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La répression politique au quotidien: histoire d’une interdiction faites circuler merci

Posté par goalexandre le 10 avril 2009

bonsoir a tous eta toutes

 svp    diffusez ce message merci 

lien ou est apparu ce témoignage

http://www.mediapart.fr/club/blog/claude-marie-vadrot/310309/la-repression-politique-au-quotidien-histoire-d-une-interdicti-0

La répression politique au quotidien: histoire d’une interdiction

Je suis inquiet, très, très inquiet…

 

Vendredi dernier, à titre de solidarité avec mes collègues enseignants de l’Université de Paris 8 engagés, en tant que titulaires et chercheurs de l’Education Nationale, dans une opposition difficile à Valérie Pécresse, j’ai décidé de tenir mon cours sur la biodiversité et l’origine de la protection des espèces et des espaces, que je donne habituellement dans les locaux du département de Géographie (où j’enseigne depuis 20 ans), dans l’espace du Jardin des Plantes (Muséum National d’Histoire Naturelle), là où fut inventée la protection de la nature. Une façon, avec ce « cours hors les murs », de faire découvrir ces lieux aux étudiants et d’être solidaire avec la grogne actuelle mais sans les pénaliser avant leurs partiels.

            Mardi, arrivé à 14 h 30, avant les étudiants, j’ai eu la surprise de me voir interpeller dés l’entrée franchie par le chef du service de sécurité tout en constatant que les deux portes du 36 rue Geoffroy Saint Hilaire était gardées par des vigiles…

- « Monsieur Vadrot ? ».

- euh…oui

- Je suis chargé de vous signifier que l’accès du Jardin des Plantes vous est interdit

- Pourquoi ?

- Je  n’ai pas à vous donner d’explication….

- Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ?

- Non, les manifestations sont interdites dans le Muséum

- Il ne s’agit pas d’une manifestation, mais d’un cours en plein air, sans la moindre pancarte…

- C’est non….

            Les étudiants, qui se baladent déjà dans le jardin, reviennent vers l’entrée, le lieu du rendez vous. Le cours se fait donc, pendant une heure et demie, dans la rue, devant l’entrée du Muséum. Un cours qui porte sur l’histoire du Muséum, l’histoire de la protection de la nature, sur Buffon. A la fin du cours, je demande à nouveau à entrer pour effectuer une visite commentée du jardin. Nouveau refus, seuls les étudiants peuvent entrer, pas leur enseignant. Ils entrent et, je décide de tenter ma chance par une autre grille, rue de Buffon. Où je retrouve des membres du service de sécurité qui, possédant manifestement mon signalement, comme les premiers, m’interdisent à nouveau l’entrée.

            Evidemment, je finis pas le fâcher et exige, sous peine de bousculer les vigiles, la présence du Directeur de la surveillance du Jardin des Plantes. Comme le scandale menace il finit par arriver. D’abord parfaitement méprisant, il finit pas me réciter mon CV et le contenu de mon blog. Cela commencer à ressembler à un procès politique, avec descriptions de mes opinions, faits et gestes. D’autres enseignants du département de Géographie, dont le Directeur Olivier Archambeau, président du Club des Explorateurs et Alain Bué, insistent et menacent d’un scandale.

            Le directeur de la Surveillance, qui me dit agir au nom du Directeur du Muséum (où je pensais être honorablement connu), commençant sans doute à discerner le ridicule de sa situation, finit par nous faire une proposition incroyable, du genre de celle que j’ai pu entendre autrefois, comme journaliste, en Union soviétique :

- Ecoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et rejoindre les étudiants…

            Je promets et évidemment ne tiendrais pas cette promesse, tant le propos est absurde.

            J’entre donc avec l’horrible certitude que, d’ordre du directeur et probablement du ministère de l’Education Nationale, je viens de faire l’objet d’une « interdiction politique ». Pour la première fois de mon existence, en France.

            Je n’ai réalisé que plus tard, après la fin de la visite se terminant au labyrinthe du Jardin des Plantes, à quel point cet incident était extra-ordinaire et révélateur d’un glissement angoissant de notre société. Rétrospectivement, j’ai eu peur, très peur…

 

 

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Les propos de Royal à Dakar brocardés par l’UMP, applaudis par le PS

Posté par jeanluke le 8 avril 2009

photo123912952626370.jpgPARIS (AFP) – 07/04/09 21:13

Le pardon demandé à Dakar par Ségolène Royal pour les propos controversés sur l’Afrique tenus au même endroit par Nicolas Sarkozy en 2007 a déclenché mardi l’ire de l’UMP et obtenu le soutien du PS, à commencer par celui de sa première secrétaire, Martine Aubry.

Dans la soirée, recevant les parlementaires de l’UMP, le Premier ministre François Fillon a « invité Mme Royal à un peu plus de retenue et un peu plus de dignité lorsqu’elle évoque la France et ses autorités dans le monde ».

