricatures, d’outrances” avant de reconnaitre: “Et puis, il y a aussi du vrai.” Le ton, le timbre font irrésistiblement penser à son père. Sur le fond, il cherche cependant à protéger le chef de l’Etat, assurant: Est-ce que j’en ai parlé au président? Non. Est-ce que j’en ai parlé à mon père? Oui.”

A l’Elysée, où l’on a suivi la prestation, chacun respire. Les amis, les alliés qui téléphonent Nicolas Sarkozy l’entendent dire: “Jean a pris la bonne décision.” “Pour son père, voir son fils ainsi attaqué était devenu insupportable”, confie un intime du chef de l’Etat. Surtout, le président avait fini par comprendre que l’image de son fils, comme la sienne, serait durablement abimée.

Dès jeudi soir, la droite s’est affirmée soulagée. “Il était important de ménager l’avenir de Jean, explique Xavier Bertrand. “Il s’est libéré d’une pression monstrueuse, assure désormais Isabelle Balkany.

“Il a pris date pour la suite, dit-elle. Jean Sarkozy n’a pas dit qu’il ne serait pas candidat en 2011 à la présidence du conseil général.”

Raphaëlle Bacqué, Béatrice Jérôme, Arnaud Leparmentier et Patrick Roger

Source : Le Monde

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