« Je n’ai pas le temps pour la polémique », a simplement commenté Nicolas Sarkozy, en visite dans les Bouches-du-Rhône.

La veille, à Dakar, s’exprimant au siège du PS sénégalais, Ségolène Royal avait déclaré: « Quelqu’un est venu ici vous dire que +l’Homme africain n’est pas encore entré dans l’Histoire+ ».

« Pardon, pardon pour ces paroles humiliantes et qui n’auraient jamais dû être prononcées et -je vous le dis en confidence- qui n’engagent ni la France, ni les Français », avait ajouté l’ex-candidate PS à la présidentielle, née au Sénégal, faisant référence au discours qu’a prononcé à Dakar le chef de l’Etat en 2007.

Toute la journée, les réactions d’indignation de l’UMP et du gouvernement se sont multipliées: « Attaques infantiles », « de Chine à Dakar, en passant par Washington, madame Royal ridiculise notre pays », selon le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre, « tour du monde en 80 bourdes », pour Roger Karoutchi (Relations avec le Parlement), déclarations « choquantes », pour Alain Joyandet (Coopération).

Nadine Morano (Famille) a vilipendé « un objectif, celui d’exister » et « une recette, la polémique permanente, la démagogie systématique », voire de « l’antisarkozysme souvent hystérique ».

Pour le patron des députés UMP, Jean-François Copé, les propos de Mme Royal sont « écoeurants » et elle a « humilié » la France. Mais il s’est étonné dans le même temps que le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, seule voix un peu discordante au gouvernement, ait jugé « maladroite » la phrase controversée de M. Sarkozy, tout en accusant Mme Royal de « démagogie ».

Mardi soir sur RTL, Mme Royal a expliqué avoir voulu demander « pardon pour l’ensemble des désordres et des souffrances qui ont été infligés à l’Afrique. Ce mot n’avait jamais été prononcé, maintenant il est prononcé ».

Le chef de l’Etat avait suscité une vive émotion le 26 juillet 2007 lors de son premier déplacement en Afrique subsaharienne, évoquant notamment « le drame de l’Afrique, (qui est) que l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».

Propos dénoncés par des intellectuels critiquant « une vision manichéenne, raciale et paternaliste » de l’Afrique.

A gauche, la présidente de Poitou-Charentes a trouvé des appuis, à commencer par la première secrétaire, Martine Aubry, « heureuse » de ses déclarations.

Ségolène Royal « a eu raison de tenir un discours qui recrée un lien pas seulement affectif mais humaniste entre l’Afrique et l’Europe, entre l’Afrique et la France », a déclaré Mme Aubry.

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a été tout aussi solidaire: « Elle a raison (…) je ne vois pas pourquoi on va lui chercher querelle là-dessus, elle a d’ailleurs été ovationnée ».

Et le député Arnaud Montebourg a relevé sur Public Sénat « l’originalité de la démarche de Ségolène Royal » et l’en a « remerciée ».

 

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Discours de Ségolène Royal à Dakar

Posté par jeanluke le 8 avril 2009

photo123912952626370.jpgChères amies, chers amis, 
Ségolène Royal a prononcé un discours au siège du Parti socialiste, à Dakar, ce lundi 6 avril.
Lire l’intégralité du discours de Ségolène Royal à Dakar en cliquant ici » Merci, chers amis de votre hospitalité, dont je sais qu’en wolof, elle se dit teranga. Un mot magnifique qui exprime une valeur que, de longue date, les civilisations africaines exaltent.Dans cette salle qui porte son nom, je pense bien sûr à l’œuvre de Léopold Sedar Senghor, à ce qu’il voulut et fit pour pour son pays.Je pense aussi, et votre université porte aujourd’hui son nom, à Cheikh Anta Diop.

Je pourrais vous dire que je suis une amie ancienne et fidèle du peuple sénégalais: mais je vous dirai beaucoup plus : je suis une fille de l’Afrique et une sœur des hommes et des femmes d’ici.

C’est sur votre terre que je suis née, à Ouakam. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de deux ans. Je n’en ai pas beaucoup de souvenirs conscients. Mais tout s’est imprimé. Car on garde enfouis en soi les couleurs, les musiques, la chaleur, la lumière, les parfums engrangés dans les premiers jours de sa vie. De cette naissance j’ai toujours ressenti un profond sentiment de fierté. C’est une force d’être une citoyenne du monde et d’avoir toujours le réflexe de regarder ce qui se passe loin de nos frontières et plus loin encore dans l’hémisphère sud. (…)

Nous vivons une époque historique, avec une crise sans précédent faite de drames mais aussi d’opportunités. L’opportunité de nous en sortir en décidant des changements profonds et des valeurs nouvelles qui nous permettront d’inventer le monde d’après, un monde plus humain et plus juste.

L’aménagement à la marge du système actuel ne permettra pas la sortie de crise. Les peuples doivent exiger de leurs gouvernants et de leurs élites qui n’ont su ni anticiper, ni guérir, qu’ils changent de logique.

Partout les peuples se révoltent. Il n’y aura pas de paix sans justice. Et il n’y aura pas de justice sans respect. La finance doit impérativement être mise au service de l’économie réelle et l’économie réelle au service des hommes et des femmes.

Une crise écologique sans précédent menace notre survie. Depuis 2000, le nombre de personnes touchées par des catastrophes naturelles a triplé. D’ici 2040 un milliard de personnes seront contraintes à se déplacer, victimes de la sécheresse, de l’appauvrissement des sols, de la hausse du niveau de la mer. La plupart seront originaires des pays en développement et du continent africain en particulier. Les forêts denses de ce continent sont menacées par la surexploitation des sols et par une agriculture intensive destinée non pas à nourrir les peuples mais aux seules exportations. En 2025, 750 millions de personnes vivront dans des zones désertiques. Aujourd’hui déjà, seule la moitié de la population africaine a accès à l’eau potable.

Une crise financière et bancaire d’une ampleur inouïe provoque par ailleurs une crise économique et sociale mondiale. Cette crise, l’Afrique et les pays émergents n’en sont pas responsables et pourtant ils en sont les premières victimes. Pour la première fois depuis 50 ans, le commerce mondial s’est contracté de près de 10%. L’accès au financement pour des projets de développement a lui aussi été réduit de plusieurs milliards de dollars. L’Afrique, trop souvent oubliée de la mondialisation, est aussi l’oubliée des plans de relance. Les bailleurs du Fonds monétaire international et en particulier les Pays du Nord, devront impérativement consacrer le triplement des réserves décidées lors du G20 aux pays en développement, notamment à l’Afrique.

La boulimie financière, l’avidité de profit, la gloutonnerie d’argent ont conduit le monde au bord du précipice en inversant les valeurs, en prenant l’accessoire pour l’essentiel, en oubliant que le bonheur des êtres humains – éducation, santé, culture, alimentation, cadre de vie – doit impérativement passer avant tout le reste, oui je dis bien tout le reste.  (…)

J’aime cette phrase de Martin Luther King : « Il n’y a que quand il fait suffisamment sombre que l’on peut voir les étoiles. »

Une de ces lueurs est apparue récemment, aux Etats-Unis d’Amérique avec l‘élection de Barack Obama. Au-delà du symbole de cet homme noir, jeune qui accède à la première puissance du monde et redonne une fierté à tous les hommes et femmes de couleur et plus largement, à ceux qui se sentent opprimés, au-delà de ce symbole créateur d’espoir, il y a la politique américaine qui change radicalement. (…)

Oui, je crois à la force citoyenne, la force du peuple qui se dresse, comme s’est dressé le peuple des outremers, autour d’un leader qui a porté la soif de justice et de respect : Elie Domota. Aucune atteinte à la dignité, aucune arrogance ne peut résister à la force de conviction et à la détermination d’un peuple qui a soif de respect et d’actions justes.

L’écoute, la démocratie participative, la médiation font leurs preuves partout où elles s’appliquent. Là où l’écoute est défaillante, là où l’exaspération et la violence surgissent.

Plusieurs révolutions soufflent sur le monde et notamment une révolution des couleurs. Nous sentons bien que nous sommes à un tournant. Mais nous ne savons pas quel en sera le sens.

Si bien que la question qui se pose à nous aujourd’hui, Sénégalais et Français, Africains et Européens, est celle-ci : Que faire naître ensemble ? Et comment le faire naître? (…)

Je crois que nous avons le devoir de poser les mots justes sur ce qui fut. Car les mots font plus que nommer : ils construisent la réalité et le regard qu’on porte sur elle. Nos plaies d’histoire ne sont pas toutes cicatrisées. Le devoir de mémoire n’a pas besoin de permission. Chacun s’en acquitte avec la subjectivité et l’héritage qui est le sien. Ce dont, en revanche, nous sommes collectivement comptables et responsables, c’est du droit à l’histoire et du devoir de vérité.

Ce droit à l’histoire et ce devoir de vérité, c’est ce qui permet de regarder les faits en face et de partager un récit qui ne soit pas ressassement du passé mais moyen de le dépasser sans amnésie et de se projeter ensemble dans l’avenir.

Dans la dernière lettre qu’il a écrite à sa femme avant d’être assassiné, Patrice Lumumba a dit sa foi inébranlée dans l’établissement de la vérité historique : « L’Histoire dira un jour son mot. L’Afrique écrira sa propre histoire ».

Honneur aux maîtres de la parole qui conservèrent et transmirent. Honneur aux historiens de l’Afrique qui ont rappelé au monde que non seulement l’Afrique était le berceau de l’humanité mais qu’elle était avec l’Asie mineure le berceau de la civilisation humaine.

Honneur aux historiens de l’Afrique qui ont rappelé au monde l’existence des grands royaumes et des grands empires de l’Afrique. Honneur aux historiens de l’Afrique qui ont retracé les mille et une relations nouées bien avant la conquête, en des temps où le Sahara, la Méditerranée et l’Océan Indien n’étaient pas des frontières mais des points de passage et de mise en contact.

Quelqu’un est venu ici vous dire que « l’Homme africain n’est pas entré dans l’Histoire ».

Pardon pour ces paroles humiliantes et qui n’auraient jamais dû être prononcées et qui n’engagent pas la France. Car vous aussi, vous avez fait l’histoire, vous l’avez faite bien avant la colonisation, vous l’avez faite pendant, et vous la faites depuis.

Et ce que Léopold Sedar Senghor et Aimé Césaire ont magistralement accompli avec le concept « négritude » , vous l’avez poursuivi avec le mot « Afrique », cet étendard d’une dignité reconquise. » 

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Alain Bashung, une belle leçon de liberté et d’humanité

Posté par jeanluke le 16 mars 2009

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« Elle a jonché d’or et de jade ma routine
Elle a jonché de sopalin des torrents de larmes
Mais l’ampleur m’a fait me fissurer
Ode à la vie
Ode à la parodie
Ode à la poésie
Ode à la vie
Ode à la vie… » 

Alain Bashung, Ode à la vie 

La musique, disait-il, m’a donné la parole. Et aussi : « Depuis le début, j’ai eu envie de donner la parole à ceux qui n’ont pas une grande gueule. J’en fais partie. » Alain Bashung aimait les réservés, ceux qui en tiennent pour la nuance. Son élégance nonchalante était bien plus qu’une esthétique : une éthique dont, jusqu’au bout, il ne s’est pas départi.Une génération après l’autre a fredonné ses titres impeccablement ciselés, dont la poésie faisait corps avec la musique car le son, dans son oeuvre, raconte autant que les mots. On l’a dit le plus sophistiqué des rockers français. Il concevait le rock comme une incitation à s’affranchir des structures qui emprisonnent,. Comme une invitation à explorer d’autres formes musicales, métissées de blues, de jazz ou de country urbaine. Comme une façon d’emmener son public vers d’autres rivages, au-delà des « lacs gelés » qu’un jour, il avait juré d’enjamber (A perte de vue).Son amie Brigitte Fontaine l’appelait « le rigolo ténébreux ». Pour moi, il restera cet équilibriste du style, audacieux et subtil, trop libre pour entrer dans une case. Il nous avait d’ailleurs prévenus dans Retours

: « Surtout ne me colle pas d’étiquette, ça n’adhère pas, j’ai essayé ».Il disait concevoir ses albums à la manière d’un metteur en scène et ses chansons comme autant de petites maisons s’inscrivant dans un paysage d’ensemble, avec un rythme pour chaque phrase et un grain pour chaque texte. Ainsi, ajoutait-il, « on ne se retrouve pas avec une chanson qui n’a rien à voir avec l’humanité de l’autre. »

Bashung se moquait que certains qualifient de professionnellement suicidaires des virages musicaux qui étaient sa manière exigeante d’être fidèle à lui-même et la marque d’une méfiance toujours en alerte contre « les idées resucées comme un chewing-gum usagé ». Il avait donné à un précédent album le beau titre d’Imprudence, « le mot, disait-il, de toute une vie », grâce auquel les portes s’ouvrent.Parce qu’il respectait son public, Alain Bashung estimait ne pas devoir dicter, asséner, imposer une façon de voir et de ressentir. Il ne voulait pas « souligner en rouge une interprétation et une seule » mais plutôt suggérer, laisser imaginer, « raconter de biais » et, toujours, préserver plusieurs niveaux de lecture. Il excellait à exprimer ces fêlures intimes que chacun porte en soi, les fragilités enfouies et les rêves obstinés dont chaque vie est tissée.

Avec Bleu Pétrole, il avait fait le choix de nous livrer un regard sur le monde qu’il voulait « humblement politique » quoique toujours ennemi du premier degré. Dans ce superbe album, son dernier, il confiait ses sentiments sur l’époque et les questions qu’elle pose aux « résidents de la République ». Il revendiquait, pour son titre, plusieurs sens possibles, l’ambivalence de ce pétrole à la fois « sang dans les veines de la société », moteur d’innovations technologiques et fauteur de pollutions, de conflits, de morts. Pétrole évocateur d’une geste héroïque de l’industrialisation et vecteur de  nos crises actuelles. Il avait rappelé la mémoire de ces chanteurs qui se tenaient aux côtés des ouvriers en lutte et des syndicats américains naissants, comme Woody Guthrie guitare au poing face aux milices briseuses de grèves. « Je retiens, disait-il, la grandeur de ces combats. »Mais aujourd’hui, ajoutait-il, on ne sait plus très bien avec quelles armes et contre qui lutter, car « l’ennemi semble invisible, caché derrière des armées d’actionnaires ». Il n’en tirait aucune réponse désabusée mais, au contraire, cette belle définition du rôle des artistes dans leur société : montrer que les rêves peuvent percer le brouillard en donnant le goût d’autres possibles.

Il y a tout juste un an, évoquant le propos général de ce dernier album, il nous posait cette question : «  Etes-vous équipé, quasiment comme le serait un explorateur à la veille d’une aventure, pour survivre dans l’avenir ? Disposez-vous du matériel, des sentiments, de la force intérieure, des convictions nécessaires ? » Il ajoutait ceci, bien à sa manière : « Moi, j’ai des doutes et j’ai envie de dire : réfléchissons-y ensemble. » Il n’est plus là pour y penser avec nous et poser ses mots justes sur les choses de la vie et les énigmes du temps qui vient. Mais ses chansons magnifiques continueront de nous parler.

Jadis, Alain Bashung pensait mourir jeune, aux alentours de 25 ans, et ne pouvoir arracher à ce bref trajet qu’un petit lot d’expériences intenses et fortes. Il nous a, pour notre bonheur, accompagnés plus longtemps sans que jamais s’érode, d’un album à l’autre, ce pouvoir de surprendre, d’émouvoir, d’enchanter, d’une liberté encourageant la nôtre. J’ai eu la chance de l’accueillir l’été dernier, aux Francofolies de La Rochelle. Nous le savions gravement malade. Il fut, sur scène, d’une générosité intacte. Car il était ainsi, Bashung : donnant sans peser, homme de tenue et de retenue, de courage sans pathos, de lucidité sans cynisme.

Musicien, auteur, interprète, comédien, il nous laisse ce qui constitue, pour moi, le fil conducteur de son immense talent aux multiples facettes : une exceptionnelle leçon d’humanité.

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Ségolène Royal

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IUFM DE PARIS EN GREVE Encore une journée chargée… Portes Ouvertes LE 14 MARS à Molitor à 10h :

Posté par goalexandre le 14 mars 2009

 je suis :

UN PERE OUVRIER ET FILS D’OUVRIER QUI  A TOUT FAIT pour  SES ENFANTS POUR  QU’ILS AIENT UN MEILEUR SORT QUE MOI 

JE SUIS TRES EN COLERE  ET JE SOUTIENS LA JEUNESSE QUI REVENDIQUE POUR SON AVENIR. 

 OUVRIER DU BATIMENT je suis confronté  quotidiennement dans mon activitée  a toutes sortes de produits dangereux pour la santée :

POUSSIERES  ,PRODUITS TOXIQUES,  (amiante legionnelle plomb  pcb (pyralene ) etc etc 

il est donc normal que nos enfants veuillent s’en sortir et faire des etudes poussés 

a tous ceux qui lisent ce message j’invitea etres solidaires  et aider ce mouvemnt ce matin samedi 14

Encore une journée chargée…

Portes Ouvertes à Molitor à 10h :

 

me concernant mon pere  (maçon  boiseur  batiment) a dejà fait des sacrifices pour me permmettre de faire des etudes

aujourd’hui moi je me retrouve dans la meme situation que mon pere  

le clan sarkozyste pro riche  sont dans une revanche ideologique et ne se preoccupent pas  des degats que cela cause parmi les gens honnettes et pacifiques comme moi 

ce clan va faire de moi un  irrascible  un citoyen haineux envers tous les politiques qui  comme les sarkozystes  prennent des décisions  sans consultation et sourtout avec une meconnaissance inouie du probleme des fils d’ouvriers et de tous ceux qui ont de faibles salaires 

 

 

13 mars 2009

Programme Samedi 14 Marsh2014377411235663544.jpg

Encore une journée chargée…
Portes Ouvertes à Molitor à 10h :

La presse sera présente, on a besoin de personnes pour organiser dès 9h, guider les visiteurs, toute aide est la bienvenue, il faut être nombreux!
Programme :
10h-10h15 : Accueil avec café, jus d’orange, etc
10h15-11h : Visite de l’IUFM avec passage (10min) dans certains mini-cours : mathématiques, grammaire, EPS, techno, arts visuels…
11h-13h : Présentation de la réforme et de nos revendications, débat avec la salle.

Happening à Beaubourg  à 14h:

Amenez vos triangles rouges de voiture, ce sera une après midi très conceptuelle (on se charge des bonhommes)...

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Ségolène Royal va prononcer à Dakar un discours sur l’Afrique

Posté par jeanluke le 4 mars 2009

35927uneroyaldakar.jpgSégolène Royal sera en déplacement durant plusieurs jours début avril au Sénégal dans le cadre d’une action de coopération de la région Poitou-Charentes – qu’elle préside – avec des associations sur place. Elle devrait, à cette occasion, prononcer un discours sur l’Afrique. Une réponse à peine masquée à l’allocution prononcée par Nicolas Sarkozy le 26 juillet 2007 à l’université Cheik Anta Diop de Dakar, lors de laquelle il a déclaré : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. » Ces propos ont provoqué la polémique, aussi bien en Afrique qu’en France.« J’applaudis l’initiative », confie au point.fr Benoît Hamon en apprenant la nouvelle mercredi. Si le porte-parole du PS n’a pas été mis au courant de cette visite par l’équipe de Ségolène Royal, il se dit « très content ». « Je ne vais pas me plaindre qu’un socialiste apporte une réponse au scandaleux discours de Dakar de Nicolas Sarkozy. » Ayant lui-même vécu à Dakar dans son enfance, l’ancien rival de Royal à la course à l’élection de premier secrétaire du PS va jusqu’à envisager, « pour rire », de l’accompagner… Alors que certains de ses proches sont entrés à la direction du PS la semaine dernière, il semble que les initiatives de la présidente de Poitou-Charentes n’agacent plus, en apparence, la Rue de Solférino.

L’ancienne candidate à la présidentielle n’en est pas à son premier voyage au Sénégal, un pays où elle est née, le 22 septembre 1953, alors que son père, militaire, était en poste à Dakar. Elle s’y est notamment rendue à l’occasion de la campagne présidentielle. Durant ce périple, elle s’est entretenue avec le président Abdoulaye Wade, s’est recueillie sur la tombe de Léopold Sédar Senghor et a rencontré des associations locales de femmes. 

INFO LEPOINT.FR – 4/3/09 

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Depuis maintenant deux ans Ségolène Royal s’investit dans l’action : Agir c’est communiquer?

Posté par goalexandre le 26 février 2009

 

 

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 Agir c’est communiquer?

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Depuis maintenant deux ans Ségolène Royal s’investit dans l’action : Agir c'est communiquer? dans Democratie h-20-1436968-1235601431

 

Depuis maintenant deux ans Ségolène Royal s’investit dans l’action. Chaque déplacement, chaque initiative est commentée, largement commentée, suivant un schéma devenu prévisible : les porte-flingues de l’UMP situent leur critique systématique sur le terrain du coup bas, les médias, dans leur grande majorité, reprennent les phrases, les mots, les plus polémiques et titrent leurs articles à la manière des tabloïds “people”. Enfin, nombre de ses partenaires en dehors de certains de ses fidèles, et même au sein du PS, marquent, sinon une réelle distance ou une critique ouverte, un timide soutien.

Tout cela sur fond de divergence sur la communication et la méthode. Ainsi, ceux qui stigmatisent la forme évacuent dans le même temps le message et participent à troubler l’appréciation que peut s’en faire le grand public. Est-ce à dessein ? Quel danger représente Ségolène Royal pour la démocratie ? Quelle légitimité aurait-elle outrepassée ?

Pour ce qui est de la majorité actuelle, l’obsession à décrédibiliser, à détourner, à ridiculiser fait penser à la méthode consistant à parler plus fort que son interlocuteur, à inonder l’espace sonore ou l’actualité, laisse à penser que l’on a quelque chose à cacher ou bien que l’on n’accepte pas la contradiction… C’est assez révélateur d’une certaine impuissance à convaincre par sa propre action.

Pour ce qui est des médias, il en est tout autrement. Tous n’ont pas fait allégeance au pouvoir. Beaucoup d’entre eux sont certes la propriété d’amis de notre président actuel et nul ne peut, parmi les lecteurs ou les spectateurs, connaître précisément le niveau de pression direct ou indirect mis en place dans leurs organisations. Il reste pourtant un code déontologique et chaque journaliste peut s’y référer ; chaque journaliste garde donc une entière liberté d’appréciation. Le lecteur ne demande pas au journaliste de rester systématiquement neutre mais de transmettre d’abord l’information brute avant de la commenter. Or, on constate que les commentaires sont souvent construits sur des raccourcis, sur des mots ou des phrases préalablement interprétés. Ne participent-ils pas ce faisant à modifier la méthode même de communication de celles et ceux qui agissent?

Enfin, à l’intérieur du parti socialiste, le clivage entre les dépositaires de la doctrine, ancrés dans une idéologie sinon désuète au moins vieillissante, et les adeptes d’un changement radical dans les pratiques et dans les méthodes, empêche une approche lucide et objective. Le récent rapprochement (de raison ?) entre les différents courants va rendre plus difficile l’expression de ce clivage. Admettons qu’il se situe davantage sur le terrain de la forme que sur celui des idées.

Dans ce contexte, nous devons, en tant qu’observateurs engagés, impliqués ou simplement curieux, discerner quelle est la légitimité, la portée, l’intérêt, la force du message de Ségolène Royal.

On lui reproche son improvisation, synonyme allusif d’un manque de compétences. Il s’agit bien entendu d’un amalgame grotesque mais semble-t-il aussi efficace que certains messages réducteurs du candidat de l’UMP aux dernières présidentielles.
Tout le monde n’a pas été comédien ou militaire… Voilà deux domaines où l’on sait que l’improvisation est indissociable d’une recherche d’authenticité pour les uns et de tactique pour les autres. Sans improvisation, pas de création ; pas de risques certes, mais pas non plus d’utopie, d’invention.
On comprend mieux ce faisant que ceux qui ne risquent pas l’improvisation la dénoncent, la stigmatisent et la réduisent. Ils ont souvent payé au prix fort leur mode d’expression. Ils souhaitent le rentabiliser en ne permettant pas qu’il y en ait d’autres. Il y a danger pour eux à voir sortir tel ou telle de codes qui les mettent à l’abri, de codes qu’ils ont appris et pour lesquels ils ont obtenu des diplômes… donc une légitimité. Sortir des codes, c’est trahir le collège des “sachants” !

On lui reproche son imprévisibilité ou son indiscipline ou sa distance vis à vis des appareils… de moins en moins son manque de discernement, son manque de connaissance sur les sujets qu’elle aborde. Ses adversaires politiques de droite, et certains médias, en font un angle d’attaque pour tenter de l’isoler, de la mettre en porte-à-faux, de la séparer même de ce que l’on appelle (en les blessant parfois) ses fidèles. On comprend par ailleurs que cela soit déstabilisant pour ses partenaires.
Ségolène Royal ne s’arrête pas aux cercles établis. Ils subsistent et constituent la base de sa réflexion politique… mais elle va bien au-delà en ne réservant pas son message aux seuls initiés. Elle est à la fois dedans et dehors : dans le système dont elle connaît tous les codes et en dehors des influences qu’il suppose, des obligations qu’il voudrait imposer. Elle propose d’ouvrir la porte de la politique au citoyen ; expert de sa vie et donc utile à la compréhension collective.

A son échelle, il en est du projet politique de Ségolène, tant sur sa forme que sur le fond, comme il en est de notre avenir planétaire (économique, écologique, humain) : nous avons beaucoup appris du passé et nous ne savons rien de l’avenir… sauf que tout est à reconsidérer, tout est à reconstruire, tout est à réinventer. De ce point de vue, Ségolène rompt le serment originel du politiquement correct pour faire de l’humain, non pas le sujet, mais l’acteur.

Pour autant, il reste le calcul, la stratégie, donc la forme. Si cela repose sur la seule volonté de gagner le pouvoir, c’est à la fois dangereux et cynique. Si ce n’était que cela, le débat, imposé par ses adversaires, se situerait d’abord sur le fond, ce qui n’est pas le cas. Alors qu’elle soit maladroite, imprévisible ou opportuniste, la communication “par l’action” de Ségolène Royal devrait s’imposer petit à petit. Elle agit, permet à son équipe de réfléchir et de s’exprimer, porte la parole des idées et la diffuse au plus grand nombre. Sa place n’est pas nécessairement dans le rang et lorsque ses amis l’auront admis, son message n’en sera que plus fort. Ségolène Royal n’est pas un trublion mais une étoile, un repaire aussi inaccessible que nécessaire. Elle n’est pas l’idéal, elle nous propose de le chercher ensemble. Sa communication est un appel, une alerte, une indignation, un moyen d’affirmer, de concrétiser une proposition, de mettre du concret… Sa communication s’inscrit dans l’action au service de notre discernement… Et lorsque nous serons assez initiés pour avoir notre propre regard critique, nous saurons si nous devons la suivre ou pas… Ségolène aura déjà permis à chacun de choisir en conscience.

Billet écrit par Edmond T sur Désirs d’avenir.

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Crise Guadeloupe : des ministres « pourtant grassement payés » (Ségolène Royal)

Posté par goalexandre le 24 février 2009

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lien  audio sur france info  ecoutez segolene

 http://www.franceinfo.fr/spip.php?article257196&theme=81&sous_theme=188

Crise Guadeloupe : des ministres « pourtant grassement payés » (Ségolène Royal)

 

« pourtant grassement payés » (Ségolène

 Royal)

Raphaëlle Duchemin – 08:55

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  • -->Toujours en Guadeloupe, décriée par l’UMP, Ségolène Royal contre-attaque après la reprise des négociations, en stigmatisant l’absence de ministres, pourtant « grassement payés », pour s’occuper de la crise.

    Ségolène Royal répondait ce matin à Raphaëlle Duchemin.  (8’32″)
     

    Ségolène Royal ne peut pas « être accusée de mettre de l’huile sur le feu« . La preuve, « je suis ici et je constate que les négociations ont repris« .

    La présidente de la région Poitou-Charente juge « très positive » cette reprise des pourparlers mais note qu’elle doit être attribuée aux entrepreneurs et élus locaux.

    Selon elle, « la posture de blocage du Medef n’est pas tenable » et l’absence de l’Etat, notamment aux obsèques du syndicaliste abattu mercredi dernier dans les manifestations qui ont dégénéré, « a profondément meurtri » la population.

    Ségolène Royal appelle l’Etat à exiger « la vérité sur les prix (…) et à remettre de l’ordre » sur des situations de monopoles et d’ententes qui ne seraient pas tolérées en métropole. « L’Etat, a-t-elle ajouté, en a le pouvoir, contrairement à ce que le gouvernement affirme« .

    L’élue PS poursuivit en fustigeant l’absence de ministres sur place, « pourtant grassement payés » pour s’occuper de ces problèmes. «  Le rôle du gouvernement c’est d’être là, les ministres sont payés pour ça, ils sont même grassement payés pour ça. Je vous rappelle que depuis que Nicolas Sarkozy est élu, les ministres ont vu leur salaire augmenter de 150%. Ils sont payés pour faire le travail, pour être là quand il y a des problèmes « , a déclaré Ségolène Royal, présente depuis plusieurs jours en Guadeloupe.

    Commentant la réunion de ce soir du bureau national du PS, elle a confirmé les rumeurs selon lesquelles une douzaine de ses proches entreraient dans la direction du parti. « J’ai encouragé mes amis à rentrer« .

    Conservant « sa liberté d’expression« , Ségolène Royal aborde sereinement son destin au sein du PS. « Je me suis moi-même proposée pour prendre un poste à la direction du parti. Si on me le donne c’est bien, si on ne me le donne pas c’est bien aussi« , a-t-elle conclut.

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    Déclaration de JP Mignard sur la Guadeloupe

    Posté par jeanluke le 23 février 2009

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    Chères amies, chers amis, La présence de Ségolène Royal aux obsèques de Jacques Bino, syndicaliste tué lors des affrontements récents à la Guadeloupe, revêt une évidente et importante signification.

    Lors des élections de 2007 la Guadeloupe lui avait réservé son appui. Elle fait à son tour un geste en direction des  Guadeloupéens dans ces heures difficiles, en se rendant sur place à l’invitation du maire de Pointe-à-Pitre. C’était bien le moins.

    Ségolène Royal a parlé  de paix, de dialogue, de réconciliation et de justice. C’est ce qui a manqué à la Guadeloupe.

    Il faut être quand même un esprit obtus pour ne pas saluer la présence d’une personnalité politique nationale de premier plan, venue de la métropole en Guadeloupe, accueillie sur place avec une telle  bienveillance. Signe que ce n’est pas la sécession que les Guadeloupéens souhaitent mais l’égalité dans la République. Le voyage de Ségolène Royal est un trait d’union.

    Les Guadeloupéens ont droit à une existence digne. Ils le crient depuis  des semaines.

    Et nous ne pouvons que nous reconnaître dans leur mouvement.

    Jean Pierre Mignard,
    Président de Désirs d’avenir

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    Ségolène Royal en Guadeloupe « en amie des Antilles » pour exiger des « solutions »

    Posté par jeanluke le 23 février 2009

    photo123525276517120.jpgSégolène Royal est arrivée samedi en Guadeloupe, en grève générale depuis un mois, pour assister aux obsèques du syndicaliste tué en début de semaine et demander que l’Etat trouve des « solutions » à cette crise.

    « Je suis venu en amie des peuples antillais et guyanais d’abord pour rendre hommage à un syndicaliste tué », a déclaré à sa descente d’avion l’ex-candidate socialiste à la présidentielle. Une cérémonie religieuse en hommage à Jacques Bino doit avoir lieu dimanche après-midi.

    « Je suis là aussi pour marquer la présence de toutes celles et ceux qui veulent que la justice soit là pour que la paix revienne. Les solutions existent », a ajouté Mme Royal qui a passé quelques années dans l’île voisine de la Martinique dans son enfance.

    Mme Royal, invitée par le maire de Pointe-à-Pitre Jacques Bangou, est venue à titre personnel et non pour représenter le PS, a-t-elle précisé devant une presse nombreuse. Une délégation du PS était en Guadeloupe la semaine dernière dans une quasi indifférence.

    photo123530397552010.jpgElle a réfuté toute récupération politique. « Ayez un peu de respect, a-t-elle dit à l’adresse des journalistes. Il y a eu ici un sentiment de solitude, un sentiment d’isolement, le sentiment que l’Etat a abandonné ces territoires ».

    « Le contrôle des prix, c’est possible, le respect mutuel c’est quelque chose qui est absolument indispensable, donc il faut que l’Etat reprenne toute sa place pour apporter des solutions », a-t-elle jugé.

    Selon la présidente de Poitou-Charentes, « c’est une chance formidable pour la France d’avoir une présence dans les Caraïbes et dans l’Amérique latine ».

    Mme Royal doit rester jusqu’à mardi soir.

    Deux autres anciens candidats à la présidentielle, l’altermondialiste José Bové et Olivier Besancenot (NPA) sont également sur place.

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